La portée de la mise en place d’une nouvelle stratégie rizicole

MONOGRAPHIE DE LA REGION ALAOTRA MANGORO

La région Alaotra Mangoro est l’une des 22 régions qui existent à Madagascar. Cette région est une région à vocation agricole et la production du riz prend une place très importante compte tenu de l’existence des grandes surfaces cultivables, du Lac Alaotra et de la multiplicité des infrastructures hydro agricoles (barrages de retenue et barrages de dérivation). Elle est très connue, parmi les 22 régions de Madagascar, en matière de production rizicole et peut approvisionner les autres régions ou les autres villes qui n’arrivent pas à assurer leurs autoconsommations en filière riz. Pour la constitution de notre étude, nous allons voir en premier lieu la généralité du terrain et sa spécificité.

SITUATION HISTORIQUE DE LA REGION ALAOTRA MANGORO

L’étymologie et la toponymie constituent des clés pour appréhender l’histoire de l’installation des premiers habitants de la région. Avant de parler des hommes qui ont peuplé ce bassin lacustre, on s’intéresse tout d’abord à son nom. La région Alaotra Mangoro est la fusion des deux anciennes régions Alaotra et Mangoro (découpage fixé en 1995 Selon la loi N°94-001 du 26 Avril 1995). Elle est créée suite au nouveau découpage territorial suivant la loi N°2004-001 du 17 juin 2004.
Historiquement, Alaotra vient du grand lac Alaotra, situé au milieu des Districts
d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola (le plus grand lac de Madagascar) tandis que
Mangoro est le nom de la rivière principale traversant Moramanga et Anosibe An’Ala. Le mot
« Alaotra » vient du mot Indonésien « laut » ou « laot » qui signifie « mer » ou « grand lac »,
l’origine géographique de l’étymologie (la langue malgache se rapproche des langues du Sud Est Asiatique) que sa signification (à rapprocher de ce grand lac), confirment l’idée que ce
bassin a été un des points de chute des premiers habitants de Madagascar (venus du NordOuest de la grande île et de la côte est), les vazimba, dont plusieurs s’accordent à dire que les
Sihanaka pourraient être leurs descendants.
La région Alaotra Mangoro est l’une des 22 régions de Madagascar, situé dans la partie
Nord-est de l’ile. Elle est divisée en 5 districts, 79 communes et 719 Fokontany :
 District d’Ambatondrazaka : 20 communes dont 1 commune urbaine et 174 Fokontany
 District d’Amparafaravola : 20 communes et 216 Fokontany
 District d’Andilamena : 8 communes dont 59 Fokontany
 District AnosibeAn’ala : 10 communes et 96 Fokontany
 District Moramanga : 20 communes dont 1 commune urbaine et 174 Fokontany

DEMOGRAPHIE ET LE NIVEAU D’INSTRUCTION DE LA POPULATION

Dans ce paragraphe, nous allons essayer d’analyser le nombre total de la population dans la région et on va voir aussi le niveau d’instruction des gens par rapport à cette totalité de la population.

Démographie

Maintenant, nous allons voir en premier lieu, la totalité de la population dans la région et on va le distinguer le nombre de la population à chaque district de la région Alaotra Mangoro.

Effectif de la population

La région Alaotra Mangoro compte une population totale d’environ 1 173 581 habitants dans une superficie de 33 441km2 dont la densité vaut 35,09Hab/km2. Cette densité est légèrement supérieure à la densité nationale qui est de 32,94Hab/km2. La répartition par district est indiquée par le tableau suivant.

Les activités principales

Les activités principales des ménages, par ordre d’importance, sont l’agriculture ou plus précisément la riziculture, l’élevage, l’exploitation forestière, la pêche, l’artisanat, les activités commerciales et industrielles, et les autres activités professionnelles publiques et privées. Il faut cependant remarquer que pour subvenir aux besoins surtout pendant la période soudure, la majorité des ménages pratiquent de petites activités commerciales. La population est en majeure partie composée d’agriculteurs spécialisés en riziculture irriguée pour les zones de plaines et Tavy pour les zones forestières. On a remarqué que la proportion des ménages agricoles de la région est de 77,3% par rapport à l’ensemble. Et la proportion des ménages cultivateurs de riz est de 72,2% des ménages, soit 93,7% des ménages agricoles.

