D’AMELIORATION DE RENDEMENT RIZICOLE

D’AMELIORATION DE RENDEMENT RIZICOLE

LES POTENTIALITES ECONOMIQUES DE LA ZONE 

Les potentialités économiques dans le District de Mahanoro sont très nombreuses. On peut citer: les routes et les différents secteurs d’activités. Ils sont traités dans le paragraphe suivant. 

La route

 La route constitue la première potentialité économique d’une région. Elle résoud le problème d’enclavement et facilite le flux des produits agricoles. Par ces motifs, il ne faut pas négliger la connaissance de leur état respectif ; la connaissance de la situation de chaque route constituant la zone est indispensable. A.Etat des routes La connaissance de l’état des routes permet d’envisager leur réhabilitation ou leur construction par les hauts responsables. Actuellement, la route nationale RN11A reliant Antsapanana à Mahanoro est bitumée. C’est une route côtière longitudinale d’environ 120km. La route interprovinciale RIP5, reliant Mahanoro à Marolambo, longue de 130km, est encours d’entretien. En effet, le transport et le ravitaillement des besoins de la population de Marolambo posent encore de sérieux problèmes. En d’autres termes, la présence du Canal de Pangalanes, le long du littoral Est et d’un port fluvial présente un atout pour le District de Mahanoro. Les routes sont coupées par des cours d’eau : le recours aux bacs y est souvent fréquent. Le tableau ci-après met en relief leur classification et leurs caractéristiques respectives.

La situation des bacs 

Les cours d’eau sont très nombreux et fortement liés à la pluviométrie. On trouve une multitude de bacs et de ponts dans toute la zone ; ils sont souvent emportés ou endommagés lors des crues. Les difficultés en matière d’infrastructure routière empêchent l’évacuation des produits agricoles. Néanmoins, ces derniers sont évacués par l’intermédiaire du transport fluvial et grâce à la présence des bacs. Au total, on comptait environ 6 bacs reliant les différentes zones mentionnées dans le tableau ci-dessous. 

Les secteurs d’activités

 Selon la distinction de Colin Clark, il y a trois secteurs d’activités dans l’économie d’un pays. Ce sont : le secteur primaire, le secteur secondaire et le secteur tertiaire. Ils font tous l’objet d’analyse. A.Le secteur primaire Dans les pays en voie de développement, le secteur primaire est plus pratiqué mais peu développé. Il regroupe trois activités principales : l’agriculture, l’élevage et la pêche. L’agriculture fournit une grande partie des besoins de la population. Le paragraphe ci-après traite le sujet. 

 L’agriculture

 L’étendue des plaines cultivables favorise la domination de l’agriculture dans le District de Mahanoro. On assiste parfois à divers types de cultures en raison de la qualité du sol et des conditions climatiques ambiantes pour l’agriculture. Elle varie selon le type de spéculation et du relief de chaque zone. La typologie de l’agriculture est élaborée sur la base des résultats de l’enquête agricole de base 98/99 menées par le service de la statistique agricole de la direction de prévision et des études économiques. Globalement, les profils des spéculations indiquent une forte diversification des cultures. Du point de vue de l’intensité, les cultures vivrières et cultures de rente sont présentes partout. Par ailleurs, on remarque la présence de cultures de rente chez un nombre important d’agriculteurs, notamment dans la partie Ouest. Le type de spéculation et la combinaison varient selon les Communes. On peut en distinguer trois groupes selon leur intensité respective :  le premier groupe est caractérisé par la prépondérance du riz tavy et la très faible part de la riziculture irriguée. Il s’agit des Communes d’Ambinanindrano, d’Ambinanidilana, de Manjakandriana, d’Ankazotsifantatra, de Befotaka et d’Ambodibonara.  le second est caractérisé par la présence relativement importante du riz irrigué ainsi qu’une diversification de plus en plus importante des cultures de rente et des cultures fruitières. Il s’agit des Communes de Tsaravinany, de Mahanoro, de Betsizaraina, d’Ambodiharina et de Masomeloka.  le dernier représente une grande partie des cultures de rente, mais aussi de la riziculture irriguée. On la trouve dans la Commune de Masomeloka. L’examen des données en annexe III permet de catégoriser l’importance de la riziculture dans l’ensemble de l’exploitation. Ainsi, la superficie cultivée ne représente que 13,14% de la 28 superficie totale. Cette mise en valeur n’occupe qu’une faible partie de la surface. La majeure partie est réservée à la riziculture, mais elle reste encore sous-exploitée. Les cultures vivrières (40255 Ha) représentent 79,46% de la superficie totale cultivée, alors que la riziculture est de 73,85%. Plus de 39% de cette superficie est occupée par le riz irrigué, et 34,71% par le riz pluvial. Les cultures de rentes occupent 17,62% de la superficie cultivée dont 6200 Ha de caféier, 1950 Ha de giroflier. Composé de la canne à sucre, du poivre, de légumes feuilles, l’exploitation ne représente qu’une activité secondaire. Les données y afférentes sont présentées en annexe III. Les cultures fruitières sont certainement importantes, en quantité et en variétés. La région possède des fruits diversifiés tels que la banane, le litchi, l’ananas, l’avocat et les agrumes. Les cultures maraîchères restent encore difficilement exploitables à cause de la condition climatique. La pratique de l’agriculture est toujours accompagnée de l’élevage. La rubrique suivante traite ce problème.

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES ACRONYMES
GLOSSAIRE
METHODOLOGIE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ANALYSE DU RENDEMENT RIZICOLE
CHAPITRE I . MONOGRAPHIE DU DISTRICT DE MAHANORO
Section 1. La présentation générale du milieu
Section 2. Les potentialités économiques de la zone
CHAPITRE II . LES CARACTERISTIQUES DE L’EXPLOITATION RIZICOLE
Section 1. Les caractères généraux de l’exploitation rizicole
Section 2. Analyse de la productivité rizicole
Section 3. Les obstacles liés à la croissance de la production
DEUXIEME PARTIE : PERSPECTIVES D’AMELIORATION DE LA PRODUCTION
CHAPITRE I . LES VARIABLES DETERMINANTES DE LA PRODUCTIVITE RIZICOLE
Section 1. Etude des différents systèmes de la riziculture
Section 2. Les mesures d’accompagnement
CHAPITRE II . LES RECOMMANDATIONS
Section 1. L’aménagement intégré des bassins versants
Section 2. La politique agricole mise en œuvre
Section 3. Quelques autres mesures
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
LISTE DES CARTES ET PHOTOS

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