L’éducation de base au Sénégal, 1952 – 2000

L’éducation de base au Sénégal, 1952 – 2000

Education Pour Tous/ou Education de Base

Pour Tous Le concept d’éducation pour tous (E.P.T.) ou encore appelé éducation de base pour tous n’est pas sans ambiguïtés. Depuis sa réapparition115 à la conférence internationale de Jomtien,de l‟international des orientations d‟une politique de gestion décentralisée, les gouvernements, la société civile, des agences de développement, le secteur privé, les organisations nongouvernementales. Ce mouvement de l‟éducation pour tous est un engagement de la communauté internationale visant à assurer une éducation de base de qualité pour tous les enfants, jeunes et adultes. Il s’agit de définir une sorte de menu commun de base sans que cela n‟implique nécessairement une poursuite généralisée des études les plus longues. Certains pays préconisent une vision réduite et assimilent l’éducation pour tous à l’éducation primaire ; d’autres y incluent le premier cycle de l’enseignement secondaire ; d’autres y incluent l’éducation pré-primaire (l’Unicef en particulier y accorde une grande priorité) ; d’autres enfin y incluent l’alphabétisation des adultes. Cette multiplicité de conceptions rend difficile toute démarche d’évaluation. Selon l‟UNESCO116, la définition pragmatique qui tend à l’emporter aujourd’hui s’en tient à une éducation primaire pour tous. II-15-L’éducation inclusive117 L‟Education Inclusive est un processus permettant de garantir l‟égalité des droits et des chances à l‟éducation pour les enfants handicapés et les enfants vulnérables. C‟est un processus qui a pour but l‟accès, la participation et la réalisation d‟une éducation pour tous. Le point central de l‟Education Inclusive est la collaboration entre tous les acteurs de l‟éducation des enfants handicapés. Il y a ainsi :  Le milieu ordinaire : enseignants, directeurs, inspecteurs, conseillers pédagogiques ;  Le milieu spécialisé : éducateurs spécialisés, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes ;  La santé : les médecins scolaires, les infirmières scolaires ;  La communauté : les parents, les associations. Le partenariat entre les différents acteurs peut prendre différents formes :  Elaboration du projet éducatif individuel ;  Sensibilisation aux handicapés ;  Echange autour des adaptations pédagogiques.En somme, l‟éducation inclusive est le fait d‟intégrer les enfants handicapés dans le système éducatif ou de créer une ou des structures leur permettant d‟acquérir du savoir (savoir lire, écrire, calculer), d‟avoir une formation professionnelle de base dans des métiers à leur portée. Il ne s‟agit pas de mettre ensemble tous les handicapés mais ceux qui ont le même handicap peuvent être regroupés dans la même structure d‟instruction. II-16-L’éducation alternative ou école communautaire de base L‟éducation alternative renvoie à autre chose, à un autre modèle différent de celui suivi par la plupart des apprenants d‟un pays ou une zone bien délimitée. Elle se définit par ses objectifs et ses buts :  lutter contre l‟analphabétisme chez les filles et les femmes grâce à un programme d‟éducation et d‟alphabétisation adapté à la culture des élèves ;  répondre aux besoins des filles et des femmes en matière d‟éducation de base et d‟alphabétisme fonctionnel afin de leur donner les moyens de devenir des agents actifs du développement de la communauté ;  encourager l‟apprentissage intergénérationnel et tout au long de la vie ainsi que la préservation et la diffusion de la culture ;  développer les capacités des éducateurs/facilitateurs locaux à concevoir, mettre en œuvre et gérer leurs propres programmes d‟éducation communautaire ;  contribuer à la campagne de sensibilisation pour la reconnaissance officielle des systèmes de connaissances autochtones ainsi que pour encourager le gouvernement à adopter des actions affirmatives pour l‟éducation des peuples autochtones dans tout le pays. Ici au Sénégal, l‟avènement de ce secteur, au début des années 90, constitue « une innovation de taille qui peut si les efforts menés jusqu’ici se pérennisent, améliorer de manière significative le taux de scolarisation et la qualité de l’enseignement118 ». C‟est un autre modèle d‟éducation qui prend en charge des enfants âgés de 9 à 14 ans qui, soit n‟ont  pas eu la chance d‟accéder à l‟éducation formelle, soit l‟ont quittée très tôt. La durée des études est de quatre ans et les langues d‟enseignement sont les langues officielles du milieu et le français. Les programmes sont à dominance pratique et professionnelle.