Niveau d’instruction de la population

A cette fois-ci nous allons voir sous une forme d’un tableau, le niveau d’instruction de la population de la région Alaotra Mangoro et on va le commenter et discuter ce chiffre. Tableau 0.3: Taux d’alphabétisation des individus âgés de 15ans et plus, selon le milieu et selon le genre. Unité

MILIEU PHYSIQUES

Relief

Dans l’ensemble, la région Alaotra Mangoro est implantée entre « la falaise de l’Angavo » à l’Ouest et « la falaise Betsimisaraka » à l’Est. Elle se présente ainsi comme une cuvette surmontée par des escarpements de montagnes. Les marais ou zetra et les eaux libres comme le lac Alaotra et le lac Antsomangana se forment dans les plaines. Les bassins versants sont formés par des massifs latéritiques très friables, siège d’important phénomène d’érosion avec de multitudes formation de « lavaka ».

Sols

Concernant les bassins versants de l’Alaotra, les études pédologiques montrent que les sols sont de type ferralitique et caractérisés par la présence en surface d’un e couche latéritique d’épaisseurs variables (10 à 50cm selon les endroits) reposant sur une roche mère en décomposition et sans aucune cohésion. Ces sols sont particulièrement sensibles et favorables à l’érosion en lavaka dès que la couche protectrice de l’horizon d’altération est décapée par quelque moyen que ce soit.
Dans le district d’Andilamena :
– Sol ferralitique rouge sur les hautes terres (cultures sèches) ;
– Sol ferralitique noir dans le bas fond réservé pour la riziculture et les cultures maraîchères.
Dans les districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola, de Moramanga et d’Anosibe An’Ala : alluvions lacustres modernes et sols marais (bas fond) formés par des alluvions transportées par les cours d’eaux, constitués par des limons et des tourbes, donnant des sols hydro morphes réservés à la riziculture pouvant recevoir diverses cultures vivrières. Dans les plaines, les sols hydro morphes moyennement organiques sont des sols à texture très argileuse fine, apte à la riziculture ; et les sols hydro morphes tourbeux ayant une aptitude moyenne pour la riziculture inondée et pour l’agriculture de contre-saison sans irrigation. Sur les glacisplaines, les sols hydro morphes minéraux restent à la riziculture inondée.

Climat

La région est caractérisée par un climat tropical chaud et humide, avec l’influence de l’alizé toute l’année et des températures moyennes comprises entre 18 et 24°C.
Dans la cuvette de l’Alaotra :
– D’avril à septembre, une saison fraîche et sèche avec quelques pluies fines ;
– D’octobre à mars, une saison chaude et pluvieuse ; la pluviométrie annuelle étant de 1 000mm à 1 200mm à raison de 100jours de pluie par an.
L’irrégularité des pluies, avec 20 à 30jours secs après les premières pluies d’octobre, y est préjudiciable aux cultures. La maitrise de l’eau ainsi que les moyens de production constituent pour les agriculteurs un enjeu majeur. Cette sécheresse en début de saison peut être fatale pour l’agriculture et entraîner une forte pression de pêche effrénée sur le lac.
Pour le haut Mangoro et Moramanga, le nombre de mois biologiquement secs est inférieur à deux et les précipitations moyennes annuelles y sont de 1500 à 2000mm.

Hydrographie

Les cours d’eau

Les cours d’eau sont en grande partie coupés par des chutes et des rapides dangereuses et donc non navigables. Le débit des eaux est fortement lié à la pluviométrie et les rivières réagissent vite à celle-ci. Du fait des phénomènes d’érosion très intenses au niveau des bassins de la partie Nord de la région (Ambatondrazaka, Amparafaravola et Andilamena), les cours d’eau y sont caractérisés par d’importants transports solides.

Les lacs et les marais

Les lacs les plus importants sont le lac Alaotra et le lac Antsomangana d’Andilamena. Signalons aussi le complexe marais de Torotorofotsy à 15km au Nord-est de Moramanga, inscrit comme site RAMSAR et célèbre pour ses grenouilles dorées.

TOPONYMIE ET HISTORIQUE DE LA COMMUNE URBAINE AMBATONDRAZAKA

Toponymie

Du point de vue étymologique, Ambatondrazaka est composé de deux mots : « vato » qui signifie pierre en malgache, et Razaka. Ce nom fait directement référence au serment de Razaka.

