Contribution à l’étude de la céramique islamique

Contribution à l’étude de la céramique islamique

Les travaux des céramologues à l’époque des fouilles

L’étude de la céramique avait été effectuée, lors des missions de fouilles, par Dorothée Kazimi (de 1977 à 1981) et Dominique Orssaud (de 1979 à 1980). Dès 1977, Dorothée Kazimi, pratiquant elle-même la poterie, avait mis en place un premier système de classification « avec une grande patience et une méthode rigoureuse 1». Les dessins effectués cette année-là portent une mention en chiffre romain allant de I à XL, parfois accompagnée d’une minuscule, de a à f. Ces chiffres font référence à une collection d’échantillons qui nous est en partie parvenue. En 1978, la céramique a été « nettoyée, triée et marquée mais pas encore étudiée 2».  Le premier classement a été complété à partir de 1979 par l’établissement d’une « typologie des pâtes en se fondant sur une observation à la loupe binoculaire 3». Les renseignements obtenus étaient notés selon un code qui se composait d’une succession de lettres ou chiffres, dont la signification était la suivante : premier caractère – NE : non émaillée – E : émaillée – EL : émaillée lustrée – EL/CRI : pâte Samarra 


gris-bleu second caractère – A : non tourné – B : tourné – C : moulé troisième caractère – I : pâte argileuse – Ih : polychrome – Ia-p : glaçure verte – Im : oxyde de fer – Ik : oxyde de fer – Ig : sgraffiato – Io : uni monochrome – II : pâte composée – IIc : type « Raqqa » (décor peint sous couverte) – II/s3 : pâte sableuse à grain très fin Ce code était reporté sur les dessins effectués à partir de cette année-là par Dominique Orssaud ainsi que sur des étiquettes à l’intérieur des sacs et des caisses de stockage. Ce code présentait l’avantage d’une description précise mais avait l’inconvénient de désigner de façon différentes deux tessons appartenant à un même vase ou à une même catégorie céramique. Par exemple, les céramiques moulées ont des éléments, rajoutés après moulage et qui sont tournés, comme le pied et le col. Deux éléments d’un même vase peuvent donc être notés : NE/B/… ou NE/C/… En ce qui concerne les couleurs de glaçures, tout dépend de la taille du fragment et de sa représentativité par rapport au vase. Un fragment uni n’appartient pas forcément à une céramique  monochrome. Enfin, pour les couleurs de pâtes, il est reconnu que cette notion est à manier avec précaution, d’autres facteurs que la composition de la pâte entrant en jeu dans son élaboration, notamment la technique de fabrication utilisée, la cuisson et les conditions de conservation dans le sol 4. La fonction joue aussi un rôle non négligeable ; une céramique utilisée pour la cuisson a fréquemment le fond noir et les bords d’une autre couleur. D’après le rapport, cette même année, D. Kazimi « a commencé à reporter sur des fiches stratigraphiques, établies dans ce but, le nombre des tessons de chaque type trouvés dans chaque couche. Ces renseignements, une fois regroupés avec la typologie des formes qu’établit Melle Orssaud, devraient permettre une typologie complète des céramiques et une datation relative des tessons 5». Dominique Orssaud, dessinatrice sur le chantier à partir de 1979, avait établi des planches détaillées présentant les variations morphologiques des céramiques à pâte siliceuse 6. Pour les autres catégories, des planches préparatoires présentaient d’une part les formes complètes ou dont une grande partie était préservée, classées par taille, et d’autre par des séries de bords représentatifs des diverses variantes de profil. Les travaux effectués par mes prédécesseurs ont été largement exploités. La qualité des dessins de Dominique Orssaud est indiscutable, ses publications en témoignent . Les observations macroscopiques faites en 1979 par Dorothée Kazimi m’ont permis de préciser certains aspects des pâtes, en particulier la présence ou non d’engobe lorsque « l’oeil ne peut … le distinguer avec certitude ».  Aucune analyse chimique n’a été effectuée sur les tessons de RaΩba – May®d¬n. Ces analyses sont en général peu utilisées par les archéologues car coûteuses et pas toujours fondées 9. Un lot d’échantillons avait été cependant confié au laboratoire de céramologie de Lyon pour des analyses sur la composition des pâtes, afin de vérifier si certains tessons appartenaient au même groupe ou non. Ces analyses n’ont pas été effectuées car non justifiées. En effet, « Dans la plupart des cas, les argiles présentent des compositions assez banales, peu différentes d’un atelier à un autre… 10» et l’analyse chimique des pâtes n’est alors d’aucune utilité. Les travaux sur la détermination de l’origine des céramiques menés par Maurice Picon ont montré que les arguments de composition doivent être considérés non pas comme une preuve mais comme une donnée parmi d’autres (« géologiques, minéralogiques, pétrographiques, mais également typologiques, stylistiques, technologiques et plus généralement archéologiques, voire historiques ou ethnographiques… 11») et que la première étape nécessaire à ce type d’études est l’établissement d’une « bonne » typologie

