La surprise dans les récits selon Raphaël Baroni

Surprise, étonnement et miracle dans le Nouveau Testament

Introduction : quelle importance faut-il donner à la surprise et à l’étonnement ?

Les réactions de surprise et d’étonnement face aux miracles du Christ et des Apôtres ressemblent par de nombreux points à celles qui émaillent la thaumaturgie religieuse hellénistique, avide de merveilleux et de magie, déjà critiquée en son temps par les auteurs latins comme méprisable et indigne de la divinité authentique . Elles sont inextricablement mêlées à des attitudes d’émerveillement et de crainte, elles-mêmes codifiées dans le cadre des pratiques cultuelles bibliques et des principes de présentation hagiographique dont relèvent pour partie les textes de notre corpus. Voici ce que dit Charles Perrot, à propos de ces cultes : « La religiosité hellénistique comprenait d’abord le miracle comme un geste de puissance accompli pour la plus grande gloire du Dieu guérisseur en question, souvent désigné comme sans concurrent. « Grand est Asklépios ! » s’exclamait la foule après la guérison d’Aelius Aristide à Pergame. D’où la difficulté d’affirmer Jésus dans sa singularité et de le faire comprendre et accepter aux grecs dans un contexte tel que celui-là. Les évangélistes (…) sont pris en quelque sorte entre deux exigences : d’un côté ils veulent relever les gestes de libération et de bonté du Seigneur pour mieux souligner la puissance étonnante du Christ en usant du langage populaire de l’époque ; et d’un autre côté, ils ne peuvent pas taire, non plus, le refus de Jésus d’user de gestes de puissance pour mieux s’imposer. »
De son côté, John P. Meier met l’accent sur la distinction à faire entre miracle et magie : « On a des témoignages concordants qui indiquent que des traditions sur les miracles ou la magie étaient bien vivantes chez les juifs de Palestine au tournant de l’ère chrétienne : lors des célébrations à la synagogue, on reprenait régulièrement les récits des thaumaturges bibliques qu’étaient Moïse, Elie et Elisée ; à Qumran, on faisait référence aux exorcismes et aux horoscopes, et la Mishna rapporte certains de ces récits en y ajoutant des commentaires critiques. Miracle et magie étaient donc « dans l’air du temps » lorsque Jésus a commencé son ministère et accompli des actes extraordinaires, jugés par certains comme miraculeux. Cela soulève donc naturellement une question, qui a été posée avec insistance au cours de ces dernières décennies : Faut-il, et dans quelle mesure, comprendre les miracles présumés de Jésus comme des exemples juifs de pratiques magiques gréco-romaines du 1 er siècle ? »
C’est à la lumière de ces remarques que nous approcherons les notations de stupéfaction, d’extase ou encore d’émerveillement craintif qui font partie des miracles (formatés qui plus est par les récits), mais aussi celles, pas nécessairemen t explicites, telle leur suspense, qui soustendent les récits eux-mêmes. En effet le langage et la sensibilité culturelle (et donc celle de Jésus aussi) trouvaient normales les réactions et les qualifications intensives entourant les miracles parce qu’elles étaient indispensables pour faire prendre conscience de sa messianité.