Historique

Selon la tradition orale, Ambatondrazaka a été fondée par Randriambololona et ses trois enfants : Raseheno, Ramiangaly, et Razaka. Ils s’y établirent vers la fin du XVIII e siècle.
La ville doit son nom à Razaka qui, sans prospérité, a adopté les enfants de ses deux sœurs en prêtant serment devant une pierre levée (en malgache « Vato ») à Andohatanjona. Une reconstitution de cette pierre levée a été élevée sur le même endroit en 1976. Mais Ambatondrazaka ne commence à figurer dans l’histoire que vers le début du XIX e siècle, avec la conquête du pays Sihanaka en 1823, par Radama I er , roi d’Émyrne. La ville a été ensuite choisie pour devenir le chef-lieu de la province nouvellement créée et a été placée sous la direction d’un gouverneur, qui a établi sa résidence sur le site originel de la ville, le hameau Andohatanjona (Nord-Est de l’agglomération actuelle). Le pouvoir royal merina y a également construit un palais (Rova) (à l’emplacement de l’actuelle prison) et y a déposé un sampy (fétiche traditionnel) pour marquer son autorité. Andohatanjona devint le quartier administratif, à partir duquel la ville s’est étendue par la suite.
Les quartiers actuels d’Atsimondrova, Avaradrova-Est et Avaratra (Nord) forment le noyau urbain de la commune.

SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE URBAINE AMBATONDRAZAKA

La ville d’Ambatondrazaka se trouve dans la région du lac Alaotra, vaste plaine rizicole située au Nord Est de la capitale. De petites collines ou tanety entourent cette plaine. Des phénomènes d’érosion (dus notamment à une déforestation massive) forment des lavaka, déchirant leur flanc. Les conséquences environnementales sont nombreuses : ensablement des rizières, diminution du niveau du lac et donc des ressources halieutiques…
La ville d’Ambatondrazaka est schématisée géographiquement en une figure de « t » géométrique, divisée en deux zones distinctes. La première qui est située sur une hauteur constituant le pied de la ville et surtout la plus ancienne car elle renferme les premières structures d’une ville dans les années soixante, voire pendant la colonisation – en 2010, la ville avait rendu hommage aux anciens magistrats de la ville et les 50 années d’appellation « commune urbaine »- ,la seconde zone composée par les aires d’habitation récentes des années 1980-90, considérée comme une zone d’immigration des populations environnantes, montrant la tige de la lettre. En saison pluvieuse, elle subit la montée des eaux mais ne risque pas l’inondation comme celle qui avait ravagé les habitations autour du plus grand lac de Madagascar, le lac Alaotra en 1959. Source: Revue de géographie Université de Madagascar juillet 1976. Avant les années 1980, de l’ère socialiste du régime Ratsiraka, -lire Livre Rouge de Didier Ratsiraka, Ministère de l’Art de la Culture Révolutionnaire MACR- la ville avait son propre cinéma populaire -sur la place publique- pour éduquer les plus jeunes, en dehors des salles payantes, une piscine municipale fréquentée par beaucoup de gens de la ville et même des étrangers. À l’époque, nombreux furent les athlètes qui pouvaient s’entraîner dans les stades communaux mais aux normes acceptables, traduisant les meilleurs sprinters de l’époque comme les Ranjivason J.T.l’actuel ancien ministre, originaire de la région, les Lalabe célèbre goalkeeper de l’équipe nationale des années 1970, ou encore la furia des voromahery qui faisait trembler les cheminots UASC et les collégiens du St Michel- et bien d’autres encore. Tout le monde pouvait profiter de l’ambulance de la commune urbaine pour aller vers un hôpital plus ou moins équipé. Plusieurs membres de l’élite malgache furent originaires de cette ville ou du moins y avaient vécu pour une scolarité ou autre motif, pour ne citer que le défunt chef de province de Tamatave, feu Ranohavimanana Norbert dont le lycée de ville arbore son nom. Actuellement, la situation avait changé et malheureusement la ville compte actuellement plus de bistrots, bars et épi-bars, où la jeunesse se vautrait allègrement dans l’alcoolisme et se vend dans la prostitution dans les coins et recoins de la ville. Un plan d’urbanisme est élaboré en 2010 par la commune urbaine d’Ambatondrazaka, mais son exécution dépend largement des disponibilités financières de l’administration de la ville dont le jeune maire est un avocat formé à l’université de Madagascar.

