Exercice établir le tableau des flux de trésorerie

1 – Tableau de flux de la CDB

(Flux corrigés des virements de poste à poste)

 

 

ACTIVITE

Chiffre d’affaires hors taxes et autres produits d’exploitation

Variation « Clients » et autres créances d’exploitation

 

5 416 000

– 35 000

= ENCAISSEMENTS SUR PRODUITS D’EXPLOITATION (a) 5 381 000
 

Achats et autres charges d’exploitation

Variation « Fournisseurs » et autres dettes d’exploitation

5 131 000

– 40 000

= DECAISSEMENTS SUR CHARGES D’EXPLOITATION (b) 5 091 000
FLUX DE TRESORERIE D’EXPLOITATION (a)-(b) 290 000
+ Flux liés aux opérations hors exploitation + 38 500
Charges d’intérêts – 26 000
Impôt sur les bénéfices décaissé – 52 000
Flux affecté à la participation des salariés
Distribution mise en paiement – 152 500
= FLUX DE TRESORERIE INTERNE A 98 000
 

 

+

INVESTISSEMENT

Investissement d’exploitation hors production immobilisée

Acquisitions de participations et titres immobilisés

 

93 000

31000

+ Variation des autres actifs immobilisés hors charges à répartir – 61 000
Subventions d’investissement reçues – 5 500
Variation des dettes sur immobilisations – 5 000
Encaissements sur cessions d’immobilisations – 2 000
= FLUX LIE A L’INVESTISSEMENT I 50 500
 

 

FINANCEMENT

Augmentation ou réduction du capital

Variation des créances sur capital appelé non versé

 

 

= FLUX LIE AU CAPITAL (c)
 

 

NOUVEAUX EMPRUNTS

dont nouveaux engagements de location-financement

REMBOURSEMENTS D’EMPRUNTS

44 000

– 58 000

= VARIATION DES EMPRUNTS (d) – 14 000
 

 

+

Variation des Crédits bancaires courants

Variation des Créances cédées non échues

 

 

+ 1000

+ Variation des Avances de trésorerie reçues des Associés
+ Variation des Titres de créances négociables hors groupe
= VARIATION DE LA TRESORERIE PASSIF (e) 1 000
= FLUX LIE AU FINANCEMENT F  

– 13 000

(c)+(d)+(e) =
 

 

+

VARIATION DE LA TRESORERIE ACTIF

Variation des disponibilités

Variation des valeurs mobilières de placement

 

 

37 500

– 3 000

+ Variation des avances de trésorerie aux groupe et associés
= VARIATION DE LA TRESORERIE ACTIF A-I+F  

34 500

Explications relatives au tableau de flux

1 – Chiffre d’affaires hors taxes et autres produits d’exploitation

Chiffre d’affaires net 5 35 8  000
+ Subventions 39 000
+ Autres produits 20 000
– Escomptes accordés – 1 000
5 416 000

 

 

 

 

2 – Variation des créances clients et autres créances d’exploitation

Postes 2001 2002
Avances versées

Créances clients brutes

Effets escomptés non échus

Autres créances d’exploitation

Charges constatées d’avance

108 000

778 000

1 000

67 000

3 000

124 000

783 000

2000

77 000

6 000

Total 957 000 992 000
Variation = + 35 000

3 – Achats et autres charges d’exploitation

Achat de matières 1 226 000
+ Autres achats et charges externes 3 385 000
– Redevances de crédit bail – 21 000
+ Impôts et taxes 52 000
+ Charges de personnel 482 000
+ Autres charges 8 500
– Escomptes obtenus – 1 500
5 131 000

4 -Variation des dettes fournisseurs

Postes 2001 2002
Avances reçues

Dettes fournisseurs

Autres dettes d’exploitation

Produits constatés d’avance

 

142 000

900 000

260 000

1 500

148 000

961 000

233 500

1 000

Total 1 303 500 1 343 500
Variation =+ 40 000

5 – Flux liés aux opérations hors exploitation

Produits financiers de participation 7 500
+ Autres intérêts (13 500 – 1 500 escomptes) 12 000
+ Produits exceptionnels sur opération de gestion 19 500
– Charges exceptionnelles sur opération de gestion – 500
38 500

6 – Intérêts décaissés

Charges d’intérêt (21 000 – 1 000 escomptes) 20 000
Charges d’intérêt incluses dans la redevance de crédit bail 6 000
26 000

7 – Impôt sur les bénéfices décaissé

Impôt sur les bénéfices de l’exercice 81 000
+ Dette sur IS au 31/12/01 7 000
– Dette sur IS au 31/12/02 – 36 000
52 000

8 – Distribution mise en paiement (selon l’annexe) = 152 500

9 – Investissements d’exploitation

Les acquisitions d’immobilisations corporelles s’élèvent à 92 000 €. Cette somme comprend 5 000 € d’immobilisations en cours qui ont été virées dans les comptes 21. Il faut la retrancher.

