Domaines d’application des plantes médicinales

Historique des plantes médicinales :

Des plantes médicinales ont été employées pendant des siècles comme remèdes pour les maladies humaines parce qu’elles contiennent des composants de valeur thérapeutique.Récemment, l’acceptation de la médecine traditionnelle comme forme alternative de santé etle développement de la résistance microbienne aux antibiotiques disponibles a mené des auteurs à étudier l’activité antimicrobienne des plantes médicinales et en raison d’une conscience croissante des effets secondaires négatifs infligés par les droguesmodernes, beaucoup cherchent les remèdes normaux sans effets secondaires et bien sûr coût élevé de médecine conventionnelle. Depuis toujours les plantes ont constitué la source majeure de médicaments grâce à la richesse de ce qu’on appelle le métabolisme secondaire. Cependant, l’homme n’à découvert les vertus bénéfiques des plantes que par une approche progressive, facilitée par l’organisation des rapports sociaux, en particulier à partir du néolithique.

L’observationliée à l’expérience et la transmission des informations glanées au cours du temps font que certains hommes deviennent capables de poser un diagnostic, de retrouver la plante qui soigne et finalement de guérir le malade. Dans les civilisations chinoise, indienne (médecine ayurvédique) ou aztèque, on trouve la trace d’utilisations médicinales très anciennes. Le premier livre de matière médicale, le Shen Nung Ben Caojing, futrédigé vers 2900 avant J.-C. 4000 ans avant J.-C., les populations babyloniennes et sumériennes utilisaient les plantes pour se soigner : 600 tablettes d’argiles mentionnent 1000plantes pour leurs vertus curatives et plus de 800 remèdes sont décrits par les Egyptiens. Le soin de la peau a commencé 3.000 ans avant naissance du Christ,quand les Egyptiens ont enregistré en forme hiéroglyphique le soin de la peau sur des peintures de mur de temple. Les grands médecins grecs, dont le plus célèbre est Hippocrate, utilisaient couramment les narcotiques, les laxatifs ou des émétiques (vomitifs). Théophraste classe les plantes dans son ouvrage Historia plantarum. A l’apogée de l’empire arabe (dont les frontières allaient de l’Inde à l’Espagne), tous les documents écrits furent réunis à Bagdad dans la plus grande bibliothèque de l’époque.

Les Arabes avaient aussi leurs spécialistes en médecine et en pharmacie : AbuBakr al-Razi ou Rhazès (865-925), fut l’un des grands médecins de son temps et aussi le précurseur de la psychothérapie. Il fut suivi par Ibn Sina ou Avicenne (980-1037) qui écrivit le « Canon de la médecine ». Ce livre servira de base à l’enseignement de la médecine dans les universités de Louvain et de Montpellier jusqu’aux environs de 1650. Ibn al Baytar (1197-1248) rédigea le très complet Somme des Simples : ce livre contenait une liste de 1400 préparations et plantes médicinales dont un millier était connues des auteurs grecs. [4] pouvoir réducteur des composés phénoliques (Reducing Power Assay) : Ce test est découvre par Oyaizu 1896[15] .Ce test est considéré comme un test direct et rapide dont est utilisé pour mesurer le pouvoir des antioxydants non enzymatiques, et utiliser pour déterminer l’activité antioxydant des extraits étudies dans un milieu neutre .Ce test est basé sur la réduction des ions [Fe (CN)6]3- à des ions de [Fe (CN)6]4-, qui peut être mesurer leur absorbanceà une longueur d’onde λ= 700 nm.L’activité antioxydante est mesuré avec un nouveau terme appelé AEAC : qui présente l’activité antioxydante en équivalant de l’acide ascorbique des extraits étudiés (Ascorbic Acid Equivalent Antioxydant Capacity).

L’évolution de l’activité antioxydante de nos extraits est comparée par rapport à l’acideascorbique (vitamine C) et cela en traçant une courbe d’étalonnage. On prépare des solutions d’acide ascorbique (vitamine C) de concentration de 0.01 jusqu’à0.1 g/l. 1 ml de chaque solution ont été introduits à l’aide d’une pipette dans des tubes à essai, suivis de l’addition de 2.5 ml d’une solution K3Fe(CN) 6 (1%), 2.5 ml de solution tampon phosphaté (PH=6.6 C=0.2M). Les solutions ont été secouées immédiatement et bien mélangées, puis ils sont maintenus dans un bain marie pendant 30 minutes à une température de 50 °C. Ensuite, on ajoute 2.5 ml de l’acide trichloracétique (TCA 10%). On prend de chaque tube 2.5 ml et on introduit dans un autre tube à essai et on ajoute 2.5 ml de l’eau distillé, 0.5 ml de solution de FeCl3 (0.1 %).L’absorbance de chaque solution a été déterminée à 700 nm contre un blanc. Les lectures de la densité optique à700 nm, des solutions ainsi préparées ont permis de tracer la courbe d’étalonnage de l’acide ascorbique (Vitamine C). [16]

