L’ approche Xweb

L’ approche Xweb

Les premiers travaux réalisés dans le domaine avaient pour but de résoudre les problèmes liés aux systèmes hypermédias. Il s’agissait de trouver des méthodologies adaptées à ce type d’applications qui ont des spécificités par rapport aux applications traditionnelles. Toutes ces méthodologies sont fondées sur la séparation entre l’analyse du domaine, la spécification de l’espace navigationnel et la conception de l’interface utilisateur. Les solutions proposées dans ces travaux peuvent être adaptées au contexte du Web et ont inspiré la plupart des travaux menés pour la conception d’applications Web. En plus des problèmes liés au contexte hypermédia, d’autres problèmes liés à la spécificité du Web se posent au concepteur d’application Web : intégration de données de sources diverses, interopérabilité, nature dynamique du Web, nécessité de couplage avec des SGBD, etc. C’est dans ce cadre que plusieurs systèmes ont vu le jour. On peut citer Strudel[7], Araneus[11], WebML[4]. Cependant, ils utilisent une approche virtuelle et ne sont pas très adaptés à certains types d’application comme les systèmes d’information environnementaux qui présentent la spécificité de ne pas nécessiter une mise à jour régulière de leurs données. En effet, la réalisation de ce type d’applications nécessite plus des solutions permettant la construction de bases d’information exploitables à travers le Web que de solutions de médiation.

Par ailleurs, les avantages offerts par le langage XML comme format de représentation et d’échange de données sur le Web font de ce standard un outil incontournable pour la réalisation de systèmes d’information pour le Web. Il faut dire que cela offre de nombreux avantages[20]. D’abord, XML permet une représentation naturelle de données provenant de n’importe quelle source. Il offre la possibilité de développer des adaptateurs permettant de transformer toute donnée source ayant un format quelconque en XML. Ensuite, XML facilite l’interopérabilité entre les différents composants d’un système d’intégration en offrant une syntaxe de données standard.

Le modèle structurel

Le problème de la transformation (ou mapping) des données issues de bases de données relationnelles en documents XML a donné lieu à quelques outils dont DB2XML [15], PLSXML [12] et XML-DBMS [3]. Ces trois systèmes sont des packages Java et ont adopté la même approche : ils utilisent une technique de mapping très simple basée sur le DOM (Document Object Model) [18]. Le problème des clés étrangères n’est pas abordé, ce qui implique une redondance d’informations dans le document obtenu. La structure de ce document est une structure d’arbre et non de graphe orienté comme celle que nous avons proposée (Fig. 2).XML autorise l’utilisation des types spéciaux d’attributs pour traduire la notion de graphe : un élément peut avoir un attribut de type ID dont la valeur fournit un identificateur unique qui peut être référencé par des attributs de type IDREF ou IDREFS à partir d’autres éléments. Notre modèle de données supporte les attributs IDREF(s) et permet donc de représenter les données XML par un graphe orienté et étiqueté : les attributs IDREF(s) implémentent les associations du modèle E/A.

Le modèle médiatique

Le résultat de l’algorithme est une collection d’unités médiatiques, essentiellement des unités médiatiques de type « Xobjet » et « unités pages ». Pour construire les pages Web du site à partir de la base médiatique, il reste à associer une forme médiatique à chaque unité médiatique. Cela peut se faire en utilisant des feuilles de style (CSS ou XSL) ou même en manipulant directement les documents XML contenant les U.M. à l’aide d’un éditeur WYSIWYG. Début Ouvrir en écriture le fichier (nommé F) dans lequel sera créé l’UM de type «unité page» / * le nom physique est déterminé à partir de la balise id et du catalogue */ Pour chaque noeud fils (nommé nd_fils) de la racine de l’arbre Faire Traiter_Noeud (nd_fils, F) Fin Pour Fin Procédure Traiter_Noeud ( nd : Noeud, F : Fichier ) Debut Selon le type de nd Cas « Texte » : insérer le texte dans le fichier F Cas « Image » : trouver le nom physique du fichier image à partir du catalogue l’insérer dans le fichier F Cas « Lien » : trouver le nom physique de l’URL à partir du catalogue créer un lien référentiel vers cette URL dans le fichier F Cas « Xobjet » : exécuter la vue insérer le résultat dans le fichier F Cas « contexte simple » : exécuter la vue en déduire les Xobjets et un index insérer l’index dans le fichier F créer un fichier pour chaque Xobjet Cas « contexte composé » : /* version simplifiée : seules 2 vues sont considérées ! */ exécuter la 1ère vue créer un index principal à partir de la 1ère vue et l’insérer dans le fichier F Pour chaque élément de l’index principal exécuter la 2ième vue conditionnellement à cet élément en déduire les Xobjets et un index secondaire créer un fichier pour l’index secondaire créer un fichier pour chaque Xobjet Fin .

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