L’étude pratique récente d’indications plus subjectives comme la couleur, la texture ou la dureté de l’argile cuite ». 9 Elles permettent cependant d’effectuer certaines vérifications : les travaux de Jacques Boissier à La·kari Bazar par exemple, ont permi de déterminer la nature des colorants utilisés dans les glaçures ; il s’agit des oxydes métalliques courament utilisés dans le monde islamique médiéval. Afin de reprendre l’étude des céramiques, plusieurs missions ont été effectuées à la maison de fouilles de RaΩba (où sont stockés les tessons), ainsi qu’au musée de Dayr al-Z‚r où sont conservées les pièces entières 13. Le travail sur le terrain a été le suivant : Tout d’abord, le contenu d’une dizaine de caisses n’avait pas été marqué, ce que nous avons fait en reprenant la numérotation adoptée lors des fouilles (mention du chantier, M ou R, suivi des deux derniers chiffres de l’année, du numéro de carré, du numéro de couche, éventuellement du locus, et du numéro de tesson, pour les années 1977 à 1979 et année uniquement suivie du numéro de sac pour 1980). Nous avons ensuite procédé au tri de l’ensemble des céramiques (environ 150 caisses) car le système de classification adopté ne faisait pas apparaître de groupes homogènes, et il fallait intégrer les tessons non étudiés à ce jour. Par conséquent, plusieurs tris successifs des tessons ont eu lieu. Ils ont été répartis en catégories les plus fines possibles, d’après l’observation à l’oeil nu ou à la loupe de la composition des pâtes et de l’aspect des revêtements. Le classement déjà existant pour une partie du matériel, lorsqu’il était conservé (les sacs plastiques utilisés pour le stockage soit s’étaient décomposés, soit avaient été mangés par les rats) s’est révélé fort utile. Ces catégories ont été désignées, pour les besoins de l’étude, par une numérotation continue (de 

1
à 110


). Ces numéros renvoient aux fiches descriptives, aux échantillons de référence et aux mentions sur les caisses de stockage 14. Au fur et à mesure du tri, les pièces qui le nécessitaient ont été recollées, et les numéros des tessons de couches différentes qui collaient ensemble systématiquement relevés, afin de vérifier la stratigraphie établie. A l’intérieur de chaque catégorie déterminée, les différentes formes et leurs variantes ont été définies. Pour chaque forme, nous avons noté les numéros des couches dans lesquelles elle avait été trouvée afin de déterminer sa fréquence dans les niveaux  Une liste en annexe reflète les correspondances entre les divers systèmes de numérotation : Annexe n° 6. 134 stratigraphiques et d’établir une chronologie relative générale des céramiques. Chaque forme a ensuite été décrite et les dessins et photographies, vérifiés ou faits. Par la suite, durant l’analyse, nous avons procédé à des rapprochements parmi les catégories, par exemple dans le cas de céramiques de même composition avec des revêtements de couleurs différentes, afin de faire ressortir des groupes 

Le système de classement adopté pour la présentation des céramiques

Dès les premiers contacts avec la céramique, une question s’est rapidement posée : comment présenter de façon claire et cohérente une telle quantité de matériel ? Les différentes publications consultées font apparaître plusieurs méthodes de classification, en général basées sur les critères de pâte (matériau) 16, de technique de fabrication 17, de fonction et de forme 18, combinés de différentes manières. Pour prétendre à une certaine uniformisation des données et pour être efficace, un système de classement doit réunir plusieurs conditions. Il doit être clair afin de 15 Les variations chronologiques de la céramique portent à la fois sur des changement de composition des pâtes et des formes. Cependant, le critère de la pâte est à manipuler avec précaution car des fragments d’une même forme (au sens général, pas un même pot) existe souvent dans plusieurs pâtes différentes. Par exemple, il s’est avéré que les fonds de « gaddous », qui existent en 

