Les étagés bioclimatiques et les séries de végétations 

Les étagés bioclimatiques et les séries de végétations 

Les étagés bioclimatiques Selon Ozenda (1975), il existe trois étages bioclimatiques :  L’étage subhumide à hiver chaud que 1’on peut inscrire dans 1’étage thermo méditerranéen tel que défini par Ozenda. II se caractérise par l’aire de 1’Oléolentisque à Caroubier au niveau de la mer et par celle de 1’Oléolentisque à myrte à un niveau altitudinal supérieur (Toubal, 1986). Par ailleurs, selon Gaussen (1958), il se caractérise également par la série du Chêne kermès en situation côtière sur substrat dunaire.  L’étage humide à hiver chaud à tempère que l’on peut assimiler au méso-méditerranéen d’Ozenda. Cet étage correspond à l’aire de Quercus suber. Le Chêne liège s’associe en deux groupements selon le jeu complexe des conditions d’humidité et dans une moindre mesure, de sol, dans la mesure où celui-ci est corrélé au premier facteur. Dans tous les cas, il constitue la seule espèce arborée du groupement. Ainsi nous pouvons distinguer du niveau le plus thermophile à basse altitude, au moins thermophile à haute altitude, deux groupements principaux : le groupement à Quercus suber et Pistacia lentiscus marginalisé dans les niveaux les moins humides et les plus chauds. Ce groupement est infiltré par des espèces thermophiles telles que Calycotome, Phillyrea, Erica, Cistus… et le groupement à Quercus suber et Cytisus triflorus qui prend le relais du précédent à partir de 500 à 700 m d’altitude selon l’orientation du versant. A partir de cet étage nous sortons réellement de l’ambiance générale de maquis pour rentrer dans une ambiance forestière de type tempéré.  L’étage humide à hiver tempéré à frais se manifeste au-delà de 800 à 900 m d’altitude. Il correspond au supra méditerranéen d’Ozenda et se caractérise par faire de Quercus faginea mirbeckii. Essence caducifoliée, le Chêne zéen se développe lorsque la pluviométrie est supérieure ou égale à 900 mm/an. Il forme alors des peuplements denses dont les arbres peuvent atteindre 30 m de haut. Il est associe en groupement à Cytisus triflorus, Rubus ulmifolius, Crataegus monogyna…, Debazac (1959) estime que la chênaie à Chêne zéen correspond à une association jouant le rôle du Quercetum pubescentis en France méditerranéenne (Benyacoub & Chabi, 2000).

 Les séries de végétations

La Numidie est remarquable par la diversité de son couvert végétal. Selon Thomas (1975), Aouadi (1989) et Belair De (1990), la végétation de la région se répartit en cinq principales séries : 1) La série de chêne liège : Elle s’étend entre 400 et 500 m d’altitude. Elle est accompagnée par les espèces suivantes : Erica arborea, Pistacia lentiscus, Phellyrea anagustifolia et Cytisus triflorus. 2) La série de chêne zéen : Cette série est limitée au niveau de la station fraîche et humide. L’importante densité de ces arbres conduits à un recouvrement de prés de 70%. Son cortège est composé de : Cytisus triflorus, Rubus ulimifolius, Crataegus monogyna. 3) La série de chêne kermès : Cette série occupe surtout les dunes littorales, son cortège floristique est composé de : Quercus coccifera, Pistacia lentiscus, Halimium halimifolium et Chamaerops humilis. 4) La série de pin maritime : Cette essence est rencontrée surtout dans les collines sublittorales, souvent en mélange avec quercus suber, Erica arborea, Myrtus communis, Phellyrea angustifolia, Cytus salvifolus et Arbutus unedo. 5) La série des plantes de milieu humide : Elle s’étend le long des berges des lacs et des cours d’eau, ainsi que dans les dépressions humides. La stratification horizontale fait apparaître des groupements évoluant en fonction du degré de saturation (Thomas, 1975). La succession est la suivante végétation aquatique, végétation amphibie, végétation hydrophile et la végétation Hérophile. 

La couverture pédologique

La couverture pédologique de la région se caractérise par une distribution de chaînes de sols, dont l’évolution est sous l’influence des facteurs liés à la topographie, la végétation, et la roche mère (Durand, 1954 ; Benslama, 1993). Les principaux types de sols présents sont les Régosols, Alfisols, Mollisols. Dans les milieux humides on rencontre : les sols Tourbeux, les sols hydromorphes humifères et les sols à gley et à pseudo gley (Benslama, 1993). L’inventaire des sols de la zone fait ressortir une très grande diversité morphologique. Cette diversité est en liaison avec les conditions stationnelles à savoir : la roche mère, la pente, la nature et la densité du couvert végétal. II-1.8. Répartition des décharges De nombreuses zones humides sont le réceptacle à ciel ouvert de dépôts déchets, c’est le cas de la région d’El zone humide (Zaafour, 2012) permis de distinguer treize décharges reparties dans la région décharges se présentent comme des dépôts milieux naturels reconnus, plan d’eau, zones humides (prairie humide, marais…) et dans plusieurs cas, elles se trouvent très proches des eaux Ces décharges constituent une source de contamination du sol et du sous les nappes phréatiques et un risque potentiel dépôts direct des déchets toxiques ou da Figure 13. Carte de localisation des décharges Actuellement, un nouveau diagnostic de tous les dépotoirs niveau de la région d’étude afin de déterminer l’état actuel de ces A l’issue de ce diagnostic et des visites de prospections de niveau de la région d’étude durant la période (2013 décharges ont été soit réhabilité (CET). Nous pouvons citer les dépotoirs de déchets qui ont été transformé ont été éliminées et réintégrées dans le paysage comme celles de Sidi Kaci, Lac des Oiseaux .