Acquisitions d’immobilisations corporelles (92 000 – 5 000) 87 000
– Production immobilisée – 3 000
84 000
+ Investissement en crédit bail 9 000
93 000

10 – Participations et autres actifs immobilisés

31/12/01 Augmentation Diminution 31/12/02
Participations 2 000 31 000 33 000
Créances sur participations 149 000 61 000 -121 000 89 000
Autres immobilisations

financières

8 000 – 1 000 7 000

En conséquence :

Acquisitions de participations = 31 000 (par déduction)

Variation des autres actifs immobilisés = 61 000 – 121 000 – 1 000 = – 61 000

11 – Subventions d’investissement reçues : 5 000 (solde au bilan) + 500 (QSIVR) = 5 500

12 -Variation des dettes sur immobilisations : 59 000 – 54 000 = 5 000 (dégagement)

13 – Encaissement sur cession d’immobilisation

PCEA (selon le compte de résultat)               2 000

14 – Nouveaux emprunts

Emprunt souscrits 35 000
Nouveau contrat de location financement 9 000
44 000

15 – Remboursement d’emprunt

Emprunt remboursé 43 000 (291 000 + 35 000 – 283 000)
+ Amortissement du crédit bail 15 000 (21000 – 6 000)
58 000

16 – Effets escomptés non échus

2 000 – 1 000 = 1 000

17 – Disponibilités

291 000 – 253 500 = 37 500

18 – Valeurs mobilières de placement

65 000 – 68 000 = – 3 000

2 – Intérêt du flux de trésorerie interne

Le flux de trésorerie interne constitue le concept central du tableau de flux de la CDB. Il correspond à l’ensemble des encaissements nets résultant de toutes les opérations qui ne figurent pas dans les flux d’investissements et de financement, après rémunération des actionnaires.

Le flux de trésorerie interne renseigne sur le degré de maîtrise de la trésorerie et sur la cohérence des politiques suivies. Il prend en compte les décaissements liés à la rémunération de tous les acteurs et partenaires de l’entreprise :

–      fournisseurs (achats et autres charges externes …),

–      personnel (salaires et participation),

–      banques (intérêts),

–      actionnaires (dividendes).

Il permet de ce fait d’apprécier la flexibilité financière, et informe sur le risque de défaillance.
Le flux de trésorerie interne analysé sur moyenne période renseigne sur la cohérence des différentes politiques suivies au sein de l’entreprise (politique d’investissement, de financement et de distribution).

3 – Commentaire du tableau de flux élaboré

Le flux de trésorerie d’exploitation (FTE) est relativement faible par rapport au chiffre  d’affaires hors taxes car il représente environ 5,4 % du CA. Les encaissements d’exploitation  sont importants mais utilisés en quasi totalité au règlement des charges d’exploitation. C’est la caractéristique des entreprises qui font énormément appel aux entreprises extérieures pour la  réalisation de leur production. Les variations de besoin en fonds de roulement sont quasiment marginales. Le flux de trésorerie interne ne représente que 33,8 % du flux de trésorerie d’exploitation, ce qui montre que la société FLEURY n’a pas une excellente maîtrise de ses
flux de trésorerie. Toutefois, il convient de noter que ce sont les associés qui sont les principaux bénéficiaires des flux de répartition (52,6 % du FTE).

Le flux de trésorerie interne couvre largement les flux liés à l’investissement. Pourtant,  l’entreprise a procédé à des investissements importants durant l’exercice. Ces investissements concernent principalement l’exploitation et les immobilisations financières pour le reste.

Le financement des investissements est assuré en partie par la diminution du poste « Créances rattachées à des participations ». Le surplus du flux de trésorerie interne par rapport au flux lié  à l’investissement a permis à l’entreprise de se désendetter et d’améliorer sa trésorerie active qui a progressé de 34 500 €. La situation financière a donc évolué favorablement en 2002  pour la société.

4 – Citer trois différences entre la méthode utilisée par la Centrale de bilans pour évaluer le flux de trésorerie interne et celle utilisée par l’Ordre des Experts comptables pour évaluer le flux de trésorerie généré par l’activité.

1. A la différence du tableau de flux de trésorerie de l’Ordre des Experts comptables, la centrale des bilans propose de déterminer la « trésorerie générée par l’activité » selon une méthode directe. Celle-ci consiste à évaluer le flux de trésorerie en diminuant les produits encaissés des charges décaissées alors que la méthode indirecte consiste à éliminer d’un résultat les éléments sans incidence sur la trésorerie.

2. Le retraitement du crédit bail est nécessairement pris en compte par la CDB, alors qu’il n’est pas effectué pour l’OEC (sauf tableau des flux de trésorerie élaboré sur des comptes consolidés).

3. Les distributions de dividendes interviennent dans les flux de financement pour l’OEC,

alors qu’elles sont considérés comme un élément de la répartition des flux de revenus pour la CDB.

4. Le traitement des effets escomptés non échus et des créances cédées.

5. Le traitement des transferts de charges au compte de «Charges à répartir ».

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