L’accès et rétentions des filles et des femmes dans l’éducation

L’accès et rétentions des filles et des femmes dans l’éducation

 LES DEFIS DE L’EDUCATION AU NIGER

Ce chapitre présente le contexte de l’étude dans lequel nous travaillons. Il s’agit pour nous de faire une présentation historique du système éducatif du Niger en relation avec la situation socio-économique, démographique, culturelle et politique du pays. La situation scolaire retiendra particulièrement notre attention ; elle nous permettra d’examiner l’environnement éducatif dans lequel vivent les filles et les femmes. 1. Le contexte global de l’éducation au Niger. Cheikh Anta Diop (1923-1986) historien et anthropologue sénégalais écrivait que : « Quand un enfant ne va pas à l’école, c’est tout un peuple qui ne grandit pas » Le Niger fait face à de sérieux problèmes de scolarisation aussi bien en termes d’accès que de rétention et de qualité. Il est l’un des pays du monde les moins scolarisés avec un faible taux de participation primaire et une sous scolarisation avec de très fortes disparités entre genre selon l’Unesco (2010). Après l’indépendance du pays, l’éducation a fait l’objet de plusieurs réflexions. Il en est ressorti des projets et programmes dont certains n’ont pas connu d’exécution tels que la réforme de 1961 qui vise l’expansion de l’éducation primaire universelle et le projet de réforme des programmes de 1972 (Ministère de l’Education Nationale du Niger (MEN, 2008) qui s’est heurtée au problème du statut des langues nationales qui devraient être introduites comme base de l’enseignement au Niger. Une autre réforme a été amorcée en 1975 sans suite. Toutes les démarches visaient à justifier la nécessité d’une réforme à donner à la formation scolaire au Niger. Ainsi, pour renforcer le développement de son éducation avec un legs colonial très insignifiant (3,6% de taux brut de scolarisation en 1960), le Niger a dû consentir d’énormes sacrifices pour tenter de répondre au plan d’action d’Addis-Abeba (Unesco, 1961) à savoir l’expansion de l’éducation primaire universelle à l’horizon 1980. Des avancées substantielles ont été réalisées au cours de cette période (1960-1980) avec une croissance de plus de 25% des effectifs. Mais les contraintes démographiques (taux de croissance de 3,2% par an) et macro-économiques (finances publiques réduites) en raison du faible revenu par habitant et du poids de la dette qui pesait à 92% du PIB ont pesé négativement sur cette croissance. La conséquence de ce poids démographique sur la demande en éducation est énorme et constitue d’ailleurs une contrainte Chapitre premier Les défis de l’éducation au Niger . Mais certains vont jusqu’à dire que l’Afrique est sur scolarisée au regard de ses capacités de financement (nombre d’actifs, recettes) et de son marché de l’emploi (INED, 1993 : 115). Les indicateurs sur le genre révèlent aussi que les femmes représentent 52% de la population en 2008 et que les filles sont moins scolarisées que les garçons avec un taux de scolarisation de 59,2% contre 75,1% pour les garçons en 2011. Dans les secteurs de l’emploi, la proportion des femmes n’était que 26% des salariés de la fonction publique en 2002. De même sur le plan socioéconomique la femme reste derrière l’homme et la société ne lui confère que ses obligations de mère et épouse au foyer. C’est dire que les défis qui restent à relever pour mettre les filles et les femmes au même pied d’égalité que les garçons et les hommes et en même temps satisfaire les besoins éducatifs fondamentaux de tous, restent encore importants. Compte tenu de cela, le Niger prend conscience de l’enjeu que constitue la Déclaration mondiale sur l’Education Pour Tous (EPT) et son cadre d’action pour répondre aux besoins éducatifs fondamentaux de ses citoyens. Avec la détermination de ses propres efforts pour l’amélioration qualitative et quantitative de son système éducatif, le Niger élabore et adopte un programme de sensibilisation de l’opinion nationale en même temps qu’un programme de mobilisation de ressources et de développement de partenariat en faveur de l’éducation de base pour tous. Un certain nombre de