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(int rose ext beige), 

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(pâte de couleur verdâtre), 

16


(sableuse rouge lourde), 

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(sableuse légère), 

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(très cuite), 

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(peu cuite), proviennent tous d’un même niveau. Ceci peut être dû, comme nous l’avons expliqué plus haut, à plusieurs variables : l’épuration de la pâte, la cuisson etc. Cette même sorte de fond, mais avec une petite différence morphologique, à savoir une assise plate ou légèrement concave, existe également dans un niveau postérieur. Il semblerait par conséquent plus pratique, lors de l’étude de terrain, de ne déterminer tout d’abord que de grandes catégories de pâte, évidentes à l’oeil nu (pâtes glaçurées – à répartir ensuite selon le type de glaçure -, pâtes pour pots de cuisson, pâtes communes fines, pâtes communes épaisses) puis de procéder à un tri morphologique afin de déterminer les groupes et leurs chronologie relative.  permettre une lecture aisée. Il doit être souple afin, s’il est réutilisé sur le même site ou s’il est adopté par d’autres chercheurs sur des sites différents, de pouvoir inclure des catégories céramiques non connues dans le modèle de départ. Enfin, il doit s’appuyer sur des critères de classification déterminés de façon sûre et non subjective. Parmi les voies de recherche possibles en céramologie islamique, il y a celle de la détermination des ateliers producteurs. Pour pouvoir localiser ces ateliers, il est nécessaire, tout

d’abord, de définir leurs productions. Dans ce but, toute nouvelle présentation de matériel devrait, dans la mesure du possible, faire apparaître des types de céramiques définis puis affiner la connaissance des différents types connus. L’idéal serait, par conséquent, de présenter les céramiques par groupes homogènes du point de vue de la pâte, de la technique de fabrication et des formes, les différences de composition des pâtes étant conditionnées le plus souvent par la taille et / ou la fonction du récipient. Le principe de classement retenu porte en premier lieu sur une distinction chronologique, l’analyse ayant fait apparaître des changements nets au cours des différentes périodes. Chaque groupe est ensuite présenté selon l’ordre suivant : 1°) description de la catégorie (pâte, technique de fabrication et revêtement), 2°) description des formes.

La répartition stratigraphique 

La répartition stratigraphique des céramiques a été déterminée par des comptages effectués lors de l’étude pratique, grâce aux numéros de couches ou de sac, portés sur les tessons 19. Pour chacune des catégories, les éléments comptés varient en fonction de la quantité de fragments. Par exemple, dans le cas des pâtes communes, seuls les fragments de bords, de fonds ou de décor ont été pris en considération, alors que pour les types peu représentés, l’ensemble des fragments a été compté. Cette méthode a été adoptée afin d’obtenir le maximum de renseignements, dans le deuxième cas. Il n’était pas possible d’établir de pourcentages, plus parlants, aucun moyen ne permettant de savoir quel était le nombre de fragments de départ. Par conséquent, les chiffres obtenus ne sont pas des statistiques mais correspondent à un nombre de tessons et sont donnés à titre indicatif. Il ne sont comparables qu’à l’intérieur d’une même catégorie. Les résultats sont présentés dans un tableau en annexe. Dans un premier temps, les numéros de couches des tessons ont été convertis en numéros de phases stratigraphiques, selon les diagrammes établis pour chacun des deux chantiers, puis comptabilisés. Dans le cas des phases II et III, pour lesquelles les correspondances d’un secteur à l’autre n’avaient pas été établies avec certitude, les calculs ont été effectués par secteurs. Ceci avait également pour but de limiter les risques d’erreur dans les cas de sondages pour lesquels la stratigraphie n’était pas sûre. Les chiffres obtenus sont relativiser en fonction des facteurs suivants : – Certains fragments ont été jetés après la première étude, d’autres ont été perdus depuis. – Peu de tessons proviennent de niveaux scellés. Le secteur aux risques les plus limités est celui de l’unité IVd, pour laquelle les fosses ont été fouillées isolément. Dans le reste de la zone principale, les interférences stratigraphiques sont de plusieurs ordres : fosses simples, fosses de prélèvement des matériaux de construction des murs (par 19 Les comptages effectués par mes prédecesseurs n’ont pas pu être utilisés, car ils étaient basés sur des distinctions différentes de celles qui ont été finalement adoptées. 137 exemple mur [43] ou [71]) ou des puits (puits [515]), et tranchée de fondation de murs ou de puits (puits [104]). – Dans certains carrés, l’ensemble des couches n’a pu être pris en considération, comme en XIbXVIc, où une descente rapide n’a pas permis d’isoler le matériel des différents niveaux stratigraphiques. En Ib XIIIa, les unités de fouille dans les épaisses couches recouvrant le dallage ‘abb®sside ont été désignées suivant l’altitude et ne correspondent peut-être pas exactement aux différentes phases stratigraphiques. – Les carrés fouillés pendant plusieurs années consécutives et / ou à plusieurs locii présentent parfois des incertitudes au niveau de la numérotation (carrés Ib et Ic). – Enfin, certains numéros de sac, attribués lors des fouilles de 1980, n’ont pu être identifiés, pour le carré XIIIa et les couches correspondantes n’ont pu être inclues dans les comptages. Les secteurs pris en considération sont les suivants pour May®d¬n : – phase I : les secteurs ayant atteint les niveaux les plus profonds : IbXIIIa et XIbXVIc. – phase II : les mêmes secteurs IbXIIIa et XIbXVIc ainsi que l’unité IVd. – phase III : le secteur sud-est, l’unité IVd et l’unité IVcVd. – phases IV et V : l’ensemble des secteurs Pour le chantier de RaΩba, l’ensemble des sondages du grand batiment a été utilisé. Par conséquent, les chiffres donnés ne sont éventuellement comparables qu’horizontalement. Ces comptages ont cependant permis de mettre en évidence une répartition des catégories céramiques variable selon les différentes phases chronologiques. La présentation des groupes céramiques suit cet ordre. 

