Les impacts de l’urbanisation sur la biogéographie 

Les impacts de l’urbanisation sur la biogéographie 

« Les changements dans la circulation de l’eau de l’énergie et de la matière première introduite par l’urbanisation altèrent le milieu naturel, des organismes vivant sont éliminés alors que d’autres espèces envahissantes, colonisent et se multiplient » (Douglas I. 1983, P 125). Donc les prélèvements nécessités par l’urbanisation du milieu détruits l’habitat naturel des espèces. Les déchets et la pollution corolaire du développement urbain infectent le milieu naturel et réduisent la biodiversité de la faune et de la flore. IV.6 Les rejets de la ville : La ville qui consomme depuis l’écosystème naturel n’hésite pas à l’utiliser comme réceptacle pour rejeter ses déchets. *Les rejets liquides : Chaque élément dans la nature rejette 80% de l’eau qu’il consomme (ville, organisme vivant…etc.) toutefois l’eau utilisée à de multiples fins dans l’activité humaine est rejetée sans être traitée dans la nature ce qui polluent le système hydrologique naturel, affectant ainsi les écosystèmes qui se basent sur l’eau pour leurs survies. *Les rejets solides : Les systèmes urbains rejettent des quantités énormes de déchets solides de toute sorte, en 1975 les USA par exemple produisant 3.8 millions kg de déchets solides (Douglas I. 1983). Ces déchets sont rejetés dans des sites en périphérie de la ville donnant lieu à des décharges publiques. La décharge produit des éléments chimiques (liquide et gazeux) suite à la décomposition des déchets, qui sont : o Les métaux lourds : Ils se dissolvent et s’infiltrent dans la terre, polluant les éléments du système hydrologique (nappes phréatiques, eaux souterraines, oued…etc.) o Les éléments gazeux : la décharge produit des gaz hautement toxiques tel que le méthane qui emporté par le vent risque d’atteindre la ville. *Les rejets gazeux (impacts sur l’atmosphère): L’un des impacts les plus graves de l’urbanisation de l’espace se manifeste au niveau de l’atmosphère à cause des rejets du CO2 (Douglas I. 1983). Première partie L’urbanisation et les enjeux de protection du milieu  IV.7 Les effets de l’urbanisation sur la santé des être vivants : L’urbanisation est à l’origine de nombreux problèmes de santé. Le tableau 1 en dénombre les nombres de cas du concert des poumons et des bronchites recensés en milieu urbain selon la taille de l’agglomération. Les maladies objet d’analyse dans le tableau en haut sont des maladies qui s’accentuent dans les milieux urbains. On remarque que le nombre de cas des deux maladies varient en fonction de la taille de l’agglomération. Ce sont donc les plus grandes agglomérations qui présentent le plus de cas, on constate que le nombre de maladie baisse à plus de 50% dans les petites villes (plus de la moitié), ceci met en évidence que la maitrise de la croissance des petites villes à un rôle important dans le diminution des risques sanitaires liés a la croissance urbaine.

L’urbanisation et les enjeux de protection du milieu

L’ambivalence de l’urbanisation dans l’interface urbanisation/environnement

Il existe en général une corrélation entre les facteurs de dégradation du milieu naturel et l’urbanisation, c’est pour cela que ces facteurs sont considérés comme des indicateurs qui nous informeront sur la manière dont se fait l’urbanisation par rapport à la question environnementale. Un espace urbain qui présente un grand nombre de facteurs de dégradations est un milieu où l’urbanisation est non précautionneuse vis-à-vis de l’environnement naturel une forme d’urbanisation qu’on appellera « urbanisation agressive »9 celle-ci donne des villes a métabolisme linéaire (fig 1) qui consomment et polluent dans de large proportion (Rogers R et al. 2000). Avec la montée de la question environnementale dans la scène internationale, la multiplication des rapports internationaux sur l’état détérioré de l’environnement et l’importance de trouver de nouveaux modes de développements non compromettant pour l’environnement naturel tel que le rapport Brundtland10 publié en 1987, nombreux pays ont commencé à prendre conscience de l’importance de tenir des engagements quant à la protection de l’environnement naturel et de l’intégrer dans le processus d’urbanisation. Cette volonté de réconciliation entre environnement et urbanisation apparait dans les principes de la « ville durable » (Berdoulay V. Soubeyran O. 2002, P24) dont le but est de réduire l’emprunte écologique de l’urbanisation; dans le cadre d’une urbanisation qu’on appellera « urbanisation douce » .

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