stratégies globales et opérationnelles pour l’atteinte des objectifs définis ont été développées à travers un plan d’action national couvrant la période 1991-2000. Ce plan prévoit la construction de 5.906 nouvelles classes pour accueillir 731.007 nouveaux inscrits de 7 à 12 ans dont 365.508 filles, soit 50% des effectifs, le tout encadré par 5.933 enseignants recrutés (MEN, 2000 : 56). Les adolescents déscolarisés et non scolarisés, âgés de 15 à 25 ans, ainsi que des adultes de 25 ans et plus, ont été pris en charge dans une formation des apprentissages de métiers porteurs dans les centres de formation ou ateliers pour stages intensifs. C’est ainsi que 20 centres de documentation et d’information pour les jeunes adolescents ont été créés et que les centres d’alphabétisation ont vu leur nombre augmenter de 1443 en 1990 à 3146 en 2000 selon le Ministère de l’Education Nationale (MEN, 2000 : 58). Pour se mettre en phase avec les résolutions de la conférence de Jomtien de 1990, le Niger adhère à toutes les recommandations de ladite conférence pour ainsi faire de l’éducation de base pour tous un de ses objectifs majeurs en éducation. Cependant, au terme de la réalisation du plan d’action national, le taux d’analphabétisme est réduit au sein de la population et un comité national de suivi des recommandations de Jomtien a été mis en place. Il a soumis son plan d’action à la Conférence nationale souveraine pour adoption en 1991.  Malheureusement, l’instabilité permanente des régimes politiques en place qui se sont succédés n’a pas permis la réalisation du plan d’action national parce qu’aussi les ressources financières n’ont pas suivi. D’ailleurs, une table ronde des bailleurs de fonds pour l’éducation pour tous, prévue en 1992, n’a pas eu lieu affectant du coup la participation effective du Niger à la revue à mi-parcours d’Aman en Jordanie en 1996. Malgré tout, un comité national pour l’éducation pour tous a été créé par arrêté ministériel en 1998. Les principaux évènements et actions en faveur de l’EPT qui ont été initiés depuis 1990 au Niger pour améliorer l’éducation de base pour tous ont produit certains indicateurs qui nous édifieront sur les progrès enregistrés. Au Niger, l’éducation de base concerne l’enseignement primaire. Mais à partir de 1998, année de la promulgation de la Loi d’Orientation du Système Educatif du Niger (LOSEN), l’enseignement de base englobe non seulement le primaire et le préscolaire, mais aussi l’enseignement secondaire général 1er cycle (Collège). Le tableau n°1 ci-dessous, nous rapporte l’évolution des effectifs, des classes, des enseignants et des élèves en plus des taux bruts de scolarisation Tableau n° 1 Evolution des effectifs des classes, des enseignants et des élèves et le TBS national de 1990 à 2010. Années Classes Enseignants Elèves TBS 1990 8507 8835 368.732 27,6% 1998 12.359 12.901 529.806 32,2% 2000 13460 14.249 579.486 37,3% 2005 23.382 24.091 1.064.056 52,0% 2010 36.178 40.021 1.554.270 76,1% Source : construit à partir des données statistiques de l’annuaire du MEN (2000 : 16) et MEN/A/PLN (2011 : 23). Ce tableau montre une croissance rapide du nombre d’élèves qui croit de 579.486 en 2000 à 1.554.270 en 2010 soit 3 fois l’effectif de l’année 2000. C’est aussi compter avec l’année du lancement du Programme Décennal de Développement de l’Education (PDDE). Le nombre de classes s’est aussi accru au cours de la même période, ce qui signifie qu’il y a eu  augmentation de la capacité d’accueil et même du nombre d’enseignants constitué des contractuels de l’éducation dans le cycle de base. L’école étant un droit pour tout citoyen nigérien, l’Etat s’engage à restituer ce droit aux enfants du Niger même si sa réalisation reste liée à la disponibilité des ressources humaines, financières et matérielles. Depuis la mise en œuvre du Programme Décennal de Développement de l’Education (PDDE) en 2002, le système éducatif nigérien a connu un développement significatif dans l’accroissement de ses taux d’accès et de couverture dans l’éducation. Les statistiques du Ministère en charge de l’éducation nous donnent un aperçu succinct des taux bruts d’admission