Les catégories

Les catégories sont déterminées en grande partie en fonction de la pâte. Elles permettent d’individualiser certains types de céramique connus par ailleurs. Elle sont notées par un numéro, attribué arbitrairement lors de l’étude pratique, accompagné par une courte définition. Le terme de « pâte » est employé pour désigner la matière cuite qui compose la céramique. La description est organisée dans l’ordre suivant : – nature de la pâte : dureté, texture de la surface, – le dégraissant (éléments rajoutés à l’argile de base pour obtenir une pâte moins plastique et ainsi diminuer les risques de fissures au cours du séchage et de la cuisson), taille fin : grains < 0,25 mm, moyen : 0,25 mm < grains < 0,50 mm gros : grains > 0,50 mm quantité – technique de fabrication : modelée, tournée, moulée, – traitement de la surface : lissée, polie, peinte, recouverte d’un engobe (revêtement de nature terreuse, argile très fine et très diluée en général d’une couleur claire, pour unifier l’aspect de la surface ou lui donner une coloration différente de celle de la pâte et servir de base à certains décors), recouverte d’une glaçure (revêtement de nature vitreuse, plombifère, alcaline ou stannifère) – décor incisé, gravé, moulé, estampé, appliqué, peint sous la glaçure, peint sur la glaçure (lustré) 139 – cuisson – couleur : la Munsell Soil Color Chart qui devrait donner si possible la couleur de l’intérieur et des surfaces internes et externes du tesson n’a pas été utilisée car les renseignements obtenus dépendent de la cuisson du pot, de son utilisation (pots à cuire), et des conditions de conservation dans le sol. Les données qualitatives sont sommaires et peuvent être parfois subjectives car il n’y a pas eu d’analyse en laboratoire donc il n’y a pas ou peu d’indications sur la composition de l’argile ou la nature des enduits. L’ordre de description des pâtes est le suivant : – pâtes à glaçure : opaque transparente transparente (turquoise) sur pâte argileuse sur pâte siliceuse – pâtes grossières (ou « brittle ware ») – pâtes communes fines et moulées – pâtes communes plus épaisses.