LES FONCTIONS DE LA POPUPLATION DANS LA COMMUNEURBAINE AMBATONDRAZAKA

Fonctions tertiaires

A Ambatondrazaka, les fonctions de transport se développent de plus en plus: la voie ferrée qui relie la ville à la capitale, Tananarive, est ouverte, les trains de marchandises fonctionnent, qui répond aux besoins des paysans pour la facilité des marchandises. La ville dispose d’un aéroport doté d’une piste d’atterrissage. Il n’accueille pas de vols réguliers.
Le commerce est marqué pour l’essentiel par les activités de collecte des produits de l’agriculture et de leur exportation hors de la région. Ces activités ont une extension limitée, qui est loin d’être régionale, comme on pourrait le penser. On retrouve une activité de commerce dans l’autre sens, qui achemine les produits manufacturés et autres marchandises, intrants agricoles et vétérinaires. Les institutions financières se rattachent à ces activités.
Ambatondrazaka a une fonction administrative, liée à sa fonction de chef-lieu régional.
On trouve à Ambatondrazaka toutes les représentations déconcentrées des ministères. C’est la fonction principale d’Ambatondrazaka.
Les fonctions de police et de défense sont également représentées : il y a un commissariat de police et la gendarmerie est représentée par un Etat-Major groupement de gendarmerie, une compagnie et un peloton mobile.

POPULATION ET DEMOGRAPHIE

Ambatondrazaka comptait 105188 habitants en 2017, et sa croissance démographique est d’environ 3 % par an.

Evolution démographique

Selon le PCD (plan communale de développement) de la commune urbaine d’Ambatondrazaka l’évolution de la population passe de 96107 habitants en 2013 à 105188 habitants en 2017. On constate donc une augmentation continue de la population. Les nombres parlent d’elles-mêmes ; en 2014 il y a 98377 habitants, en 2015 : 100647 habitants et en 2016 on compte 102918 habitants.

APPROCHE THEORIQUE DE LA RECHERCHE

Dans ce chapitre, nous allons apporter des quelques définitions comme des explications des concepts. A Madagascar, l’Agriculture a une grande place dans le domaine de développement. C’est très important de faire une analyse pour améliorer l’agriculture à Madagascar, c’est pour cette raison que nous allons voir le point de vue de quelques auteurs sur le surplus agricole.

DEFINITIONS DE QUELQUES CONCEPTS CLEFS

Développement des techniques : développement de variétés de semences, engrais, développement des itinéraires techniques.
Surplus Agricole : ce qui est en excès, ce qui est inutilisé économie, augmentation de la productivité.
Développement Agricole : processus général de la transformation de l’Agriculture, ensemble des projets destinés à infléchir le développement agricole.
Pays protectionnismes : un Pays qui a une politique économique interventionniste, pour protéger l’économie contre la concurrence étrangère, notamment celle des pays mercantilismes (le mercantiliste consiste à accumuler le plus d’excédent commercial vis-à-vis d’autres pays).

LE ROLE DE L’AGRICULTURE SUR LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT

Le secteur agricole ou l’agriculture est le secteur moteur de la croissance et du développement d’un pays. Si on veut avoir la croissance économique, il faut développer l’agriculture ou le secteur agricole en tant que secteur moteur de l’économie. La plupart des pays développés sont des pays protectionnismes en matière de production agricole. En effet, l’agriculture est un élément majeur pour la modification et l’amélioration de la structuration de l’économie de Madagascar. Alors, une fois que la crise politique de Madagascar sera résolue, il est nécessaire d’accroitre la subvention pour l’agriculture afin d’améliorer petit à petit le système de production agricole, en vue d’atteindre l’objectif de développement. De plus, l’industrialisation d’un pays développé comme Madagascar demande beaucoup plus d’une amélioration du secteur agricole. Ainsi, l’accroissement de volume de production agricole constitue un moyen de lancement de la croissance qui fournit après les forces motrices du développement. L’importance du surplus agricole se présente donc comme une condition de la croissance.

LE SURPLUS AGRICOLE SELON N.BOUKHARINE ET E.PREOBRAJENSKY

Il y a controverse entre N.Boukharine et E.Preobrajensky sur ce point :
 Pour N.Boukharine, un auteur intellectuel, révolutionnaire et homme politique soviétique ; membres des bolcheviks puis du parti communiste soviétique : il faut qu’il y ait le prix équilibré entre l’agriculture et l’industrie afin de ne pas nuire au développement agricole.
Pour lui, l’agriculture joue le rôle le plus important sur l’économie puisqu’il nous fournit les produits agricoles surtout les produits alimentaires. En d’autre terme, il faut qu’il y ait articulation entre le secteur agricole et le secteur industriel, car le développement de secteur agricole engendre le développement de secteur industriel. Le transfert de l’excédent de main d’œuvre (carburant de la croissance économique) procure le surplus agricole qui se transforme en surplus économique. Pour développer le secteur agricole, on a besoin : d’accumulation primitive de capital physique, de préservation de la biodiversité (secteur clé de la sécurité alimentaire) et d’accumulation de capital humain (stock de connaissance technique), pour améliorer de façon continue la productivité agricole. On parle donc de multifonctionnalité en agriculture. Sur cette dernière, l’activité agricole assure simultanément des fonctions économiques, sociales et environnementales.
 Pour E.Preobrajensky ; un militaire Soviétique, écrivain et journaliste Russe, auteur de livre sur le KGB. Il a dit qu’il faut que le prix de bien industriel soit fixé de façon fortement élevée pour permettre la mécanisation du secteur agricole. Selon lui, le développement de secteur industriel d’abord, puis on peut développer après le secteur agricole. Le prix de marché international doit être équilibré ; il faut améliorer la relation du Madagascar avec des pays étrangers pour assurer la vente des produits d’exportation. Cette considération est contraire à Boukharine. Car pour Boukharine, on a besoin de développer d’abord le secteur agricole et après on peut développer le secteur industriel.
En face de tout cela, pour avoir le surplus agricole, il convient de transformer l’agriculture traditionnelle ou paysanne à l’agriculture de plantation moderne. Car l’agriculture paysan ne ne produit pas de surplus et ne peut pas financer le secteur industriel en matières premières. Cela signifie que si on veut arriver au développement, il est nécessaire de transformer les structures productives, c’est-à-dire le passage de l’agriculture de subsistance à l’agriculture du marché est indispensable. Il s’agit de passage d’une agriculture extensive à une agriculture intensive. Les moyens de production pour faire face à cette agriculture intensive doivent être de plus en plus perfectionnés. Dans ce cas, on parle de réforme agraire qui est la transformation structurelle à travers l’expression d’une volonté politique des exploitants. Il faut avoir une formation scientifique sur la notion de l’agriculture : notion de réforme agraire. Toutefois, la réforme agraire doit être accompagnée par toute série de services fournis par l’Etat afin de faciliter le développement rural : facilitation d’accès au crédit, formation aux nouvelles techniques, assistance aux paysans, développement des infrastructures publiques. Pour avoir un développement d’un pays, l’épanouissement du secteur agricole est très important, car ce dernier est la source du développement économique. Nous avons vu que le point de vue de chaque auteur, comme N.Boukharine et E.Preobrajensky à sa propre avis sur le surplus agricole. Maintenant, nous allons parler la méthodologie pour la constitution de ce rapport.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MONOGRAPHIE DE LA REGION ALAOTRA MANGORO ET CADRAGE THEORIQUE
CHAPITRE I. Monographie de la Région Alaotra Mangoro
CHAPITRE II. Approche Théorique de la recherche
CHAPITRE III. Méthodologie et outil de la recherche
PARTIE II : LA PORTEE DE LA MISE EN PLACE D’UNE NOUVELLE STRATEGIE RIZICOLE
CHAPITRE IV. Organisation paysanne et diffusion de nouvelle technique rizicole
CHAPITRE V. Le projet PAPRIZ, nouvelle stratégie et technique rizicole
CHAPITRE VI. Utilisation de nouvelle stratégie et augmentation des rendements rizicoles
CHAPITRE VII. Principales activités du projet PAPRIZ à prioriser pour augmenter les rendements rizicoles
PARTIE III : ANALYSE ET PROPOSITIONS DE SOLUTION POUR L’AMELIORATION DU RENDEMENT RIZICOLE
CHAPITRE VIII. Analyse de situation
CHAPITRE IX. Proposition de solution pour l’amélioration du rendement rizicole
CONCLUSION GENERALE

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