L’éducation sanitaire

La question de la santé occupe la première place dans l‟éducation de base. Evidamment toutes les activités qu‟entreprend un être dépendant de son état de santé. Que ça soit dans le formel, dans le non formel et dans l‟informel, nous constatons que le premier souci des promoteurs est la santé humaine et animale. Il est recherché à former des citoyens cultivés qui ont une attitude éclairée dans tout ce qui touche à la santé et à la maladie. L‟anticipation faite à partir de l‟école, des districts sanitaires, des foyers socioculturels, des familles, des décideurs politiques, des leaders d‟opinions, des ONG, etc., permet de protéger et d‟améliorer la santé de tous les élèves du village, de la ville, du pays, etc. de toute l‟humanité. En effet, nous vivons dans un monde où la santé des êtres humains est menacée par un environnement de plus en plus pollué : pollution du sol, pollution de l‟eau, pollution de l‟atmosphère, etc. Si ces pollutions sont le fait d‟un développement industriel peu soucieux de l‟environnement dans les pays dits développés, cependant, elles se présentent autrement dans les pays dits sous développés. Dans les pays sous développés comme le nôtre, la pauvreté est la plus grande source de pollution, d‟incivisme devrions-nous dire. Cet incivisme est ancré même dans les mentalités des gens. Dans les villages et dans les villes, ce n‟est pas seulement la qualité de la vie, mais la vie elle-même qui est menacée par l‟eau non potable, les logements misérables et moribonds, l‟hygiène médiocre, la nutrition inadéquate, les maladies, les épidémies. Effectivement, au moment où nous rédigeons ce paragraphe toute l‟humanité à la peur au ventre car l‟épidémie de la fièvre hémorragique appelée ébola est entrain de faire des centaines de victimes dans certains pays de l‟Afrique Occidentale (en Guinée Conakry, au Libéria et en Sierra Léone). Cette épidémie a fini d‟instaurer une psychose chez les différentes populations. Faute d‟anticipation, d‟ignorance et de civisme, la maladie gagne du terrain tous les jours. Ceci revient à dire que la quête de la santé humaine et animale doit être le quotidien de tout un chacun. Bref, de son côté, l‟UNESCO119 admet que la santé est l‟un des principaux objectifs de l‟éducation de base. La santé est tellement prioritaire qu‟il suffit de tomber 119 Collection UNESCO, programme et méthodes d’enseignement, l’éducation sanitaire à l’école, suggestions pour l’établissement des programmes, étude entreprise par le professeur Turner(C-E.) pour le compte de l’UNESCO et de l’OMS, 1966, p.11, document tiré de unesco.org. 58 malade pour s‟en rendre compte que rien au monde ne peut se faire sans elle. En effet, à titre illustratif de son importance, les élèves, les étudiants, les maîtres, les professeurs d‟université qui s‟en rendent tous les jours à l‟école et à l‟université ne le font qu‟à condition qu‟ils soient en bonne santé sinon ce n‟est pas faisable. C‟est ce qui fait que dans chaque établissement scolaire public et privé aussi pauvre soit-il les maîtres, les ASC, les ONG, les parents d‟élèves, l‟Etat s‟arrengent pour en disposer au sein de leur établissement quelques médicaments pour gérer les maladies des apprenants. En plus de cela, ce que nous avons en tout cas remarqué au Sénégal à l‟époque où nous étions au primaire, au moyen secondaire, à l‟UCAD, s‟il y a un district sanitaire non loin de l‟établissement ou à l‟intérieur de celui-ci, les soins de santé sont gratuites pour les apprenants ou au cas contraire amoindrir le coût. Mais auparavant avant même de fréquenter l‟apprentissage, l‟enfant a déjà subi l‟influence des habitudes familiales qu‟il acquiert d‟une certaine expérience en matière de santé. Bref, la santé est un secteur clef dans les programmes d‟éducation de base. Elle s‟intéresse aux maladies sexuellement transmissibles, à la propreté, à l‟hygiène alimentaire, aux mariages précoces, aux grossesses précoces, aux MGF, à la mortalité maternelle infantile ou néonatale, aux accouchements, au