Typologie des réactions aux miracles

Avant d’aborder de front le texte d’un évangile – nous avons choisi celui de Marc1- et d’examiner comment se manifestent littérairement (et phénoménologiquement) les mentions de surprise et d’étonnement, nous voudrions proposer une typologie des relations Miracle -Surprise faite dans l’ensemble Évangiles-Actes, avec pour fil d’Ariane les quatre verbes de la surprise étudiés précédemment. Il est intéressant de remarquer que le lexique de la surprise n’introduit pas de différence notable dans une structure qui ressort de leur utilisation et qui peut être représentée selon le schème suivant:
Miracle → surprise/étonnement → dire → exclamatif/interrogatif/intensif (+démonstratif)
Voici un exemple, tiré du début de saint Marc : « Et Jésus le menaça en disant : « Tais-toi et sors de lui. » Et le secouant violemment, l’esprit impur cria d’une voix forte et sortit de lui. Et ils furent tous saisis d’effroi, de sorte qu’ils se demandaient entre eux : « Qu’est cela ? Un enseignement nouveau, donné d’autorité ! Même aux esprits impurs, il commande et ils lui obéissent ! » (Marc 1:26-27)
On voit que le miracle ayant eu lieu sous les yeux des témoins, le texte mentionne leur saisissement , puis indique qu’ils prennent la parole (en général, c’est le verbe et commence une citation au style direct avec une formule interrogative et intensive (même) orientant vers l’objet de l’étonnement par l’intermédiaire d’un déictique ( ceci, celui-ci, etc.). Un autre exemple chez Matthieu 8,27 : « S’étant levé, il menaça les vents et la mer, et il se fit un grand calme. Saisis d’étonnement, les hommes se dirent alors : « Quel est celui-ci, que même les vents et la mer lui obéissent ? » »Dans cet exemple, à la suite de l’événement de puissance, on a le terme indiquant la surprise , à l’aoriste ici encore, le temps de l’immédiateté), suivi du verbe qui introduit le discours direct avec l’interrogatif (iciquel), le démonstratif à valeur déictique celui-ci, et le marqueur intensif « même » (= mais auss i, comme dans l’exemple précédent.
Ce schéma est présent environ 20 fois sous cette forme dans notre corpus et correspond à une habitude narrative néotestamentaire, peut-être liée à une structure linguistique orale de mémorisation des récits de miracles, en tout cas suffisamment identifiable pour qu’on le souligne. En observant les occurrences de la structure en question (dont quelques-unes sont les parallèles des autres), on peut remarquer qu’elle est indépendante du choix du verbe (elle existe avec chacun d’entre eux). Ces occurrences par ailleurs n’épuisent pas tous les cas de surprise ou d’étonnement dans Ev + Ac 3 , mais représentent une fraction importante dans le cas desréactions de surprise lors des miracles.l’origine d’une réaction d’étonnement ou de surprise; et celle-ci induit une parole qui se retourne vers l’objet de la surprise. Dans cette économie, la surprise ou l’étonnement provoque un dire, et un dire très majoritairement interrogat if (donc ignorant), ou bien exclamatif (donc saturé, totalisant) et déictique (donc sans référent ou autre causalité satisfaisante). Et ces procédés ont pour but de reconduire le lecteur vers la matérialité de ce qui s’est passé, plutôt que vers une reprise croyante qui relativiserait l’événement lui-même au profit d’une interprétation théologiquement autorisée, prenant par exemple la forme d’une glorification de la puissance divine (verbe). Même si ce type de reprise n’est pas absent du corpus , elle est franchement minoritaire, sauf chez Luc.
Certaines des occurrences (voir la liste dans l’Annexe1) ne présentent pas le déictique ; certaines n’ont pas de question, mais une exclamation. Parmi les intensifs utilisés, le pro nom « tous » (ou ses variations) est très fréquent, la totalisation qu’il signifie fonctionnant comme une indication de l’absolu de la puissance observée. Tous les cas ont cependant en commun le lien entre le terme exprimant la surprise et le verbe dire. La surprise (dont on tentera au coup par coup de caractériser la nature, soit plus corporelle, soit plus cognitive) provoque une parole, c’est le fait le plus marquant. Ce ne sera pas toujours le cas 6 , ainsi que nous le verrons, quand la surprise se portera davantage sur la personne de Jésus, plutôt que sur ses actes de puissance.
Le fait que le schéma contienne une question, souvent en rapport avec le mystère de l’identité de Jésus, rattache les révélations miraculeuses, assorties de leur réaction de surprise , à sa mission fondatrice, puisque celle-ci se concentre en la question que le maître posa un jour à ses disciples : « Pour vous qui suis-je ? » (Marc 8,29). Suite aux signes de puissance révélée devant eux, les foules et disciples (et avec eux les croyant s lecteurs du Nouveau Testament qui lisent ces textes) se reposeront la question fondamentale de cette identité.

Pas de salut sans surprise

Il nous faut à présent systématiser une dimension importante du donné néo -testamentaire, démontré par les épisodes où les ennemis de Jésus, qui assistent aux miracles, ne les accueillent pas et ne croient pas en leur signification salutaire. Quand nous écrivons « pas de salut sans surprise », nous ne disons pas que, dans le NT, le salut est impossible si l’on n’est pas surpris, mais que la pédagogie de révélation mise en place par Jésus suppose d’être surpris et qu’elle n’opère pas si la personne n’est pas surprise/étonnée par ses gestes ou ses paroles. Ceux-ci (et celles-ci) requièrent en effet que l’homme soit surpris voire bouleversé suffisamment pour qu’il s’interroge sur ce dont il est témoin, et pour que cette inter rogation vitale le convertisse. Il y a trois groupes de personnes qui résistent à cette pédagogie : la famille de Jésus, ses disciples à certaines occasions, et surtout les scribes, pharisiens et docteurs de la loi, les ennemis de Jésus.