Répartition des décharges dans la région d’étude

De nombreuses zones humides sont le réceptacle à ciel ouvert de dépôts déchets, c’est le cas de la région d’El-Tarf abritant pratiquement une décharge pour chaque ). Les résultats des travaux déjà réalisés par c permis de distinguer treize décharges reparties dans la région d’étude, (Figure décharges se présentent comme des dépôts non contrôlées à l’air libre implantées sur des milieux naturels reconnus, plan d’eau, zones humides (prairie humide, marais…) et dans plusieurs cas, elles se trouvent très proches des eaux de surfaces (lac, oued, mer). Ces décharges constituent une source de contamination du sol et du sous-sol particulièrement éatiques et un risque potentiel très grave pour la flore et la faune suite aux déchets toxiques ou dangereux. localisation des décharges dans la wilaya d’El-Tarf (Zaafour un nouveau diagnostic de tous les dépotoirs non contrôlée niveau de la région d’étude afin de déterminer l’état actuel de ces dépotoirs de ce diagnostic et des visites de prospections de terrain et les enquêtes réalisés niveau de la région d’étude durant la période (2013-2014), il ressort que la plupart de ces décharges ont été soit réhabilitées et ou transformées en centre d’enfouissement technique ous pouvons citer les décharges d’El-Matrouha, et Raml Essouk, deux gigantesques dépotoirs de déchets qui ont été transformés en CET ; d’autres décharges à volume plus réduit ont été éliminées et réintégrées dans le paysage comme celles de Sidi Kaci, Lac des Oiseaux De nombreuses zones humides sont le réceptacle à ciel ouvert de dépôts non contrôlées des Tarf abritant pratiquement une décharge pour chaque ce même auteur ont d’étude, (Figure 13) ces s à l’air libre implantées sur des milieux naturels reconnus, plan d’eau, zones humides (prairie humide, marais…) et dans ued, mer). sol particulièrement très grave pour la flore et la faune suite aux (Zaafour, 2012) non contrôlées à été réalisé au dépotoirs (Zaafour, 2014) ; terrain et les enquêtes réalisés au 2014), il ressort que la plupart de ces d’enfouissement technique Matrouha, et Raml Essouk, deux gigantesques ’autres décharges à volume plus réduit ont été éliminées et réintégrées dans le paysage comme celles de Sidi Kaci, Lac des Oiseaux 43 Aïn El-Assel, El-Frine…, pour les autres décharges, ils n’ont subi aucune modification et reçoivent toujours des déchets (Zaafour, 2014). Le tableau 6 ainsi que la figure 14, représentent l’état des décharges diagnostiquées   Figure 14. Carte de situation des différents types de décharges visitées (Zaafour, 2014) II-2. Présentation de la zone d’étude Parmi les décharges non aménagés, nous avons retenu celle du Kef Oum Teboul appartenant à la commune de Souarakh, qui reçoit toujours des ordures ménagères et des déchets de tout type jusqu’à ce jour, la décharge est implantée à 190 m d’altitude. Dans sa partie aval se trouve le lac Tonga, site RAMSAR d’importance internationale ; 44 Les critères de notre choix de cette décharge peuvent se résumer en :  La sensibilité du paysage et du milieu naturel : en effet la décharge est implantée dans un milieu naturel qui se trouve dans l’étage humide à hiver chaud à tempère, caractériser par le groupement de Quercus suber à une ambiance forestière ; et qui contribue à sa dégradation ;  La vulnérabilité de l’écosystème présent : la présence du lac Tonga (site RAMSAR) dans la partie avale de la décharge, présente un risque de sa contamination par les lixiviats issue de la décharge ;  Le substratum géologique : selon la carte géologique issue essentiellement des travaux de Joland (1936), Villa (1980) et Marre, la décharge est présente sur des grés numidiens perméables qui favorisent l’infiltration des lixiviats vers le sous-sol voir la nappe phréatique ;  La sensibilité des eaux de surface : la présence des cours d’eau temporaires sur le site, permet leur contamination. D’autre part, ils peuvent drainer et ou acheminer certains polluants (liquide ou même solide) vers l’aval (El-Fadel et al., 1997 ; Khattabi et al., 2001) ;  La géomorphologie : la décharge se trouve dans un terrain en pente ce qui favorise le déplacement des eaux de pluie pénétrant dans les déchets, contribuant ainsi à la formation des eaux de lixiviations qui s’infiltrent à travers les sols, augmentent le risque du transfert des polluants vers l’aval (El Baghdadi et al., 2015). 

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