Le classement morphologique

Pour le classement et les définitions des formes, le classement des récipients mis au point par Hélène Balfet a été adopté. A partir de formes de base, subdivisées en formes dérivées, il a été établi dans un but d’uniformisation des descriptions 20. Cette nomenclature présente l’avantage de classer toutes les formes selon un ordre logique (déterminé d’après les étapes de la fabrication, c’est à dire du plus ouvert au plus fermé et en général du plus petit au plus grand) et d’après des rapports de dimensions simples. 20 Balfet, H., Fauvet-Berthelot, M.-F. et Monzon, S. 1983, p. 7 : « Pour être de portée générale et utilisable en archéologie, une nomenclature doit reposer principalement sur des critères de forme et non de fonction. » 140 Les fragments sont inclus lorsque leur appartenance à la forme générale est reconnue sans doute possible. Les références des pièces semblables déjà publiées sont données dans le texte. L’ordre de classement est le suivant : – Assiette : Assiette Petite assiette Plat Définition : « Récipient ouvert à parois fortement évasées dont le diamètre à l’ouverture (inférieur ou égal à 23/24 cm environ) est égal ou supérieur à cinq fois la hauteur 21». – Ecuelle : Ecuelle Coupelle Plat creux Définition : « Récipient ouvert à parois fortement évasées dont le diamètre à l’ouverture (compris entre 12 et 22/23 cm) est compris entre deux fois et demie et cinq fois la hauteur 22». – Bol : Bol Jatte (diamètre compris entre 20 et 30 cm) Bassin (diamètre entre 30 et 65 cm) Mortier Définition : « Récipient ouvert à parois faiblement évasées dont le diamètre à l’ouverture (inférieur ou égal à 18 cm) est compris entre une fois et demie et deux fois et demie la hauteur 23». – Gobelet : Gobelet Coupe 21 Balfet, H., et autres 1983, p. 10. 22 Balfet, H., et autres 1983, p. 11. 23 Balfet, H., et autres 1983, p. 13. 141 Définition : « Récipient ouvert à parois verticales ou faiblement évasées dont le diamètre à l’ouverture (compris entre 6 et 12cm environ) est égal ou inférieur à une fois et demie la hauteur 24». – Pot : Pichet Pot de cuisson à col Marmite Creuset Définition : « Récipient fermé, muni ou non d’un col, et dont le diamètre minimal est supérieur ou égal à un tiers du diamètre maximal 25». – Jarre : Jarre à eau Autre jarre Définition : le terme de « jarre » est préférable à celui d' »amphore », réservé au monde grec, pour désigner les récipients de forme fermée de grande dimension (hauteur supérieure à 20 cm) . – Bouteille : Cruche Gargoulette Gourde Flacon Définition : « Récipient fermé généralement muni d’un goulot dont le diamètre minimal est inférieur ou égal au tiers du diamètre maximal ».

