Le PNUD en ACTION

Le PNUD en ACTION

La crise en République Centrafricaine (RCA) et l’insurrection armée du groupe Boko Haram dans le nord du Nigéria ont provoqué l’une des situations des plus catastrophiques, violentes et complexes qu’a connue la Région de l’Afrique Centrale depuis plus de 30 ans. Ces crises ont causé d’importantes pertes humaines, avec notamment, des centaines de milliers de personnes tuées ou blessées, des dizaines de milliers de disparus et près d’un million de déplacés, séparés ou ayant trouvé refuge dans les pays voisins. Sur le plan sociopolitique, ces crises constituent une menace directe pour la stabilité de la Région. et le Directeur du Bureau Régional Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Abdoulaye Mar Dieye, et le Ministre des Relations Extérieures du Cameroun, ont présidé le 19 avril 2015 à Yaoundé, la cérémonie d’ouverture de la consultation régionale sur la paix, la sécurité et le développement de la Région Afrique centrale. Au-delà de nombreux décès et souffrances causées par les conflits en République Centrafricaine et l’insurrection du groupe terroriste Boko Haram, environ 2,7 millions de personnes en RCA (plus de la moitié de la population) ont urgemment besoin d’une aide immédiate. 900 000 personnes ont été déplacées. Cependant, le conflit dans le Nord- Est du Nigeria a amené 66 000 personnes à trouver refuge au Cameroun, 18 000 au Tchad, et plus Les dimensions politiques et humaines de ces crises ont été au centre des discussions. Selon Mar Dieye, « cette rencontre a permis d’avoir des échanges intenses et de sortir avec des éléments consensuels clés, qui permettront au PNUD de lancer l’élaboration d’une stratégie commune, pour aider les populations de cette région à affronter les défis actuels, en particulier les menaces pour la sécurité, la paix et le développement de la région».

Le PNUD met en place une stratégie de relèvement précoce auprès des populations affectées par les deux crises (réfugiés, déplacés internes et communautés locales) à travers différents programmes. Ces derniers permettront à terme de renforcer, la résilience de ces populations. Plusieurs départements et missions de maintien de la paix de la grande famille des Nations Unies ont été représentées à cette rencontre, notamment les affaires politiques, les agences humanitaires et les agences spécialisées dans la sécurité.En Afrique, près de 80% de la consommation en énergie provient de la biomasse traditionnelle, et plus de 90% de la population utilise de manière récurrente et constante, le bois de chauffage et/ou le charbon de bois pour la cuisson domestique. Cette situation limite significativement les perspectives en matière de développement humain durable dans toutes ses dimensions en marginalisant les plus pauvres. Et pourtant, l’Afrique est le continent qui de chaque pays engagé” a déclaré le Représentant du Ministre Camerounais de l’Eau et de l’Energie, Dieudonné Ombala. “le pari très ambitieux et audacieux n’est pas insurmontable si chacun de nos Etats se dote d’une volonté sans relâche, des moyens financiers et organisationnel” a-t-il rajouté.

ALL (SE4ALL) – , avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a tenu les 15 et 16 avril 2015 à Yaoundé, un atelier régional pour discuter des exigences des Plans d’actions pays, en vue de définir un cadre harmonisé d’assistance en matière d’énergie durable. Il était question pendant cette rencontre, de concrétiser les priorités nationales et de favoriser la recherche d’investissements pour garantir le développement humain durable des pays concernés: l’Angola, la République Démocratique du Congo, le Malawi, le Swaziland et la Zambie. Avec 43 pays sur 80 dans le monde qui se sont engagés avec l’Initiative SE4ALL, l’Afrique se positionne au premier rang de la mise en œuvre de cette initiative. Comme résultat immédiat, trois pays d’Afrique Centrale à savoir le Cameroun, la RDC et l’Angola ont officiellement demandé le soutien du Hub Afrique SE4ALL à travers la BAD et le PNUD pour aider au processus de développement de leurs plans d’actions pour accéder à des ressources financières pour des investissements ciblés dans le domaine des services énergétiques modernes fiables. L’Afrique centrale quant à elle dispose d’une vision à travers son Livre Blanc CEEAC-CEMAC. Ce livre Blanc affiche les résultats ambitieux d’une vision d’ici à 2030. Et pour y parvenir, la mise en œuvre de tels projets requiert d’importantes et suffisantes ressources financières dont la mobilisation va au-delà des capacités nationales, faisant appel à l’établissement d’un partenariat fort.

 

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