CONVERGENCE ET DIVERGENCE DES SERIES TRIGONOMETRIQUES GENERALES

CONVERGENCE ET DIVERGENCE DES SERIES TRIGONOMETRIQUES GENERALES

NOTIONS DE MESURE ET DE TOPOLOGIE 

Un théorème sur la mesure de Lebesgue

 Notation. Dans tout ce qui suit, m désigne la mesure de Lebesgue sur¡ . Définition 1.1 Considérons un sous-ensemble mesurable E de ¡ et 0 x un élément de E . Nous dirons que 0 x est un point de densité de E si ] [ 0 0 0 ( , ) lim 1 r 2 m E x r x r → r ∩ − + = . Comme conséquence de cette définition, si 0 x est un point de densité de E , alors pour unε ∈ ] 0,1[ , il existe r 0 ε > tel que m( E I] x0 − r, x0 + r[ ) > 2r(1− ε ) pour 0 r rε < ≤ Concernant le point de densité, nous avons le théorème de Lebesgue que nous admettrons: Théorème 1.2 Tous les points d’un ensemble mesurable sont points de densité de cet ensemble, sauf peut-être les points formant un ensemble de mesure nulle. 

Notions de topologie

 Soient un espace topologique ( Χ ,τ ) et A un sous-ensemble de X ( A ⊆ X ) . Définition 1.3 – A est rare si l’adhérence A est d’intérieur vide. – A est un sous-ensemble de première catégorie ou maigre si A est une réunion dénombrable de sous-ensembles rares. – Si A n’est pas de première catégorie, on dit qu’il est de seconde catégorie. – Le complémentaire d’un sous-ensemble de première catégorie est appelé un ensemble résiduel. 

Ensembles parfaits symétriques

 Définition 1.4 – Une partie C d’un espace topologique ( Χ ,τ ) est parfait si tout point de C est un point d’accumulation de C . -Un ensemble E est de type M-ensemble (ensemble de multiplicité) s’il existe une série -Si E n’est pas un M-ensemble, nous l’appellerons un U-ensemble (ensemble d’unicité). Définition 1.5 Dans le présent exposé, nous allons considérer un ensemble parfait symétrique btenu comme suit : de l’intervalle initial [ ] 0 ρ = 0,2π , on enlève l’intervalle central de longueur (1) δ et les deux intervalles restants ont une même longueur égale à (1) ρ ; nous enlevons de chacun d’eux un intervalle central de même longueur (2) δ et les 4 segments restants de longueur (2) ρ , …; à la k-ième étape, nous enlevons de chacun des 1 2 k − intervalles de longueur ( k 1) ρ − un intervalle central de longueur ( k 1) δ − et il reste 2k segments de longueur ( k ) ρ , etc. Si ( ) 2 0 k k ρ → , alors l’ensemble symétrique obtenu est de mesure 0.

Théorème de Minkowski en géométrie de nombres 

Notions préliminaires 

Dans cette section, GL( n,¡ ) désigne l’ensemble des matrices carrées d’ordre n à coefficients réels et ayant des déterminants non nuls, Nn = {1,2,K,n} et si ( ) 1 2 , ,…, n n x = x x x ∈ ¡ , alors ( ) i x est la i-ème composante de x . 

Approximation simultanée de réels par des rationnels

 Remarque 1.11 Cette section est un résumé des résultats de [Cas57]. Avant tout, établissons le lemme suivant : Lemme 1.12 Soit x un irrationnel positif. Si ( ) n n p ∈ ¥ et ( ) n n q ∈ ¥ sont deux suites d’entiers naturels telles que lim n x n p x → ∞ q = alors lim n x q → ∞ = + ∞ Démonstration. Si x est un nombre irrationnel, alors pour tout entier naturel non nul n, 1 d x, 0 n   >     ¢ , c’est-à-dire qu’il existe un intervalle de longueur 0 n l > , centré en x ne contenant aucun rationnel de la forme p n . Soit N un entier naturel. L’intervalle centré en x, de longueur min n n N l ≤ , ne contient alors aucun rationnel de dénominateur inférieur ou égal à N. Mais comme la suite n n p q tend vers x, tous ses termes sont dans cet intervalle à partir d’un certain rang. Autrement dit, à partir d’un certain rang, tous les dénominateurs n q sont plus grands que N. On a montré que : Pour tout entier N, il existe 0 n tel que 0 n ≥ n implique n q ≥ N c’est-à-dire lim . n n q → ∞ = + ∞ Théorème 1.13 (Minkowski) Soit A∈ GL( n,¡ ) . Supposons donnés des réels positifs 1 2 , ,…, n λ λ λ vérifiant 1 det n j j λ A = ∏ ≥ . Alors il existe 0 n x ∈ ¢ − (c’est-à-dire que x est un vecteur dont les éléments sont des entiers relatifs non tous nuls) tel que ( ) i i Ax ≤ λ pour i = 1,2,…,n Démonstration. La démonstration repose sur le lemme suivant : Lemme 1.14 Etant donnée dans l’espace euclidien à n dimension, n ¡ , un corps convexe X admettant l’origine des coordonnées comme centre de symétrie et tel que son volume V soit strictement supérieur à 2 n et fini. Il existe dans C au moins un point à coordonnées toutes entières, distinct de l’origine.

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