Table des matières

Remerciements
Participants aux diverses campagnes
Introduction générale
Le cadre géographique
PREMIÈRE PARTIE : RAºBA DANS LES TEXTES
I.1. Les sources textuelles médiévales.
I.2. Existait-il une RaΩba pré-islamique ?
I.3. RaΩba de sa « fondation » à son abandon
I.3.1. RaΩba M®lik b. fiawq
I.3.2. Les grandes étapes de l’histoire de RaΩba
I.3.2.1. La naissance et l’essor de RaΩba sous la domination ‘abb®sside
I.3.2.2. La prépondérance
Ωamd®nide.
I.3.2.3. RaΩba indépendante
I.3.2.4. RaΩba aux mains des Sal™‚qides
I.3.2.5. RaΩba sous les Zankides et les Ayy‚bides.
I.3.2.5. RaΩba entre Mamel‚ks et Mongols
I.3.3. L’environnement de RaΩba
I.3.4. L’évolution morphologique de la ville de RaΩba
DEUXIÉME PARTIE : LES TRAVAUX DE TERRAIN
Introduction
II.1. May®d¬n
II.1.1. Les vestiges de la ville ancienne d’après les prospections.
II.1.2. Les secteurs fouillés – description des structures
II.1.2.1. Sondage principal
II.1.2.2. Les carrés isolés
II.1.3. Interprétation synthétique des vestiges
II.1.3.1. Les niveaux les plus anciens : phase I
II.I.3.2. Niveau « intermédiaire » : Phase II
II.1.3.3. Phase III
II.1.3.4. Phase IV
II.1.3.5. Phase V
II.1.4. Chronologie absolue, les données numismatiques et historiques
II.1.4.1. Phase I
II.1.4.2. Phase II
II.1.4.3. Phase III.
II.1.4.4. Phase IV
II.1.4.5. Phase V
II.1.5. Synthèse sur les structures découvertes à May®d¬n
II.1.5.1. Les maisons de May®d¬n
II.1.5.2. L’urbanisme
II.2. RaΩba
II.2.1. Topographie
II.2.2. Qal‘at al-RaΩba
II.2.2.1. Description
II.2.2.2. Travaux effectués
II.2.2.3. Principaux résultats
II.2.2.4. Interprétation et datation proposées
II.2.2.5. Commentaire
II.2.3. Les fouilles dans l’agglomération au pied de la citadelle
II.2.2.1. Les sondages isolés
II.2.3.2. Le grand bâtiment
II.2.4. Chronologie relative du grand bâtiment
II.2.4.1. Première phase
II.2.4.2. Seconde phase
II.2.4.3. Occupation récente, phase III
II.2.4.4. Interprétation des structures
Conclusion
II. 2.5. Chronologie absolue
Conclusion
TROISIÈME PARTIE : LA CÉRAMIQUE
Introduction
III.1. Considérations méthodologiques
III.1.1. Les travaux des céramologues à l’époque des fouilles
III.1.2. L’étude pratique récente
III.1.3. Le système de classement
III.1.3.1. La répartition stratigraphique
III.1.3.2. Les catégories
III.1.3.3. Le classement morphologique
III.2. La céramique du niveau Ia (‘abb®sside)
III.2.1. Céramique à glaçure opaque
III.2.1.1. Céramique dite « de S®marr®’ »
III.2.1.2. Céramique à glaçure blanche (catégorie 44)
III.2.2. Céramique à glaçure transparente
III.2.2.1. Céramique à glaçure blanche (catégorie 2)
III.2.2.2. Céramique fine à décor jaspé (catégorie 74)
III.2.2.3. Céramique à décor jaspé (catégorie 71)
III.2.2.4. Céramique à décor moulé et jaspé (catégorie 71)
III.2.2.5. Céramique à décor peint et jaspé (catégorie 79)
III.2.3. Céramique « cassante » (brittle ware)
III.2.3.1. Brittle ware fine (catégorie 6)
III.2.3.2. Objet sphéro-conique en pâte grossière
III.2.4. Céramique commune fine
III.2.4.1. « Coquille d’oeuf » (catégorie 32)
III.2.4.2. Céramique fine à pâte « chamois » (catégorie 1)
III.2.4.3. Céramique moulée (catégorie 4)
III.2.5. Céramique commune épaisse
III.2.5.1. Céramique commune rose (catégorie )
III.2.5.2. Jarre « torpille » (catégorie )
III.2.5.3. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.3. La céramique du niveau Ib (‘abb®sside)
III.3.1. Céramique à glaçure opaque
III.3.1.1. Blancs chinois (catégorie 84)
III.3.1.2. Céramique à glaçure blanche (catégorie )
III.3.2. Céramique à glaçure transparente
III.3.2.1. Sgraffiato ancien (catégorie 33)
III.3.3. Céramique à glaçure transparente (turquoise) sur pâte argileuse
III.3.3.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 82)
III.3.4. Céramique glaçurée à pâte siliceuse
III.3.4.1. Pâte siliceuse
III.3.5. Céramique « cassante » ou grossière
III.3.5.1. Brittle ware fine (catégorie 6)
III.3.5.2. Céramique de cuisine (catégorie 4)
III.3.6. Céramique commune fine
III.3.6.1. Céramique fine à pâte « chamois » (catégorie 1)
III.3.7. Céramique commune épaisse
III.3.7.1. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.3.7.2. Céramique commune « chamois » (catégorie 3)
III.4. La céramique du niveau II (Xe – XIe siècles)
III.4.1. Céramique à glaçure opaque
III.4.1.1.Catégorie
III.4.2. Céramique à glaçure transparente
III.4.2.1. Céramique à décor jaspé (catégorie 71)
III.4.2.2. Céramique à décor peint à l’engobe et jaspé (catégorie 71)
III.4.2.3. « Céramique de RaΩba »
III.4.3. Céramique à glaçure transparente monochrome sur pâte argileuse
III.4.3.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 49)
III.4.4. Céramique glaçurée à pâte siliceuse
III.4.4.1. Pâte siliceuse
III.4.4.2. Exceptions
III.4.4.3. Pâte siliceuse « intermédiaire »
III.4.5. Céramique grossière
III.4.5.1. Céramique de cuisine à dégraissant basaltique (cat. 1)
III.4.5.2. Brittle ware fine (catégorie 6)
III.4.5.3. Creusets (catégorie )
III.4.6. Céramique commune fine
III.4.6.1. Céramique fine à pâte « chamois » (catégorie 1)
III.4.6.2. Céramique fine sableuse (catégorie )
III.4.7. Céramique commune épaisse
III.4.7.1. Céramique sableuse (catégorie )
III.4.7.2. Céramique commune « chamois » (catégorie 3)
III.4.7.3. Objets sphéro-coniques (catégorie 34)
