DIAGNOSTIC PARTICIPATIF ET CREATION D’UNE AIRE MARINE PROTEGEE

DIAGNOSTIC PARTICIPATIF ET CREATION D’UNE AIRE MARINE PROTEGEE

 AIRE MARINE PROTEGEE 

Traditionnellement, l’utilisation de l’espace marin, en particulier la pêche, a été réglementée par les populations locales afin de protéger des ressources essentielles pour leur survie. C’est seulement au début du XXe siècle que les fondements de la conservation des espaces marins ont été établis. Commence alors une évolution dans les mentalités, les concepts et leur mise en œuvre : on est passé de la gestion de l’usage de l’espace marin à la création de petites aires protégées marines ou unités de gestion des ressources naturelles, à gestion très stricte, pour finir par privilégier la gestion d’espaces de grande dimension à usages multiples. Si l’objectif est resté le même, le processus diffère dans le fond et la forme. Une Aire Marine Protégée est un « espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré, par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services éco-systémiques et les valeurs culturelles qui lui sont associées (UICN, 2008) ». 

Evolution du concept d’aire marine protégée 

La gestion du milieu marin se limite à réglementer l’ensemble des activités menées par les individus, et notamment la pêche commerciale car la mise en œuvre d’AMP était assurée au niveau national par diverses structures environnementales. Mais lorsqu’elle est nécessaire, les décideurs se réfèrent à des accords ou à des institutions internationales tels que le Conseil international pour l’exploitation de la mer, fondé en 1902 ou plus récemment, la Convention internationale sur le droit de la mer, adoptée en 1982, etc. L’objectif est alors de créer de petites aires marines protégées au sein de l’espace maritime national, généralement adjacentes à des aires terrestres protégées, afin d’assurer une plus grande protection de ces sites en appliquant des principes de gestion (UICN, 1994). Selon leur rôle, les aires protégées sont appelées : -réserves de pêche, lorsqu’elles doivent permettre d’assurer la reproduction des espèces commerciales (poissons, crustacés) ; –parcs marins, lorsqu’elles protègent une espèce, un écosystème ou un paysage sous-marin tout en permettant en partie de nombreuses activités touristiques-sanctuaires marins ou réserves intégrales, lorsqu’elles visent une – évolution naturelle du milieu ; dans ce cas, aucune activité humaine n’est possible sur ces lieux. 14 C’est dans le cadre de cette politique nationale de conservation qu’ont été adoptées de nouvelles législations. On peut citer, entre autres, aux États-Unis, la loi de 1972 sur la protection marine ainsi que le programme national sur les sanctuaires marins, etc. La troisième approche s’est développée surtout depuis les années 1980. Elle consiste à établir des aires protégées de grande dimension, pouvant être multinationales, à usages multiples et fondées sur un système de gestion intégrée. À l’intérieur de cet espace, les niveaux de protection sont différents selon l’importance des ressources naturelles (rareté, richesse), l’intérêt scientifique ou économique et l’usage que l’on veut en faire à long terme (UICN, 1994). 

Objectifs des aires marines protégées

 D’après la catégorisation de l’UICN (op.cité, p 4), les aires marines protégées ont des objectifs divers qui peuvent être : a. de protéger et de gérer des espaces marins ou des estuaires afin d’assurer leur viabilité à long terme et de respecter leur diversité génétique ; b. de protéger des espèces animales ou végétales dont le statut est considéré comme endémique, rare, vulnérable, menacé, en préservant leurs habitats critiques ; c. de protéger et de gérer des espaces nécessaires au cycle naturel d’espèces économiquement importantes ; d. de limiter les activités autour de la zone sensible ; e. d’assurer l’accès aux ressources naturelles des populations pouvant être affectées par la création des aires protégées ; f. de préserver, de protéger et de gérer les sites historiques, culturels et les paysages naturels pour les générations futures ; g. de faciliter l’accès à la connaissance du milieu marin dans un but de conservation, d’éducation ou de développement du tourisme ; h. de permettre, en les réglementant, les activités humaines qui respectent les objectifs ci-dessus ; i. de favoriser la recherche et la formation afin d’assurer un suivi permanent de l’aire protégée et de la zone périphérique. Dans cette dernière, certaines activités peuvent être réglementées ou interdites par l’administration régionale ou centrale. Pour une bonne réussite, l’Aire Marine Protégée de Bagal doit respecter au moins quatre (4) des neuf objectifs précités.