et de scolarisation de 1990 à 2010 à travers le tableau n°2 ci-dessous. Tableau n° 2 Evolution du taux brut d’admission (TBA) des élèves du cycle de base 1 de 1990 à 2010 Années Ensemble Garçons Filles 1990 23,6% 29,1% 17,7% 2000 38,2% 45,3% 30,8% 2010 98,6% 105,2% 92% Source : construit à partir des données de l’annuaire statistique du MEN (2000 : 13) et MEN/A/PLN (2011 : 19) Les effectifs des élèves qui accèdent au cycle de base 1 ont presque triplé en une décennie selon le tableau n° 2 précédent et de même pour les taux brut d’admission qui augmente d’année en année passant de 38,2% en 2000 à 98,6% en 2010. Cependant, des disparités persistent entre les garçons et les filles mais les taux des filles progressent et peuvent rattraper ceux des garçons si la tendance se maintient en allouant encore plus de ressources. De même que la progression des taux bruts de scolarisation nous donne une idée de la couverture en matière d’éducation. On remarque qu’il y a une baisse dans les taux en dépit des disparités entre les filles et les garçons. Le tableau n° 3 qui suit nous donne un aperçu de ces taux bruts de scolarisation. Chapitre premier Les défis de l’éducation au Niger 11 TANKO Laouali UCAD/ETHOS/FASTEF/CUSE Thèse de doctorat unique Tableau n° 3 Evolution du taux brut de scolarisation (TBS) des élèves du cycle de base 1 de 1990 à 2010 Années Ensemble Garçons Filles 1990 27,6% 29,1% 20,1% 2000 37,3% 45,0% 29,6% 2010 76,1% 84,9% 67,3% Source : construit à partir des données de l’annuaire statistique du MEN/A/PLN (2011 : 20) Le taux d’achèvement est la capacité d’un système éducatif à maintenir les élèves dans le système jusqu’à la fin du cycle. Dans ce tableau n°4 qui suit nous avons observé une amélioration mais toujours des disparités selon le genre se creusent. Tableau n° 4 Evolution du taux d’achèvement primaire (TAP) des élèves du cycle de base 1 de 1990 à 2011. Années Ensemble Garçons Filles 1990 22,4% 27,4% 17,4% 2000 27% 30% 24% 2010 49,3% 57,1% 41,5% 2011 51,2% 59,7% 42,6% Source : construit à partir des données de l’annuaire statistique du MEN/A/PLN (2010 : 21) On remarque des efforts et des résultats encourageants mais pas très satisfaisants, la part relativement importante accordée à l’enseignement primaire s’explique par l’importance quantitative du groupe d’âge de 7 à 12 ans et surtout par la vocation de ce groupe aux activités d’enseignement apprentissage. Encore que certains indicateurs de développement pour l’atteinte des objectifs du millénaire et de lutte contre la pauvreté ne sont pas propices au développement de l’éducation pour tous, le Niger doit éduquer sa population pour réduire entre autres, le taux de fécondité qui est le plus élevé de l’Afrique avec plus de 7 enfants en moyenne par femme en âge de procréer. Cette situation démographique pèse sur la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement en vue de garantir une éducation primaire pour tous et une politique de généralisation d’une éducation de qualité selon rapport du Fonds Européen de Développement (FED, 2012). Aussi, le taux d’analphabétisme des adultes est un peu moins de 80% et la pauvreté frappe les 63% de la population en 2008 selon le Programme Chapitre premier Les défis de l’éducation au Niger 12 TANKO Laouali UCAD/ETHOS/FASTEF/CUSE Thèse de doctorat unique des Nations Unies pour le Développement (PNUD, 2009). En plus, les nigériens sont mal soignés et mal nourris selon la même source. De même, le taux de scolarisation n’a augmenté que de 48,6% en 45 ans selon le Ministère de l’éducation nationale du Niger (MEN, 2007) comme le montre le tableau n° 5 suivant. Tableau n° 5 Evolution des taux bruts de scolarisation de base au Niger (de 1960 à 2010) Années 1960 1980 1990 2000 2005 2010 Taux de scolarisation 3,6% 24,56% 27,6% 37,3% 52,2% 76,1% Source: Construit à partir des données du MEN/DEP, Niger (2007, 2011) Toutefois, ce tableau montre aussi qu’avec un taux brut de scolarisation de 52,2% jusqu’en 2005, environ un enfant nigérien sur 2 ne va pas à l’école alors que la population est très jeune (les moins de 15 ans représentent plus de 50% de la population totale estimée à plus de