La surprise dans les récits selon Raphaël Baroni

La surprise narrative

Pour cette partie, nous allons prendre appui sur l’ouvrage de Raphaël Baroni, La tension narrative : suspense, curiosité et surprise . Il nous a semblé que cet auteur, qui se sit ue dans le sillage de l’application des théories de l’action à l’étude des récits (Paul Ricœur, Bertrand Gervais, Françoise Revaz, André Petitat, entre autres), nous permettait de disposer assez commodément, pour nous qui ne sommes pas spécialiste, des outils descriptifs que nous allons utiliser ici. Dans les récits narrables il y a, selon l’auteur, trois sortes de surprise : la surprise simple, que ne précède pas une attente et qui « reste un affect ponctuel n’entretenant qu’un rapport secondaire avec la poétique de l’intrigue, c’est-à-dire avec l’attente textuellement construite et orientée vers un dénouement qui configure la séquence. » ; ensuite la surprise complète, se divisant entre celle qui « succède à une surprise marquée (configurée par la tension narrative) et est suivie d’un étonnement qui conduit à une véritable récognition », et celle qui, attendue, fait elle-même l’objet d’une attente – même si (écrit-il) cela peut sembler paradoxal d’attendre une surprise. La surprise simple surgit dans le cours du récit et comme opérateur de tension sans que rien dans la configuration des événements racontés ne prépare le lecteur à pouvoir l’anticiper : elle peut survenir n’importe quand, dans le nœud, le développement, ou le dénouement, et « ne fait que briser une routine (pour amener un rebondissement ou nouer une séquence) » . La caractéristique principale de la surprise simple est qu’elle ne conduit pas, en aval, à une récognition, définie comme « un travail de refondation de nos représentations » : « c’est par le heurt que le texte oppose à nos présuppositions que ce dernier peut concrètement faire valoir son contenu de vérité. »

La surprise comme principe de narration

Nous venons d’examiner comment suspense et curiosité étaient partie prenante de la structure narrative des évangiles : cette observation se renforce quand on remarque que certains passages, sans indiquer la surprise des protagonistes, la supposent cependant de façon massive. En règle générale, la narration des faits se rapportant à Jésus se base sur l’effet de surprise créé par la mention des actes hors du commun, mention brute dont le narrateur sait que l’effet sera la surprise du lecteur. L’ensemble du choix éditorial est construit en fonction de la nature profondément nouvelle des paroles et gestes de Jésus : ces derniers sont retenus et mis par écrit parce qu’ils ont stupéfié leurs destinataires, les foules de Galilée, et ensuite les écrivains néotestamentaires. La surprise est donc à l’origine du processus éditorial, mais aussi au terme, puisqu’il s’agit de répéter la force de nouveauté de ce que les premiers témoins ont vu et entendu. Le statut de la parole de Jésus (son autorité) est marqué par le fait qu’elle a été reconnue comme venant de Dieu directement, en se démarquant de celle de Moïse qu’elle rend caduque en l’accomplissant (Mat 5,17-20) : bouleversement, déséquilibre qui va aller en augmentant jusqu’au nouvel équilibre de la séparation d’avec le judaïsme . Mais ce nouvel équilibre est par essence instable, puisqu’il repose sur la loi d’amour, loi de surabondance, de sacrifice, de mort dans la vie, d’abandon des valeurs mondaines et religieuses traditionnelles que l’on peut assimiler aux « compétences endo-narratives », tant celles des observateurs contemporains de Jésus (qui lisent son histoire avec leurs grilles de lecture faites de ces compétences), que celles des lecteurs des textes, qui retracent son parcours avec leur modèles herméneutiques aussi, et ces compétences sont à tout coup déjouées par le personnage, ses paroles, ses actes, sa liberté. En fait, dès le NT, l’histoire de l’Eglise peut se lire comme une suite d’équilibres opérés entre la radicalité de l’évangile (ou la sainteté de certains de ses disciples) et les structures sociales et politiques mises en place pour le réaliser concrètement. Chaque équilibre se faisant déséquilibrer à plus ou moins longue échéance par une remise en cause non-mondaine. Ceci remonte à Jésus lui-même, qui s’est laissé affecter par cette surprise toujours nouvelle de l’Esprit.