paludisme, à la diarrhée, aux infections, bref, à la santé humaine et animale. Nous le démontrerons tout au long de ce travail. II-18-L’éducation environnementale L‟éducation environnementale est un domaine très vaste et est relative à celle sanitaire analysée ci-dessus. Elle concerne surtout les adultes. Dans l‟éducation environnementale, les enseignants, les ONG, les services de l‟Etat, les particuliers, etc. ultisent différentes méthodes pour provoquer une prise de conscience des conséquences que peuvent engendrer une déforestation, la pollution atmosphérique, la salubrité dans les quartiers ou dans les maisons, etc. Les actions qu‟initient les uns et les autres sont stimulées partout. Au-delà du travail d‟explication et de conscientisation, les projets d‟éducation de base visent à développer des compétences, à forger une forme d‟engagement et à encourager l‟action individuelle et collective. Elle se fait au niveau individuel, communautaire et gouvernemental. « L’éducation environnementale s’adresse à tous les agents de la société : le individus, les communautés, les collectivités publiques, le secteur privé, le gouvernement, les responsables politiques et les organisations internationales120 ». Les organismes actifs dans le domaine de l‟éducation 120CONFINTA, éducation environnementale des adultes : savoir pour préserver, document en PDF, 1997, p.279. 59 environnementale au Sénégal sont nombreux. Ils pratiquent souvent une éducation non formelle des adultes. Les questions environnementales sont très importantes pour les autres domaines de l‟éducation de base énumérés ci-dessus. A titre illustratif, les effets négatifs de la dégradation de l‟environnement et de la pollution sur la santé des individus, les problèmes écologiques sont traités dans les programmes d‟éducation de base de la santé. L‟éducation environnement implique : l‟industrie, la pêche, le reboisement, l‟air à respirer, les changements climatiques, l‟agriculture, l‟usage des produits toxiques, l‟utilisation des engrais chimiques, etc. II-19-La décentralisation La décentralisation est un concept corrélé à l‟éducation de base. Elle peut être définie, si nous nous référons au rapport final121 du ministère de l‟aménagement du territoire et des collectivités locales du Sénégal, comme un processus de transfert progressif de pouvoirs de l‟Etat central aux populations à la base, à travers des instances élues, dans des domaines de compétences donnés. Elle n‟est pas une déconcentration qui est un acte qui consiste à rapprocher l‟administration des administrés par la mise en place des services de l‟Etat jusqu‟à l‟échelon administratif le plus bas (village). Si le premier concept a une connotation plus politique, le second revêt un caractère technique. Mais leur mise en oeuvre procède d‟une volonté politique de l‟Etat central et de ses dirigeants. La décentralisation en tant que choix politique visant à transférer une partie du pouvoir central à d‟autres entités décentralisées connaît plusieurs formes, selon qu‟elle porte sur un service public, sur un établissement public, sur un territoire ou sur une collectivité locale. Elle est une option politique qui vise à désengorger le centre de décision qu‟est l‟Etat central par un transfert de compétences à d‟autres entités plus proches des populations. Au Sénégal, la décentralisation est un système dans lequel le territoire national est découpé en collectivités locales, un système de dévolution de pouvoir de l‟Etat central vers des échelons inférieurs. Elle est un instrument de renforcement de la démocratie et de la participation citoyenne à la gestion des affaires locales. Elle est un instrument permettant à l‟Etat de céder une partie de ses fonctions, responsabilités, ressources, budgets et pouvoirs à des entités décentralisées. Enfin, la décentralisation peut se présenter, en règle générale, comme un instrument de réorganisation de l‟action publique au niveau local. Elle est un moyen d‟engager le développement sur une base locale et non plus