quatorze millions d’âmes selon l’Institut National de la Statistique, (INS, 2008 : 3). A la suite de la conférence mondiale sur l’éducation en 1990 à Jomtien (Thaïlande), les Etats prônent que toute personne (enfant, adolescent, adulte) doit bénéficier d’une éducation conçue pour répondre à ses besoins éducatifs fondamentaux. Des réflexions au niveau national sur l’éducation ont été menées au Niger depuis les années 1970 jusqu’à la convocation des états généraux de l’éducation de 1992 en vue de trouver des solutions au besoin pressant de scolarisation. Tous les diagnostics au cours de ces travaux ont été faits mais l’application des solutions s’est butée aux multiples grèves dans le secteur de l’éducation pour non payement des salaires des enseignants et des bourses des étudiants. De même, une étude de Mingat (1999) relève que le Niger a une couverture scolaire très inférieure en moyenne à celle des autres pays du monde de même niveau de développement économique : 32,23% contre 75% en 1998 pour la moyenne des pays de même niveau économique. Face aux défis de l’éducation, le Niger s’est engagé dans une nouvelle politique éducative avec l’élaboration et l’adoption de la « loi N° 98-12 du 1er juin 1998 portant Orientation du Système Educatif Nigérien (LOSEN) ». Chapitre premier Les défis de l’éducation au Niger 13 TANKO Laouali UCAD/ETHOS/FASTEF/CUSE Thèse de doctorat unique C’est ainsi que le Niger a élaboré un Programme Décennal de Développement de l’Education (PDDE) en 2002. Celui-ci prend en compte les objectifs du millénaire et définit les grands axes de développement du secteur éducatif. Au cours de la même année 2002, le Niger a adopté son document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (SRP) ou la Politique Nationale Genre qui fait de l’accès aux services sociaux de base (dont l’éducation) un de ses quatre axes fondamentaux pour réduire le niveau de pauvreté des populations. Après ces initiatives de relance du développement de l’éducation, le Niger a été élu à l’Initiative de Mise en Œuvre Accélérée de l’Education Pour Tous ((IMEOA – EPT) – Fast Track Initiative (FTI) en novembre 2002, à Bruxelles. Déjà dans son Programme Décennal de Développement de l’Education (PDDE) initié pour le cycle primaire et l’alphabétisation, la scolarisation des filles est une priorité. Dans sa composante « Accès » en matière d’équité, les objectifs visés en 2011 sont les suivants : • Porter la proportion des filles nouvellement inscrites au CI à 47% des effectifs des nouveaux inscrits ; • Porter le taux brut de scolarisation en milieu rural de 70,3% en 2010 à 75% en 2011 ; • Porter les TBS des filles de 67,3% en 2010 à 69,3% en 2011. Ce n’est que dans ces conditions que le Niger ose espérer entrer dans le concert des pays qui avancent dans le domaine de l’éducation des filles et des femmes. Cependant, la partie qui suit nous éclairera sur la situation démographique qui se prête à la mise en place d’une éducation pour tous de qualité. 1.1. Le contexte démographique du Niger La population du Niger est inégalement répartie sur le territoire national et est constituée d’une légère prédominance féminine (52% de la population totale) selon l’Institut National de la Statistique (INS, 2008). Avec un taux d’accroissement de 3,3%, la population nigérienne doublera d’ici 21 ans. Elle est principalement rurale (81,6%) et aussi très jeune : 52,5% des Chapitre premier Les défis de l’éducation au Niger  nigériens ont moins de 15 ans d’où une forte pression sur l’école. Bien que la jeunesse soit une potentialité humaine importante pour le développement, son poids excessif constitue une charge pour la vie active compte tenu des investissements énormes nécessaires pour satisfaire les besoins d’éducation, de santé, d’alimentation et d’emploi. Donc, quels que soient les efforts dans le domaine de l’éducation surtout pour un pays pauvre comme le Niger, les résultats deviennent faibles à cause du poids démographique de la jeunesse qui influe sur le déséquilibre déjà existant entre l’offre et la demande en éducation. Le contexte culturel et politique qui suit nous éclairera davantage sur la question. 

