LE RECENSEMENT DES ACTEURS DE LA REGION CENTRE PREMICES DE LA MISE EN PLACE D’UN OBSERVATOIRE DE LA PROSPECTIVE

LE RECENSEMENT DES ACTEURS DE LA REGION CENTRE PREMICES DE LA MISE EN PLACE D’UN OBSERVATOIRE DE LA PROSPECTIVE

Ce travail de recensement des acteurs de la région Centre, comme nous l’avons précisé dans le contexte de l’étude, a occupé la plus grande partie de notre temps. Ce recensement constitue la première étape de la mise en place de l’observatoire de la prospective en région Centre. Il s’agissait d’identifier tous les acteurs susceptibles de pratiquer la prospective territoriale. Dans cette partie sera présentée la méthode d’identification des acteurs puis la mise en forme de l’annuaire. Vous trouverez dans les annexes l’annuaire créé.Dans la commande initiale, la DIACT avait suggéré d’étudier les échelles suivantes : région, départements et pays. Cela nous a semblé légèrement restrictif, c’est pourquoi nous avons choisi d’élargir le champ d’action. En effet, les acteurs susceptibles de pratiquer la prospective territoriale étant nombreux en région Centre, nous avons mis en place une méthode d’identification de ceux-ci. Ainsi, de manière à identifier ces acteurs nous avons procédé de deux manières différentes mais complémentaire dans le but d’être le plus exhaustif possible. La première étape d’identification des acteurs a consisté à les rechercher au travers de leurs publications, pour cela nous avons considéré que les documents d’urbanismes tels que les Plans Locaux d’Urbanisme, les Plans Locaux d’Habitat… étaient prospectifs. Nous avons recherché par divers moyens tous les documents qui pouvaient avoir une valeur prospective sans nous soucier, dans un premier temps, de quel organisme ils provenaient. Dans un second temps, nous avons cherché qui les avaient produits et plus précisément, nous avons tenté, pour chaque document, de connaître la personne qui les avait rédigés. Par exemple, nous avons tenté de rechercher tous les SCoT, Schéma de Cohérence Territoriale, approuvés ou en cours d’élaboration sur l’ensemble du territoire étudié.

Une identification par l’appartenance

La seconde étape s’est effectuée à partir des structures dans lesquelles les acteurs travaillent. Au travers des documents que nous avions recensés dans la première étape nous avons pu identifier des structures qui pratiquaient la prospective. Ainsi, au vu des structures mises en évidence dans la première étape, nous avons prospecté auprès de toutes les structures semblables. Nous avons donc pris contact avec l’ensemble des communautés de communes, communautés d’agglomération, pays, communes de plus de 10 000 habitants, départements et différents organismes tel que les observatoires de l’économie et des territoires, etc. L’utilisation d’un SGBD permet d’effectuer des requêtes, de cette manière plusieurs entrées sont possibles : entrée par les acteurs, par les structures, par les documents… Ainsi, on peut faire apparaître, par exemple, uniquement les structures qui ont un SCoT, on appellera ceci une entrée par type de document. La figure ci-dessous présente la requête permettant cette manipulation.

Un SGBD permet également de générer l’annuaire automatiquement lors de chaque mise à jour. L’annuaire créé se présente sous deux formes, la première étant le support de travail exploitable par les différents utilisateurs et la seconde étant la mise en page de l’annuaire. Cette dernière est préconfigurée afin d’être générée automatiquement (présentée en annexe). En termes quantitatifs, 246 structures et 95 acteurs ont été recensés, identifiés et contactés. De plus, 66 productions ont été récupérées. Au vu des premiers résultats (le recensement), les acteurs de la région Centre semblent être intéressés par la mise en place d’un observatoire de la prospective dans leur région. La majorité des acteurs contactés a dit être partante pour la réunion de lancement de l’observatoire organisée par la DATAR et prévue au mois d’octobre/novembre 2010. Nous pouvons cependant d’ores et déjà nous demander quelles seront les limites et les avantages de cette démarche ? Au vu des conversations téléphoniques que nous avons eues avec les pays de la région, nous nous sommes rendu compte que certaines de ces structures avaient du mal à mettre en place des études prospectives. Ces structures, peut-être en raison de leur taille, semblent perdues dans les démarches à suivre. En cela, la mise en place de l‘observatoire de la prospective pourrait leur apporter une aide certaine tant sur le fond et la forme que sur la manière de réaliser l’exercice, s’il comporte un volet d’aide méthodologique ou autre. Si les petites structures telles que les pays ou encore les communautés de communes étaient accompagnées dans la réalisation de l’exercice prospectif, elles seraient peut-être davantage volontaires dans la pratique de la prospective territoriale. Ceci pourrait permettre la multiplication du nombre d’études prospectives menées en région Centre ainsi qu’une plus grande implication de la part des acteurs locaux.

 

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