exclusivement centralisée. Elle peut aussi être considérée comme une stratégie institutionnelle de participation des populations à la gouvernance économique, sociale et politique du pays à travers la promotion du développement local. La décentralisation n‟est donc pas une finalité, mais un moyen pour réaliser des actions en vue d‟atteindre des objectifs de développement. III-Rappel historique des expériences d’éducation de base, 1952-1956 C‟est à partir de l‟année 1949, que la France entreprend une série d‟expériences et de campagnes d‟éducation de base notamment dans les Fédérations de l‟Afrique Occidentale, de l‟Afrique Équatoriale française, et dans les territoires sous tutelle du Togo et du Cameroun122. Bien que se proposant toutes le même but, ces expériences diffèrent par certains aspects : des objectifs plus ou moins étendus, des moyens plus ou moins limités, durée variable, prédominance de tel ou tel caractère (pédagogique, sociologique, économique) etc. Il est donc naturel que les résultats soient eux-mêmes différents. Pour la mise en œuvre de cette politique d‟éducation de base des commissions de territoire et des commissions de cercles sont mises en place. « Ces commissions comprendront non seulement des fonctionnaires (représentants des services ayant une portée intellectuelle, économique et sociale) mais aussi des représentants d’institutions privées et des représentants de la population »123 . Au cours du colloque commission fédérale de l‟éducation de base : stages, crédits, rapports, journaux 1951-1955 et aux circulaires ministérielles du 28 septembre 1949 et du 2 avril 1951 relatives à l‟instauration par la France de la politique d‟éducation de base dans ses différentes colonies de l‟Afrique Occidentale française de façon générale et particulièrement celles relatives au Sénégal. 123 idem. 124 Ce colloque a été organisé les 10-11-12 Mai 2011 pour la célébration des 90 ans de Amadou Mahtar M‟bow à Dakar ; colloque durant lequel plusieurs thèmes ont été abordés par les différents intervenants parmi lesquels celui de l‟éducation de base au Sénégal durant les années cinquante. 61 90 ans de Amadou Mahtar M’bow », le Professeur Saliou Mbaye125, un des participants à ce colloque, a fait un brillant rappel des circonstances dans lesquelles l‟éducation de base avait été mise en place en Afrique francophone notamment dans sa partie aofienne. Pour mettre en pratique cette politique en AOF, nous disait-il, le Haut commissaire décide de créer des structures aux niveaux fédéral et territorial. A Dakar, est créée la commission fédérale de l‟éducation de base. Placée sous l‟autorité du Secrétaire Général du Gouvernement, elle est pilotée par l‟Inspecteur général de l‟enseignement, le Recteur d‟Académie Camerlynck. Le secrétariat est tenu par André Terrisse, chef du service pédagogique secondé avec efficacité, par un Sénégalais Ibrahima Bâ, un autre nom qui reste lié à l‟éducation de base. Celui-ci, nous disait-il, effectua sept mois de stage, notamment en Haïti, aux USA et au Mexique pour s‟imprégner des techniques et pratiques de l‟éducation de base dans ces pays. La commission réunit les représentants des secteurs concernés : la santé, l‟agriculture, l‟élevage et les eaux et forets, les services financiers et les travaux publics, Radio Dakar. Il faut y ajouter deux membres du grand conseil, représentants des populations de l‟AOF. Cette commission définit un programme d‟activités. Elle met en place un stage fédéral où vont être formés pendant quelques semaines, les acteurs désignés par les territoires pour mener à bien cette politique. Le premier stage a eu lieu à Dakar du 9 mars au 2 avril 1953. Elle choisit le village de M‟boumba126, au Sénégal, pour implanter la première expérience d‟éducation de base. Ce fut en 1952. L‟expérience fut si concluante qu‟il apparut aux yeux des autorités que l‟on n‟avait nullement besoin de faire appel à des experts internationaux. L‟éducation de base sera confiée et menée par des ressortissants des territoires. 