Conclusion

Les plantes aromatiques et médicinales sont la source de la majorité des antioxydants naturels et elles restent encore sous exploitées dans le domaine médicale. Dans l’industrie pharmaceutique, sachant que les antioxydants sembleraient de manière significative à la prévention des maladies, le développement de nouveaux médicaments à base d’antioxydants d’origine naturelle doit être à l’ordre de jour. Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes intéressés à l’étude phytochimique et du pouvoir antioxydant de différents extraits de Rumex vesicarius la famille Polygonacea de la région d’El-Goléa. La première étape qui consiste à l’extraction des composés phénoliques par le méthanol 80% par la macération à froid et fractionnée par deux (faction chloroforme, fraction d’acétate d’éthyle) nous a permis de calculer le rendement de chaque extrait ou chaque fraction. La teneur des phénols totaux, adaptant par la méthode de Singleton et Ross. La teneur la plus élevée des polyphénols est constatée dans la fraction d’acétate d’éthyle 452 mg GAE/100 g, puis la fraction de chloroforme 69.60 mg GAE/g. la quantité totales est 521.60 mg GAE/100g. En parallèle, La quantification des flavonoïdes a été effectuée par la méthode du trichlorure d’aluminium qui donne une couleur jaune avec les flavonoïdes. Nous avons observé le même résultat qui nous remarquons par les polyphénols, la teneur la plus élevée 25.2mg QE/g. Concernant l’activité antioxydante, nous avons étudié le pouvoir antioxydant par la capacité de piégeage de radical DPPH

● et de réduction de fer, afin de localiser la fraction qui représente l’activité la plus élevé. Nous avons constaté pour l’activité antioxydante par la méthode réduction de fer, que tous les extraits de la plante étudiée ont la capacité de réduire le fer qui augmente en fonction de la concentration. Comme nous avons remarqué que les extraits présentent une capacité intéressante pour réduire le fer par rapport aux BHA et BHT. L’activité antioxydante de la plante (les deux fractions) supérieures 55 fois l’activité de BHA et BHT. Cependant, pour le piégeage du radical libre DPPH

● et en comparant les IC50 des différents extraits testés par rapport l’acide ascorbique et BHA, nous avons remarqué une activité antioxydante très importante Selon les résultats obtenus dans cette étude, nous pouvons dire que la Rumex vesicarius est riche en Phénols Totaux et en Flavonoïdes. Les extraits donnes une bonne activité antioxydante soit une capacité de piégeage de radicaux libres et la réduction de fer .Notre perspective d’avenir est d’étudier chaque extrait séparément puis isoler et identifier les différents composés qui existent. Enfin, nous recommandons une culture des plantes médicinales et alimentaires pour permettre à la population d’avoir des médicaments et des denrées alimentaires moins chers et d’éviter la disparition de certaines espèces intéressantes.

Table des matières

Remerciements
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Introduction générale
Partie I : Etude bibliographique
Chapitre I : Généralités sur les plantes médicinales
I-1 Historique des plantes médicinales
I-2 Domaines d’application des plantes médicinales
I-3 Les composés phénoliques
I-3-1 Définition
I-3-2 Classification
I-3-2-1 Les coumarines
I-3-2-2 Les flavonoïdes
I-3-2-2-1 Flavonoïdes hétérosides
I-3-2-2-2 Les flavonoïdes aglycones
I-3-2-3 les tanins
I-3-2-3-1 Les tanins hydrolysables
I-3-2-3-2 Les tanins non hydrolysables
I-3-3 Rôle et intérêt des composés
Chapitre II : L’activité Antioxydante
II- Les antioxydants
II-1 Radicaux libres
II-1-1 Définition
II-1-2 Origine des radicaux libres
II-1-3 Nature des radicaux libres
II-1-3-1 Espèces réactives dérivées de l’oxygène (ERO)
II-1-3-2 Espèces libres non oxygénées
II-2 Antioxydants
II-2-1Définition
II-2-2 Mécanisme d’action
II-2-3 Utilisation des antioxydants
II-2-4 Classification des antioxydants
II-2-4-1 Antioxydants synthétiques
II-2-4-2 Substances synergiques
II-2-4-3 Antioxydants d’origine végétale
Partie I : Etude Expérimentale
Chapitre III : Matériel et Méthode
III-1 Matériel végétale
III-1-1 Présentation de plante
III-1-1-2 Origine et répartition géographique
III-1-1-3 Usages
III-1-1-4 Botanique
III-1-1-5 Ecologie
III-1-1-6 Gestion
III-1-1-7 Ressources génétiques et sélection
III-1-1-8 Perspectives
III-2 études chimiques
III-2-1 Appareils et Produits
III-2-1-1 Produits
III-2-1-2 Appareils
III-2-2 Méthode d’extraction
III-2-3 Analyse quantitative des composés phénoliques
III-2-3-1 Dosage des composés phénoliques totaux
III-2-3-2 Dosage de flavonoïdes
III-3 Évaluation de pouvoir antioxydant
III-3-1 le pouvoir réducteur des composés phénoliques (Reducing Power Assay)
III-3-2 Effet scavenger du radical DPPH
Chapitre IV : Résultats et discussion
IV-1 Détermination de rendement d’extraction
IV-2 Quantification des composés phénoliques
IV-2-1 Dosage des composés phénoliques totaux
IV-2-2 Dosage des flavonoïdes
IV-3 L’étude du pouvoir antioxydant
IV-3-1 le pouvoir réducteur des composés phénoliques ( Reducing Power Assay)
IV-3-2 Effet scavenger du radical DPPH
Conclusion
Références bibliographiques

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