Puissance du regard

La fixité du regard peut aussi se décrire en termes de puissance. Ou encore de lumière rayonnante depuis un visage dont ce regard est l’origine, car c’est elle qui, en somme, provoque l’ébranlement de la surprise salvatrice. Le regard se décrit alors comme le moyen qu’ utilise la puissance de Dieu lorsqu’elle se déclenche en direction de son but, le salut de l’homme. Dépassant par définition toute grandeur humaine, elle implique à son impact (nous conservons la métaphore lumineuse) une modification ressentie comme d’origine et d’intensité absolument imprévisible, absolument autre. Comme telle, elle entraîne la foi ou en tout cas, si celle -ci est présente, elle la radicalise au point qu’elle change de nature complètement. Mais cette description, on le voit, ne peut pas se faire selon une phénoménologie de totalisation ou d’absolutisation de l’effet de Dieu sur l’homme. La raison en est qu’il y a un seuil de tolérance de ce qui peut surprendre l’homme. La surprise décrite dans ces passages des Actes des Apôtres est à la mesure de ce que l’humain peut supporter. Elle est médiatisée par les visages, dont la fonction est de filtrer le rayonnement divin sur un écran, ou par un masque qui soit familier. Le face à face avec Dieu n’en est jamais un ; ou plutôt, et ceci ne vaut que pour le régime chrétien, la mise à l’échelle humaine de la surprise salvatrice se fait par le visage comme possibilité de la présence humaine de Dieu, ou encore comme expression (et parole) adaptée chez l’homme à l’infini divin qui peut s’y incarner. C’est bien parce que, comme le dit Lévinas, le visage est Parole, que l’Incarnation peut s’y réaliser . Et c’est bien parce que le croyant, devant cette Parole reconnue dans la stupeur de la découverte, reçoit sa foi transfigurée, qu’il se sait sauvé. Cette puissance lumineuse est aussi celle qui est décrite lors de la Transfiguration (Mc 9 -2-10). Or, quand Jésus était descendu de la montagne avec Pierre, Jacques et Jean, et avait rejoint les disciples, il est accueilli par un étonnement effaré.