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1-Problématique
PREMIERE PARTIE Décryptage du concept et des expériences d’éducation de base de 1952 à 1956
Chapitre I : Définition, historique et portée de l‟éducation de base
Introduction
I-Etude du concept et de ses corrélés
II-Ses corrélés
III-Rappel historique des expériences d‟éducation de base, 1952-1956
IV- Cadrage du concept dans un système éducatif
V- fonctionnement des commissions chargées de l‟éducation de base, 1952-1956
Conclusion partielle
Chapitre II : l‟éducation de base par l‟alphabétisation et la communication
Introduction
II- Les moyens de communication et d‟information
Conclusion partielle
Chapitre III : l‟éducation de base par la production, la reproduction et la formation professionnelle
Introduction
I-Les activités d‟éducation agro-pastorale
II- Les activités d‟éducation pastorale
III- L‟éducation à la santé de la reproduction
IV-Les activités d‟éducation professionnelle
Conclusion partielle
Deuxième partie Continuité et/ou discontinuité du programme, 1957-1990
Chapitre I : les perspectives historiques
Introduction
I-planification centres post-scolaires d‟éducation des adultes
II-Information et connaissance du monde
Conclusion partielle
Chapitre II : politiques générales en matière d‟alphabétisation et de communication
Introduction
I-contexte d‟élaboration de politique générale internationale
II- Processus d‟alphabétisation et les plans d‟action nationale
III-Les moyens de communication et d‟information au service de l‟alphabétisation
Conclusion partielle
Chapitre III : la formation professionnelle et l‟enseignement technique au service de la
qualification à la production
Introduction
I-Rappel historique
II-Les orientations des trois secteurs professionnels et techniques
III-les métiers du secteur informel
IV-les métiers du formel et du non formel en 1963
V-L‟apport des partenaires au développement
VI-les perspectives
Conclusion partielle
Chapitre IV: Description des activités éducatives élémentaires et des mouvements et structures socio-éducatifs du pouvoir public, 1957-1990
Introduction
I-Etat de l‟enseignement élémentaire
II-Le contenu de l‟enseignement élémentaire, 1959-1971
III-le contenu de l‟enseignement élémentaire, 1972-1990
IV-l‟enseignement élémentaire et les activités socio-économiques
V-les mouvements et activités socio-éducatives des pouvoirs publiques
Conclusion partielle
Troisième partie La décentralisation et la diversification des acteurs et des services offerts, 1991-2000
Chapitre I : contextualisation de la décentralisation
Introduction
I-contexte politique
II-contexte économique du Sénégal
III-contexte scolaire
Conclusion partielle
Chapitre II : la diversification des acteurs de base: état des lieux
Introduction
I- Le secteur formel
II-Le secteur non formel/informel
Conclusion partielle
Chapitre III : les offres éducatives et sociales
Introduction
I-Dans le formel
II-les activités éducatives des partenaires
III-L‟intérêt des domaines investis par les différents acteurs
IV-Le non formel/informel
V-Les infrastructures de base
Conclusion partielle
Chapitre IV : Perspectives : la contribution des universités et des technologies de l‟information et de la communication (TIC)
Introduction
I- la contribution de l‟Université de Dakar
II- L‟intrus dans l‟éducation de base : internet
III-projets éducation des jeunes par les Technologies de l‟Information et de la Communication (TIC)
Conclusion partielle
Conclusion générale
Bibliographie générale

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