III.5. La céramique du niveau IIIab (sal™‚qide et zankide)
III.5.1. Céramique à glaçure transparente
III.5.1.1. Céramique à décor jaspé (catégorie 71)
III.5.1.2. Céramique à décor gravé (catégorie 66)
III.5.2. Céramique à glaçure transparente (turquoise) sur pâte argileuse
III.5.2.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 49)
III.5.3. Céramique glaçurée à pâte siliceuse
III.5.3.1. Pâte siliceuse I
III.5.3.2. Pâte siliceuse intermédiaire
III.5.3.3. Exceptions (catégorie 59)
III.5.4. Céramique grossière
III.5.4.1. Céramique de cuisine à dégraissant basaltique (cat. 1)
III.5.5. Céramique commune fine
III.5.5.1. Céramique fine à pâte « chamois » (catégorie 1)
III.5.5.2. Bouteilles moulées (catégorie )
III.5.5.3. Céramique fine à pâte rouge (catégorie 1 bis)
III.5.6. Céramique commune épaisse
III.5.6.1. Céramique modelée (catégorie 2)
III.5.6.2. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.5.6.3. Céramique commune « chamois » (catégorie 3)
III.5.6.4. Objets sphéro-coniques à pâte fine (catégorie 34)
III.6. La céramique du niveau IIIcdef (ayy‚bide)
III.6.1. Céramique à glaçure transparente
III.6.1.1. Glaçures monochromes sur engobe (catégories 67 et 77)
III.6.1.2. Sgraffiato-s tadifs (catégorie 76)
III.6.2. Céramique à glaçure transparente (turquoise) sur pâte argileuse
III.6.2.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 45)
III.6.2.2. Céramique à décor peint sous glaçure turquoise (cat. 46)
III.6.2.3. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 49)
III.6.3. Céramique glaçurée à pâte siliceuse
III.6.3.1. Pâte siliceuse intermédiaire
III.6.3.2. Exception (catégorie 1)
III.6.3.3. Pâte siliceuse II
III.6.4. Céramique grossière
III.6.4.1. Céramique de cuisine (catégorie 7)
III.6.4.2. Céramique de cuisine (catégorie 8)
III.6.4.3. Céramique de cuisine (catégorie 9)
III.6.4.4. Céramique de cuisine à glaçure plombeuse (catégorie )
III.6.5. Céramique commune fine
III.6.5.1. Céramique fine à pâte claire (catégorie )
III.6.5.2. Bouteilles moulées (catégorie 7)
III.6.5.3. Céramique fine « sableuse » (catégorie )
III.6.6. Céramique commune épaisse
III.6.6.1. Céramique à engobe pourpre (catégorie )
III.6.6.2. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.6.6.3. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.6.6.4. Grande jarre à décor appliqué (catégorie )
III.6.6.5. Céramique commune « chamois » (catégorie 3)
III.7. La céramique du niveau MIV – RIIa (fin de l’époque ayy‚bide)
III.7.1. Céramique à glaçure transparente (turquoise) sur pâte argileuse
III.7.1.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 45)
III.7.1.2. Céramique à décor peint sous glaçure turquoise (cat. 46)
III.7.2. Céramique à glaçure alcaline sur pâte siliceuse
III.7.2.1. Pâte siliceuse II
III.7.3. Céramique grossière
III.7.3.1. Céramique modelée (catégorie 3)
III.7.4. Céramique commune fine
III.7.4.1. Céramique fine à pâte claire (catégorie )
III.7.4.2. Céramique moulée (catégorie 6)
III.7.5. Céramique commune épaisse
III.7.5.1. Céramique modelée (catégorie 2)
III.7.5.2. Céramique commune « sableuse » (catégorie )
III.7.5.3. Céramique commune « chamois » (catégorie 3)
III.8. La céramique des niveaux de surface de May®d¬n et des niveaux II et III
de RaΩba (mamel‚ks)
III.8.1. Céramique glaçurée
III.8.1.1. Catégorie 37
III.8.1.2. Céladon (catégorie 86)
III.8.2. Céramique à glaçure alcaline ou alcalino – plombeuse monochrome sur pâte argileuse
III.8.2.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 45)
III.8.2.2. Céramique à décor peint sous glaçure turquoise
III.8.2.3. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 49)
III.8.3. Céramique à glaçure alcaline sur pâte siliceuse
III.8.3.1. Pâte siliceuse II
III.8.4. Céramique grossière
III.8.4.1. Céramique de cuisine à dégraissant basaltique (cat. 1)
III.8.4.2. Céramique de cuisine (catégorie 4)2
III.8.4.3. Céramique modelée (catégorie 5)2
III.8.5. Céramique commune fine 2
III.8.5.1. Céramique fine à pâte claire (catégorie ).2
III.8.5.2. Pipes en terre cuite (catégorie 38)4
III.8.6. Céramique commune épaisse .5
III.8.6.1. Céramique commune « sableuse » (catégorie )5
III.8.6.2. Les productions de RaΩba6
III.8.6.3. Céramique commune « chamois » (catégorie 3) 8
III.9. La céramique de RaΩba, niveau IV et surface (mamel‚k et ottoman)
III.9.1. La céramique à glaçure plombeuse
III.9.1.1. Céramique « de Milet » (catégorie 43).
III.9.1.2. Céramique à glaçure plombeuse (catégorie 48).
III.9.2. Céramique à glaçure monochrome transparente sur pâte argileuse .1
III.9.2.1. Céramique à glaçure turquoise (catégorie 45) .1
III.9.2.2. Céramique à décor peint sous glaçure turquoise (cat. 46) .1
III.9.3. Céramique à glaçure sur pâte siliceuse.2
III.9.3.1. Siliceuse tardive (catégorie 47)2
III.9.3.2. Siliceuse tardive (catégorie 58)2
III.9.3.3. Imitation de céladon ? (catégorie 6).2
III.9.3.4. Siliceuse tardive (catégorie 3)3
III.9.4. Céramique fine .3
III.9.4.1. Céramique fine à pâte claire (catégorie ).3
III.9.5. Céramique grossière.3
III.9.5.1. Céramique peinte ayy‚bido-mamel‚ke (catégorie 36)3
III.9.6. Céramique commune épaisse .4
III.9.6.1. Céramique à pâte sombre (catégorie )4
III.9.6.2. Céramique commune « sableuse » (catégorie )5
III.9.6.3 . Catégorie 396

