Cours pdf sur les systèmes de numération et codage

Quelques définitions :

DIGIT: Contraction de « digital unit » unité digitale. Un digit est un élément d’information numérique de base quelconque.
ex : Les nombres 1644 (base 10) et A84F (base 16) sont constitués chacun de 4 digits.
POIDS D’UN DIGIT :La valeur de chaque digit dépend de sa position. A chaque rang (position), est affecté un  poids. Les positions des digits d’un nombre écrit en base B ont pour poids des puissances de B. (voir §suivant)  BIT: Contraction de « binary digit » digit binaire. Un bit ne peut prendre que deux états 0 ou 1.
ex : le nombre binaire 10100101 est constitué de 8 bits.
MSD: C’est le digit le plus significatif, de poids le plus fort (Most Significant Digit).
ex : pour le nombre A4F5, le MSB est un
LSD: C’est le digit le moins significatif, de poids le plus faible (Least Significant Digit).
ex : pour le nombre A4F5, le LSB est un
MOT: Un MOT est l’association (concaténation) de plusieurs digits ou bits (peut êtreaussi appelé courant un « nombre »)
-> un mot de 4 bits s’appelle un quartet; ex : 1010
-> un mot de 8 bits s’appelle un octet; ex : 1011 0110

Le système de numération « Décimal »
Le système de numération que nous employons couramment utilise 10chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
On l’appelle pour cela « système décimal » ou système à base 10.
Dans ce système, un nombre peut être décomposé en puissance de 10.
Par exemple décomposons le nombre 546 :
546 = 5 x 100 + 4 x 10 + 6 x 1
– Le digit « 6 », situé au premier rang à partir de la droite a une valeur de 6
– Le digit « 4 », situé au deuxième rang a une valeur de 40.
– Le digit « 5 », situé au troisième rang a une valeur de 500.

Généralisation : Décomposition d’un nombre
Les nombres tels que nous les utilisons sont, en réalité, une convention d’écriture. Tout nombre entier positif peut s’écrire sous la forme d’un polynôme arithmétique. où B est la base a est le chiffre de rang net n représente le poids. Dans la base B, on a besoin de B symboles pour écrire tous les nombres. (Systèmes de numération et codage)

Les autres bases de numération utilisées
A la place du décimal, nous pouvons utiliser la numération binaire, octale ou l’hexadécimale :
· La base 2(binaire) est employée pour traduire les états d’un système logique [0 ou 1, tout ou rien, juste ou faux…]
· La base 8 (octal) autrefois très utilisée, elle tend aujourd’hui à disparaître au profit de la base 16 suite à l’évolution technologique des composants (16 bits et +)
· La base 16(hexadécimal) est apparue avec la logique microprogrammée et les microprocesseurs..

Conversion d’une base dans une autre (transcodage)

Conversion d’un nombre en décimalvers son équivalent en binaire[(N)10-> (N)2]
La méthode consiste à répéter la division par 2 du nombre décimal à convertir et au report des restes jusqu’à ce que le quotient soit 0. Le nombre binaire résultant s’obtient en écrivant le premier reste à la  position du bit de poids le plus faible (LSB = Least Significant Bit) et le dernier à la position du bit de poids le plus fort (MSB = Most Significant Bit).

Conversion d’un nombre en binairevers son équivalent en décimal[(N)2-> (N)10]
Il s’agit ici d’appliquer la formule donné au paragraphe 2.2 en prenant B= 2.


Si le lien ne fonctionne pas correctement, veuillez nous contacter (mentionner le lien dans votre message)
Les systèmes de numération et codage (210 KO) (Cours PDF)
Systèmes de numération et codage

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *