HYDROGEOLOGIQUE DE L’AQUIFERE DU CONTINENTAL TERMINAL

HYDROGEOLOGIQUE DE L’AQUIFERE DU CONTINENTAL TERMINAL

Climatologie

Mécanismes généraux du climat

Ce sont les anticyclones des Açores, de Sainte Hélène et du Sahara et la ceinture des basses pressions équatoriales, qui contrôlent l’ensemble des mécanismes généraux du climat en Afrique de l’Ouest (Dacosta, 1989). L’anticyclone des Açores est situé dans l’Atlantique nord, la pression qui y varie de 1020 à 1025 Hpa, en fait un centre d’action permanent. L’anticyclone de Sainte Hélène est situé au sud, où la pression varie de1018 à 1021 Hpa. Sa proximité de l’équateur et son parcours océanique en font également un centre d’action important. L’anticyclone sud libyen, sa pression est variable et en été il est remplacé dans les basses couches par une dépression thermique qui constitue un centre d’appel du flux provenant de Sainte Hélène. En ces zones de hautes pressions se développe, une ceinture de basse pression où convergent les masses d’air des différents anticyclones, c’est la zone intertropicale de convergence ou front intertropical (FIT) qui se déplace de part et d’autre de l’équateur.

Analyse des différents paramètres climatiques

Les paramètres climatiques jouent un rôle important dans les transferts hydriques en zones déficitaires et seront analysés à partir des données recueillies aux stations météorologiques d’Akjoujt et de Nouakchott par les services de la météorologie nationale de 1970 à 2004. 

Pluviométrie

a)- Pluviométrie moyenne mensuelle L’analyse de la variation saisonnière de la pluviométrie (Figure 2) montre que les précipitations sont essentiellement groupées sur une période de cinq mois (juillet à novembre) dans l’année. En dehors de cette période, il existe des pluies sporadiques et, généralement provoquées par des phénomènes aléatoires, tels les remontées d’air chaud tropical qui induisent la formation de nébulosité pouvant être à l’origine des pluies hors hivernage ou « Heug » (Ndiaye, 1978 in Faye, 1983). Deux saisons sont observées dans le secteur d’étude : – une longue saison sèche marquée par la rareté des précipitations et des températures très élevées qui jouent un grand rôle dans l’évaporation ; – une courte saison humide pluvieuse au cours de laquelle les pluies se produisent sous forme d’averses parfois violentes, on note également une diminution considérable des températures durant cette saison. A Akjoujt comme à Nouakchott, le mois de septembre est le plus pluvieux. C’est ainsi que la moyenne mensuelle de la hauteur pluviométrique enregistrée à ce mois est de 23 mm à Akjoujt et de 34 mm à Nouakchott. L’analyse des enregistrements sur les deux stations, permet de dire que pluviométrie diminue de l’océan vers le continent. b)- Pluviométrie annuelle L’évolution interannuelle de la pluviométrie enregistrée aux stations d’Akjoujt et de Nouakchott, montre une courbe dont l’allure est plus ou moins cyclique (Figure 3). Ceci montre une certaine régularité de ce paramètre en fonction du temps. En plus de l’évolution interannuelle de la pluviométrie, nous avons également représenté pour la station d’akjoujt l’écart pluviométrique annuelle sur une période de trente huit ans, (fig.3) on constate une période (d’années) déficitaires de 1970 à1986, cette période est communément appelée la sécheresse des années soixante dix.  Cependant le nombre d’année ayant une pluviométrie annuelle inférieure à la moyenne interannuelle (57.7mm) est plus important en cette station d’Akjoujt . A partir de 1999 le taux de pluviosité est supérieur à la moyenne pluviométrique annuelle.

Température

La température de l’air est un paramètre climatique très important, qui constitue le moteur essentiel des échanges d’eau entre l’air et la surface du sol. Les moyennes mensuelles augmentent de janvier à mai. Les températures les plus élevées sont enregistrées pendant les mois d’avril, mai et juin avec un maximum de 35°C au mois de juin (Fig. 4). On note ensuite une légère diminution de juin à septembre. En octobre, survient une faible augmentation suivie d’une baisse significative de novembre à février (t < 25°C). C’est ainsi qu’on a un régime thermique avec deux maxima absolu en juin et en octobre. D’après les données de la température, les mois de mai, juin et octobre sont les mois les plus chauds de l’année avec des températures moyennes mensuelles qui varient de 34 à 35 °C.

Evaporation

L’évaporation et l’évapotranspiration correspondent à des phénomènes de perte d’eau sous forme de vapeur. L’évaporation dépend essentiellement de la température, mais aussi du vent et de l’humidité atmosphérique par des relations plus complexes. L’évaporation aux stations d’Akjoujt et de Nouakchott a été mesurée à l’évaporomètre Piche et les courbes des moyennes mensuelles de la période allant de 1970 à 2004 sont portées sur la figure 5. Au niveau de cette figure, les deux courbes présentent pratiquement la même allure. On note une augmentation de l’évaporation de janvier à mars suivie d’une baisse d’avril à août. Proportionnellement à la température, l’évaporation de Piche est moins forte en saison pluvieuse qu’en saison sèche. Cela montre que ces deux paramètres évoluent dans le sens inverse.

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