Le contexte culturel et politique nigérien

La colonisation a été un facteur dominant dans le bouleversement culturel de la société africaine en général et nigérienne en particulier. La société nigérienne a été exposée à la domination des cultures arabo-musulmane et occidentale. Bien que le Niger soit un pays multiculturel et multilinguistique, il présente une certaine homogénéité de la population. Certaines ethnies ont vite adopté la culture arabo-musulmane et occidentale et d’autres ont refusé ces cultures étrangères en faveur de l’animisme. La religion musulmane est souvent considérée à tort ou à raison comme un obstacle à la scolarisation des enfants et principalement les filles selon Odaga et Heneveld (1995 : 24). Au Niger, elle est pratiquée par plus de 99% de la population selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGP/H, 2001). Cependant, il faut peut-être relativiser ce pourcentage, parce que des recensés déclarent être musulmans sans pour autant être pratiquants. On constate dans certains milieux des formes de résistance à l’école moderne du fait des valeurs véhiculées par celle-ci. Mais cela ne semble pas pour autant nier l’existence de l’influence de l’école coloniale au Niger. La société nigérienne subit les mutations liées à l’urbanisation. Des changements culturels observables sont liés à des modèles de comportements véhiculés par les moyens d’information et de communication, et aux valeurs d’un système éducatif peu adapté et en rupture avec l’identité culturelle du pays. La société nigérienne connaît des mutations culturelles ; le développement de l’individualisme apparaît en même temps que l’aggravation  de la déscolarisation et de la marginalité sociale qui ont pour corollaires : chômage, délinquance, criminalité, etc. selon l’enquête par Questionnaire Unifié de Bien être de Base (QUIBB, 2005 : 56). Au plan politique, le Niger se caractérise par un processus de démocratisation amorcé en 1991 au sortir de la Conférence Nationale Souveraine tenue du 29 juillet au 3 novembre 1991. A partir des recommandations de cette Conférence Nationale, des Etats Généraux de l’Education ont été organisés en 1992, afin de mettre en place, un nouveau système éducatif qui s’adapte aux besoins et attentes des populations. D’autres activités tels des séminaires et forums sont menés dans les régions encore déficitaires en termes de scolarisation pour identifier les facteurs entravant ou favorisant cette scolarisation et sensibiliser les acteurs sur l’intérêt de l’éducation. La partie qui suit retrace le contexte socio-économique dans lequel vivent les filles et les femmes du pays.