NEBEDAY

 C’est est une Association Sénégalaise de Gestion Participative des Ressources Naturelles chef des projets à l’Oceanium) en mars 2011 par l’Etat année ressources naturelles du pays afin de permettre aux popula durablement la gestion des ressources naturelles par et pour Les ressources halieutiques de surexploitées et cette surexploitation populations locales qui en dépendent. Ainsi, l’unique moyen de préserver cette biodiversité est leur utilisation compte accompagner et appuyer les développement durable. En effet, la meilleure façon de gérer les ressources naturelles s’inscrit dans la gestion participative pour changer les comportements, les attitudes et les perceptions des populations et génératrices de revenus.

GESTION PARTICIPATIVE

 La gestion participative est basée sur la participation initiatives de développement de leurs terroirs, sans nécessairement les mettre en avant. Elle favorise la prise en charge effective par l’ensemble de la population d’un village ou d’un ensemble de villages des actions de restauration et développement du terroir. Dans ce cadre, nous avions comme objectif d’impliquer et d’associer de manière effective l’identification, la programmation, la mise en œuvre et le suivi au niveau de leur terroir et de définir leurs r processus. Elle permet aux populations d’avoir une prise de conscience de l’impact de leurs comportements sur le milieu possibilités de les améliorer.

Table des matières

REMERCIEMENTS ET AVANTS PROPOSO
INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
METHODOLOGIE
ANALYSE CONCEPTUELLE
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : Etude géographique des villages concernés par l’AMPC
1. LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE
2. PRESENTATION DES VILLAGES
3. ACTIVITES ECONOMIQUES
CHAPITRE II: CARACTERISTIQUES GEOMOPRPHOLOGIQUES ET HYDRIQUES
1. CARACTERISTIQUES GEOMORPHOLOGIQUES
2. CARACTERISTIQUES HYDRIQUES
CHAPITRE III: ANALYSE ENVIRONNEMENTALE
1. PRESSIONS SUBIES SUR LA ZONE
2. PREVENANCE DES PECHEURS
DEUXIEME PARTIE: EVALUATION A LA FAISABILITE A LA CREATION DE L’AMPC
CHAPITRE I : Perception (s) des populations sur leur ressources naturelles et les règlements de la pêche
1. DEGRE DE PERCEPTIONS DES POPULATIONS
2. IMPLICATIN EFFECTIVE DANS LE PROCESSUS DE GESTION PARTICIPATIVE
CHAPITRE II: EVOLUTION DU MODE DE GESTION DES RN
1. GESTION TRADITIONNELLE ET CROYANCE ETHNIQUE
2. VALEURES CULTURELLES ET SPIRITUELLES DES RESSOURCES HALIEUTIQUES
3. AMPC ET GOUVERNANCE PARTAGEE
CHAPITRE III : Evaluation à la faisabilité de la création de l’Aire Marine Protégée Communautaire (AMPC)
1. ANALYSE DES INFORMATIONS ET DES DONNEES RECUEILLIES A L’ISSUE DES ECHANGES AVEC LES POPULATIONS
2. RECUEIL DE POINTS DE VUE DE CERTAINS ACTEURS
3. AVANTAGES DE LA CREATION DE L’AMPC
4. OBSTACLES A LA FAISABILITE DE L’AMPC
5. MOYENS DE COMMUNICATION
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

 

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