DIAGNOSTIC DU « PROJER »

DIAGNOSTIC DU « PROJER »

Cependant, pour des problèmes de financement et de gestion, les résultats attendus du PROJER ne sont pas encore atteints. De plus, les conditions du bailleur ne sont pas en faveur du projet, ni des bénéficiaires. Le manque de contrôle et de Suivi des JER constitue une des plus grandes faiblesses du PROJER. Ce tableau nous indique que le « PROJER » est un programme innovant, car il intéresse les jeunes principaux acteurs de développement, que cela soit en milieu rural ou en milieu urbain. Il permet d’agrandir les espèces exploitées et les centres de peuplement par la migration. Aussi, les réussites des jeunes Entrepreneurs favorisent l’amélioration de la sécurité alimentaire et l’accroissement des revenus en milieu rural.

Installation du développement durable

Pour penser encore à installer le vrai développement durable en milieu rural, les avantages obtenus par la réalisation d’un projet de développement, devrait être bien équilibrés. Au début, le projet vise d’un côté à développer le JER par tous les moyens possibles et de l’autre à détruire, à marginaliser les groupes d’individus qui sont déjà sur place dans la zone d’accueil. Il faudrait penser à l’avenir des autres, pour assurer une vie durable. L’aide et les apports apportés par le projet devraient répondre à tous les besoins de la population locale, c’est-à-dire aux avantages communs, mais non uniquement aux jeunes entrepreneurs. En général, le PROJER aurait besoin d’installer une nouvelle organisation, afin de parvenir à harmoniser l’appui dans le monde agricole.

Principe d’intervention

Dans le cadre d’installation du projet de développement pour assurer sa durabilité, des actions menées par le projet pourraient être mises en œuvre, à partir du renforcement d’appui à l’organisation du monde agricole. Par appui à l’organisation du monde agricole, il existe l’ensemble des actions qui auraient pour finalité de responsabiliser les producteurs à titre individuel ou au sein d’association. Dans la prise en compte des questions agricoles, ces actions regrouperaient des appuis directs aux agricultures, sous forme de formation ou d’information, le soutien à la constitution et au fonctionnement de groupement. La professionnalisation devrait permettre d’améliorer la situation des agriculteurs et leurs familles d’où l’affirmation de certains d’entre eux selon laquelle la meilleure action pour assurer le développement, serait notamment d’améliorer le rendement et l’augmentation du revenu des agriculteurs.

Appui direct aux activités des bénéficiaires

Tout appui devrait être direct aux bénéficiaires sans autre intermédiaire. Il pourrait s’agir des types techniques ou matériels afin qu’ils puissent avoir une facilitation de travail devant leurs activités. Cet appui permettrait aux paysans d’améliorer et d’augmenter leur production. Ce type d’action traduirait une évolution dans le langage : ne plus parler uniquement de former les paysans pour développer leurs compétences, car ils pourraient aussi les échanger avec d’autres paysans. L’intérêt de ces échanges résiderait, notamment, dans le fait qu’ils facilitent le transfert d’innovations. C’est par la confrontation des expériences individuelles et collectives, vécues par les agriculteurs dans la pratique de leur métier que de nouvelles initiatives seraient prises par celles-ci pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Pour que les paysans deviennent de véritables acteurs du développement rural, ils devraient être fortement représentés auprès des instances de décisions qui les concernent. Aussi, leurs organisations auraient une importante représentativité, en tant qu’interlocuteur valable vis-à-vis des partenaires sociaux. Seuls les paysans ont une capacité appropriée à la défense de leurs droits et intérêts fondamentaux, car le manque d’information au niveau rural L’idée de favoriser l’implantation des entreprises en milieu rural, car nous souhaiterions que tous les acteurs du développement rural soient d’accord avec notre point de vue et, notamment, l’amélioration de l’implantation dans les milieux ruraux. Notre tâche serait donc d’observer attentivement toutes les initiatives d’insertion en ce milieu.

Pour se développer, l’Etat devrait mener une action de formation pour assurer l’accompagnement des porteurs de projets. Pour être durables, ces projets d’implantations devraient faire intervenir des éléments de plus en plus complexes : produire de services permettant aux paysans de trouver des emplois, étudier de nouvelles techniques afin qu’ils puissent améliorer leurs activités (culture, élevage et pêche) ce serait donc un moyen de réduire la pauvreté rurale à Madagascar. Aussi, nous devrions prendre en main notre propre développement et ne plus attendre A l’endroit des autorités politiques du développement rural, il faudrait réviser la politique agricole en concertation avec les différents acteurs du secteur, notamment, en ce qui concerne la politique des prix, la sécurité alimentaire, la législation fiscale agricole, la politique foncière dont l’allégement du coût de tirage pour être abordable au pouvoir d’achat des paysans.

Cours gratuitTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *