La prise en charge sanitaire

GENERALITES

L’éradication de la pauvreté est l’un des principaux objectifs de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, qui a eu lieu à Rio de Janeiro du 20 au 22 juin 2012 . La pauvreté dans le monde est de plus en plus perçue comme un fléau économique et social grave pour ceux qu’elle touche directement. La pauvreté continue à mettre en danger les populations de la planète. Le monde compte plus de pauvres qu’il y a cinquante ans . Cette précarité est un facteur potentiel majeur de déstabilisation politique à l’échelle d’un pays voire du monde. Elle est inhérente dans toute société et touche les pays développés ainsi que dans les pays en développement. En fait, elle détruit les aspirations légitimes de milliers de personnes en limitant leurs capacités à prendre une part active au développement d’une communauté, que ce soit au niveau local, régional, provincial, national ou international. En matière de santé, les pays nécessiteux n’ont pas les moyens de réaliser d’aussi bons résultats que les pays plus riches et, à l’intérieur d’un même pays, ils se portent moins bien que les riches. Pauvreté et mauvaise santé vont de pair. Cette association révèle un lien de causalité à double sens : la pauvreté est un acteur principal de la mauvaise santé et la mauvaise santé entretient la pauvreté. Les inégalités en matière de santé s’exercent presque toujours au détriment des pauvres: ceux-ci ont tendance à mourir plus tôt et à présenter des niveaux de morbidité plus élevés que les plus riches .

PRESENTATION DE L’HUJRB 

Le CHU/HUJRB fait partie des hôpitaux publics. Il se situe au niveau supérieur de la pyramide de système de santé (MSP. Politique Nationale de Santé, 2005) et se classe parmi les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU). De ce fait, les CHU constituent la structure de référence nationale en matière de prise en charge des malades et en matière de formations et de recherches en santé.

MONOGRAPHIE ET HISTORIQUE DU CHU/HUJRB 

Le CHU/HUJRB se situe à Mahamasina dans le IVème arrondissement d’Antananarivo. Il occupe une superficie de 4 hectares environ et est situé sur le flanc nord d’Ambohijanahary dans la partie Sud d’Antananarivo.

Il a été fondé en 1921, selon un système pavillonnaire et achevé en 1926. Cet hôpital est l’un des plus grands centre de référence de Madagascar depuis la colonisation jusqu’à nos jours. Le premier bâtiment hospitalier a été inauguré le 28 Septembre 1928 et il commença à fonctionner à la date à laquelle l’Ecole de Médecine d’Antananarivo qui était à Ankadinandriana a été transférée à Befelatanana. Pendant la période coloniale, il portait le nom d’Hôpital Indigène et après l’indépendance, il était nommé Hôpital Principal de Befelatanana. Rénové en 1978, il prenait le nom d’Hôpital Général de Befelatanana. En 2003, il portait le nom de CHU/HUJRB. Le nombre de lits actuel est de 443. Le nom Befelatanana provenait d’un grand arbre nommé « Befelatanana » planté dans l’enceinte de l’hôpital. Nous pouvons le voir à l’entrée de l’établissement le sépulcre du donateur du terrain. D’après certains sages d’Antananarivo, nul n’a pas pu enlever ce tombeau. Chaque fois, qu’on fait venir un engin pour le détruire, des problèmes de panne survenaient toujours.

PRESENTATION DE L’APPD

HISTORIQUE DU SERVICE SOCIAL 

Le service social du CHU/HUJRB a vu le jour en 1975. Entre les années 1975 et 1984 les attributions du service étaient l’EVASA (Evacuation sanitaire) qui procurait des soins gratuits pour les patients des provinces qui ne pouvaient pas être traités dans leurs localités. A cette époque, deux infirmières visiteuses étaient en  charge du service social. C’est seulement en 1981 que la première assistante sociale est arrivée dans le service. Elles s’occupaient des patients, des papiers administratifs, et de leurs billets de retour pour le rapatriement ou pour le transfert du corps en cas de décès. Au cours des années 1984 et 1986, deux changements ont bouleversé la nature du service. L’un concerne l’achèvement de l’hôpital chirurgie d’Ampefiloha (HJR) et l’autre la réduction du budget de l’Etat pour le service social. En plus de cela, le taux des personnes en difficultés a augmenté. Les crises que le pays ont rencontrées pendant ces trois dernières décennies ont engendrées la naissance d’une couche sociale très vulnérable ; vivant sous le seuil de la pauvreté connu sous le nom de 4-mis. Depuis, le service s’occupe d’eux en cas d’hospitalisation. . En 1997, le Ministère a prononcé un Arrêté sur le Fond d’Equité. De 1999 à nos jours, la mission de l’A.P.P.D est de prendre en charge les malades nécessiteux et de leur offrir un accompagnement psycho-social. Depuis, il a en sa disposition une équipe ayant un chef de division, Madame RANIVOARINTSOA Dina, cinq (5) assistantes sociales, un secrétaire et deux hommes d’appuis.

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LA NOTION DE L’ASSISTANCE SOCIALE 

L’assistant de service social vient en aide à des individus, des familles ou des groupes en difficultés afin de favoriser leur bien-être, leur insertion sociale et leur autonomie. Pour ce faire, il écoute, soutient, accompagne, oriente les personnes en fonction de leurs demandes et de leurs besoins. Son travail repose sur la notion de relation d’aide et sur une méthode précise lui permettant de recueillir les données nécessaires à la compréhension de la situation, d’analyser la demande, d’établir un plan d’action et d’évaluer le résultat de ses interventions.

L’usager du service social ou bénéficiaire est totalement intégré dans le processus de changement visé. L’assistant social n’intervient pas à la place de l’usager mais avec lui, tout en respectant le rythme de celui-ci en lui permettant de s’intégrer à l’action et ainsi, à retrouver sa pleine autonomie.

DESCRIPTION DU POSTE 

La description du poste des assistantes sociales dans le service se présente comme suit :

● Recevoir les cas sociaux qui viennent au bureau.
● Visiter les cas sociaux: entretien avec les malades ou avec sa famille.
● Etudier les cas sociaux dans la mesure du possible:
▶ Déterminer le ou les problèmes.
▶ Trouver la ou les solutions avec les maladies ou avec leurs familles.
▶ Prendre en charge les cas sociaux ou aider les malades selon leurs besoins en dotation de médicaments, en dotation de vêtements, de couvertures ou draps, en sollicitant des organismes ou associations qui se proposent d’apporter leurs aides aux malades en difficulté.
▶ En recherchant les familles des malades, hospitalisés non accompagnés soit à domicile, au bureau, par téléphone ou par annonce à la radio à la R.N.M à Anosy.
▶ En recherchant les familles des malades hospitalisés non accompagnés décédés.
▶ En plaçant les sans abris dans un centre d’accueil, après négociation.
▶ En plaçant les orphelins dans les orphelinats après toutes les démarches administratives ;
▶ En faisant une enquête sociale et entreprendre les démarches administrative nécessaire pour le cas des enfants abandonnés.
▶ En sollicitant des personnes privées, des organismes ou des associations pour apporter des subventions aux malades en difficulté, en rapatriant les malades sans famille ou dont la famille est éloignée après guérison, après obtention de frais de transport auprès des Aumôneries travaillant avec l’A.P.P.D.
▶ En raccompagnant à domicile certains malades non accompagnés et qui ont des difficultés à marcher.
▶ En encadrant des stagiaires assistants sociaux.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE 1 : PRESENTATION DU TERRAIN ET DES OUTILS
CHAPITRE 1 : ETAT DES LIEUX
CHAPITRE 2 : Approche méthodologique
PARTIE 2 : LA PAUVRETE ET LA MAUVAISE SANTE FORMANT UN CERCLE VICIEUX INDISSOCIABLE
CHAPITRE 3 : ANALYSE DE LA SITUATION
CHAPITRE 4 : Prise en charge de l’APPD pour les plus démunis
CHAPITRE 5 : SITUATION DES CAS SOCIAUX APRES LEUR SORTIE DU CHU/HUJRB
PARTIE 3 : APPROCHE PROSPECTIVE ET SUGGESTIONS
CHAPITRE 6 : Solutions externes
CHAPITRE 7 : Suggestions personnelles et apports du stage
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Tables des matières
Annexes
Résumé

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