Conclusion.8
QUATRIÈME PARTIE. SYNTHÈSE : ÉVOLUTION CHRONOLOGIQUE
ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES CATÉGORIES
CÉRAMIQUES.
Introduction .1
IV.1. Évolution chronologique des céramiques glaçurées3
IV.1.1. Les céramiques à glaçure opaque.3
IV.1.1.1. La céramique « de S®marr®’ » ou « de Ba◊ra ».3
IV.1.1.2. Les glaçures blanches6
IV.1.2. La céramique à glaçure transparente8
IV.1.2.1. Les décors de coulures ou jaspés.8
IV.1.2.2. La « céramique de RaΩba » 1
IV.1.2.3. Les sgraffiato-s tardifs.7
IV.1.3. La céramique à glaçure monochrome transparente (turquoise).31
IV.1.4. La céramique glaçurée sur pâte siliceuse.35
IV.2. Évolution chronologique et répartition géographique des céramiques non
glaçurées3
IV.2.1. Les pots à cuire.3
IV.2.1.1. Les brittle ware 3
IV.2.1.2. Les pâtes grossières .3
IV.2.2. Les céramiques fines3
IV.2.2.1. Egg shell et dérivés (catégories 32 et 1)3
IV.2.2.2. La céramique à décor moulé3
IV.2.3. Les céramiques communes épaisses33
IV.2.3.1. Les jattes et bassins33
IV.2.3.2. Les pots331
IV.2.3.3. Les jarres de stockage332
IV.2.3.4. Les grandes jarres à eau.336
IV.2.3.5. Les bouteilles.339
IV.2.4. Les objets .343
IV.2.4.1. Les lampes.343
IV.2.4.2. Les objets sphéro-coniques348
IV.2.4.3. La céramique architecturale.35
Conclusion.352
CONCLUSION GÉNÉRALE.357
Bibliographie

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