Table des matières
Introduction générale
I. Surprise et miracle dans le Nouveau Testament
Introduction : quelle importance faut-il donner à la surprise et à l’étonnement ?
A. Le lexique de la surprise et de l’étonnement dans le Nouveau Testament
1. Surprise et étonnement dans la Bible
2. Les quatre verbes de la surprise et de l’étonnement
3. Le verbe thaumazô
4. Le verbe existhèmi
5. Le verbe ekplessô
6. Le verbe thambeô
Conclusion
B. Typologie des réactions aux miracles
C. Parcours de l’Evangile de Marc
1. Un évangile construit pour surprendre
2. Particularité des miracles dans l’évangile de Marc
3. La surprise comme révélation (Marc 1,21-28)
4. L’identité de Jésus
5. Coïncidence entre surprise et gloire de Dieu
6. Obscurcissement du lien miracle-surprise
7. Pas de salut sans surprise
8. Foi, peur et surprise
9. Une surprise qui s’élargit en écoute
10. la peur de la chute
Conclusion
D. La surprise narrative
Introduction
1. La surprise dans les récits selon Raphaël Baroni
a. La surprise narrative
b. Constitution de l’attente narrative
2. La surprise narrative dans les Évangiles et les Actes
a. Structure narrative de mise sous tension du genre évangile
b. La surprise comme principe de narration
c. La surprise comme principe pédagogique (les paraboles)
d. La Résurrection comme « surprise complète » ?
Conclusion
E. Regard et surprise
Introduction
1. Les regards de Jésus
2. Jésus qui se retourne
3. Fixer du regard
4. Puissance du regard
5. Fixité et distance
6. La gloire qui disparaît
7. Rester les yeux ouverts
8. La lumière invisible (phénoménologie christologique de Michel Henry)
9. Jésus l’étranger
Conclusion
F. Rembrandt ou la surprise du divin
1. Le festin de Belshassar (1635)
2. Les disciples d’Emmaüs (1626)
3. Les disciples d’Emmaüs (1648)
4. Le cantique de Syméon (1627)
5. La lumière de la surprise
Conclusion
G. Tout est-il miracle ?
1. Le miracle permanent
2. Difficulté pour fonder la thèse des miracles occasionnels
3. La question de l’attention
4. Fondements du miracle biblique
Conclusion
Conclusion de la Ière partie
II. Miracle et surprise à travers des témoignages de vécus contemporains
A. Présentation générale
1. Elaborations des principes de la partie « Entretiens »
2. Formation à l’Explicitation Microphénoménologique
3. Elaboration du protocole et modification de la 1ère version
4. Les entretiens : panorama général
5. Les entretiens : déroulement et difficultés
6. Nécessaire adaptation de la méthode d’explicitation
7. Le travail de transcription des enregistrements
8. L’exploitation des entretiens
9. Les commentaires des entretiens : visée d’ensemble
B. Les 19 commentaires
B1. Sommaire
B2. Le tableau des marqueurs de surprise et d’étonnement
1. Commentaire du témoignage de sœur Marthe
2. Commentaire du témoignage de Line
3. Commentaire du témoignage de Claire
4. Commentaire du témoignage de Marie-Elisabeth
5. Commentaire du témoignage de sœur Annie-Thérèse
6. Commentaire du témoignage de Gisèle
7. Commentaire du témoignage de Sabine
8. Commentaire du témoignage de Haïm
9. Commentaire du témoignage de Véronique
10. Commentaire du témoignage de Léon
11. Commentaire du témoignage de sœur Anne-Elisabeth
12. Commentaire du témoignage de Pierrick
13. Commentaire du témoignage de Mathieu
14. Commentaire du témoignage de Jean-Luc
15. Commentaire du témoignage de Florence
16. Commentaire du témoignage de Sylvie
17. Commentaire du témoignage de Catherine
18. Commentaire du témoignage d’Adeline
19. Commentaire du témoignage de Jacques
C. Surprise et étonnement dans les témoignages de miracles
Introduction : les t ypologies des entretiens
1. Miracles avec surprise et étonnement
Introduction : pas de surprise sans étonnement
a. Le surgissement à l’intérieur d’un événement extérieur
b. Remise en cause du sujet (b1, b2, b3, b4, b5, b6, b7, b8)
c. Evidence et certitude
d. Pré-surprises et post-surprises
d1. Pré-surprises : Pleurs et larmes
d2. Post-surprises : translucidité et changement de toute la personne
e. La structure « on n’entend rien, on ne voit rien »
f. Un cas de miracle non ponctuel
2. Miracles sans surprise ni étonnement
3. Miracles avec refus de surprise (3a, 3b, 3c)
4. Surprise sans miracle (4a, 4b)
Conclusions
Conclusion de la IIème partie
III. Phénoménologie de la surprise et de l’étonnement face au miraculeux
A. Surprise et étonnement dans les récits en 3e et 1 ère personne
Introduction
1. Différences entre les réactions de surprise et d’étonnement dans deux types de récits
2. Ressemblances entre les réactions de surprise et d’étonnement dans les deux types de récits
3. Le sujet surpris au centre
4. La surprise de la foi
5. Etonnement et retournement
6. La foi, disposition fondamentale liant Surprise et Etonnement
7. Foi, étonnement et attention
B. Surprise et révélation
Introduction
1. Le départ, le rien, le vide
1a. Le Dieu vacant
1b. La Parole brisée
2. Quelque chose, quelqu’un
2a. Quelque chose
2b. Quelqu’un
3. Nouveauté définitive et re-création
4. la joie et la surprise
4a. Joie et surprise dans les Écritures
4b. La joie dans les entretiens
4c. La joie dans la phénoménologie de M. Henry
4d. La surprise de la Joie (C.S. Lewis)
5. Révélation et bouleversement
5a. Une révélation en deux temps
5b. Ancrage scripturaire
5c. Une phénoménologie du bouleversement
5d. Des entretiens bouleversants
5e. Bouleversante surprise
C. Une théologie de la surprise
1. Les surprises en théologie
2. La surprise comme parole
3. Un Dieu surprenant
4. Surprenante prière
Conclusion de la IIIème partie
Conclusion Générale
Annexes
Annexe 1 : Liste des occurrences de la structure I.E
Annexe 2 : Listes des occurrences de surprises et de miracles chez Marc
Annexe 3 : Le protocole d’enregistrement
Annexe 4 : Les 19 Transcriptions
1. Transcription du témoignage de sœur Marthe
2. Transcription du témoignage de Line
3. Transcription du témoignage de Claire
4. Transcription du témoignage de Marie-Elisabeth
5. Transcription du témoignage de sœur Annie-Thérèse
6. Transcription du témoignage de Gisèle
7. Transcription du témoignage de Sabine
8. Transcription du témoignage de Haïm
9. Transcription du témoignage de Véronique
10. Transcription du témoignage de Léon
11. Transcription du témoignage de sœur Anne-Elisabeth
12. Transcription du témoignage de Pierrick
13. Transcription du témoignage de Mathieu
14. Transcription du témoignage de Jean-Luc
15. Transcription du témoignage de Florence
16. Transcription du témoignage de Sylvie
17. Transcription du témoignage de Catherine
18. Transcription du témoignage d’Adeline
19. Transcription du témoignage de Jacques
Bibliographie

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