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER: LES DEFIS DE L’EDUCATION AU NIGER
1. Le contexte global de l’éducation au Niger
1.1 Contexte démographique du Niger
1.2 Contexte culturel et politique nigérien
1.3 Contexte socioéconomique du Niger
1.4 Le système éducatif nigérien
2. L’éducation formelle
2.1 L’enseignement de base ou éducation de base
2.2 Le préscolaire
2.3 Le cycle de base 1 ou l’enseignement primaire
2.4 L’enseignement secondaire 1er cycle ou cycle de base 2
2.5 L’enseignement secondaire général 2nd cycle
2.6 L’enseignement secondaire technique et professionnel
2.7 L’enseignement supérieur
3. L’éducation non formelle
3.1 L’alphabétisation et la formation des adultes
3.2 Les différents types d’écoles communautaires au Niger
3.3 L’enseignement préscolaire communautaire
3.4 L’enseignement communautaire du cycle de base 1
3.5 L’enseignement communautaire à vocation professionnelle
3.6 L’éducation des nomades
3.7 Les classes de seconde chance
3.8 L’éducation informelle
3.9 L’éducation spécialisée et la réinsertion sociale
4. L’accès et la rétention en éducation en Afrique subsaharienne
4.1 Les dispositions d’organisation à l’accès des filles dans l’éducation en Afrique subsaharienne
4.2 Les réalisation dans l’éducation des filles et des femmes en Afrique subsaharienne
4.3 Les enjeux de l’éducation des filles et des femmes au Niger
4.4 Les stratégies pour améliorer l’accès et la rétention dans l’éducation au Niger
4.5 Evolution de la politique d’éducation des filles et des femmes au Niger
4.6 Les efforts de redressement de la situation de l’éducation des filles au Niger
4.7 Les objectifs de la recherche
• Question problème générale
• Hypothèse générale
• Hypothèses secondaires
CHAPITRE II : LE GENRE ET L’EDUCATION EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
2.1 Le cadre théorique de la recherche
2.2 L’éducation, l’accès et la rétention
2.2.1 Le concept éducation
2.2.2 L’éducation de base
2. 2. 3 L’accès
2. 2. 4 Le concept rétention
2. 3 Les fondements théoriques de l’éducation selon le genre
Le modèle d’analyse
2. 5. Les facteurs explicatifs du moindre accès des filles et des femmes dans l’éducation
2. 5. 1 L’approche socioéconomique
2. 5. 2 L’approche historique et biologique
2. 5. 3 L’approche socioculturelle
2. 5. 4 La variable religion
2.5. 5 La variable image de soi
2.5. 6 L’approche institutionnelle
2. 6. Explicitation des variables et indicateurs de la recherche
2. 6. 1 Les caractéristiques individuelles
2. 6. 2 L’environnement familial et les caractéristiques sociodémographiques
2. 6. 3 Les caractéristiques institutionnelles
• Les pratiques des enseignants
2. 7. La relation entre les concepts
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3. 1. Méthodes et techniques de collecte et de traitement de données
3. 2 Méthode quantitative
3. 3. Méthodes qualitative
3. 4. Population à l’étude
3. 5. La zone d’enquête
3. 6 Approche méthodologique de l’enquête quantitative
3. 7. L’échantillonnage
3. 8. Le traitement et l’exploitation des données
3. 8. 1 L’analyse quantitative
3. 8 2 L’analyse qualitative
3. 8. 3 Le déroulement de l’enquête
3.8. 4 La pré-enquête
3. 8. 5 L’enquête terrain
3. 8. 6 Les difficultés rencontrées
3. 9. Approches analytiques relatives à l’éducation des filles
3. 9. 1 Politique nationale selon le genre au Niger
3. 9. 2 Au niveau de l’éducation
3. 9. 3 Au niveau de l’emploi des femmes
3. 9. 4 Le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’enfant
3. 9. 5 Cadre d’orientation stratégique de la politique nationale du Genre
3. 9. 6 Coopération dans le cadre de l’EPT
3. 9. 7 Les collectivités territoriales et les populations
3. 9. 8 Campagne d’inscription et de retour de tous les enfants à l’école
3. 10 Plan d’analyse
CHAPITRE IV : LES RESULTATS ET LES DISCUSSIONS DES TRAVAUX DE LA
RECHERCHE
4. 1 Présentation des caractéristiques générales des enquêtées
4. 1. 1 Présentation des caractéristiques familiales par les filles
4. 1. 2 Présentation de l’environnement institutionnel
4. 2. Présentation des profils des filles qui ont abandonné l’école
4. 3. Présentation des profils des enseignants enquêtés
4. 4. Analyse des facteurs de rétention dans l’éducation
4. 4. 1. L’environnement familial
4. 4. 2. Situation des retards
4. 4. 3. Situation des absences
4. 4. 4 Situation des redoublements
4. 4. 5. Situation des abandons
4. 4. 6. Situation des enseignants
4. 4. 7. Les facteurs socioéconomiques des familles
4. 5. Les avantages et les limites de la recherche

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