Potentialité agricole la culture de riz

Le système la culture de riz

Potentialité agricole

Il n’existe pas de données agricoles relatives aux cultures maraîchères dans les différents organismes publics. On remarque, cependant le net intéressement des agriculteurs vis-à-vis de ces cultures. Néanmoins, de par leur interactivité, ces cultures sont pratiquées selon une logique paysanne. Le riz est un aliment de base et répond selon la réaction du système. La culture Riz est en position « Vache à Lait » selon la matrice BCG. Bien que celle-ci jouisse d’une production importante, la croissance est cependant faible. Pour arriver alors à se dégager de cette situation et se prévaloir de la position de vedette, il serait conseillé d’augmenter la production et de creuser l’écart entre les productions d’année en année. Mais ne s’intéresser qu’au riz ou à une autre culture mise en système risquerait de faire échouer les politiques mises en place. En effet, pour faire augmenter un produit, il faut considérer tout le système. Financer le riz et rien que le riz, ne changerait grand-chose ; il est important de financer tout le système entier pour arriver à un résultat satisfaisant. La spéculation Poireau occupe la place de leader quant à sa production dans la commune d’Alasora., s’intéresser de près à cette culture répondrait donc à faire pousser le Riz à évoluer ainsi que les autres cultures ou activités mises en relation. 2. Capacité limite de production La capacité limite est un indicateur qui insiste sur la saturation du système à partir d’une année bien déterminée sans perturbation. Un changement de politique est alors requis car le système nécessite une modification pour arriver à évoluer sous peine de stagner sur une quantité définie. Mais la solution idéale serait de mener une politique d’intensification grâce à l’introduction d’intrants plus améliorés, de diminuer le prix de ces intrants, notamment pour les semences et les engrais chimiques, grâce à des subventions.

DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS STRATEGIQUES 

Il est utile de dire que les surfaces exploitées sont relativement étroites, alors qu’il y a des surfaces à l’abandon, l’augmentation de ces surfaces serait donc une solution mais néanmoins accompagnée d’allocation de ressources et une politique agricole bien élaborée. Ces solutions vont ensemble, car il n’y aurait jamais d’évolution sans considérer l’ensemble. Enfin, il faut noter que la production reste faible malgré la potentialité agricole. En effet, l’on ne peut avoir une culture à grande échelle comme celle préconisée par la révolution verte avec les cultures de jardinage que l’on a jusqu’à présent 3. Typologie de l’exploitation A l’aide des traitements des données agricoles et l’insertion dans le logiciel Markov, la typologie d’exploitation de la culture intéressante a été obtenue. La situation financière de chaque type a été montée pour apprécier son état dans le contexte de sa valorisation économique. 3.1. Poireau – Tisam C’est le système le plus exploité. Bien que le Poireau reste une préoccupation assez évidente, la culture de Tisam est aussi importante. Ceci peut s’expliquer par l’aisance de la culture à être disponible dans un court délai de un mois et demi et donc pour une disponibilité régulière, par rapport au Poireau qui met 3 mois. La culture de Tisam lui est indispensable. De plus, les deux cultures sont associées. Ainsi pour tous les éléments utiles pour le Poireau, le Tisam en prélève, cas des engrais chimiques mais aussi organiques. Ce qui est très économique sur le plan financier. Ceci explique la relation mise en exergue par le logiciel MARKOV. Le système n’arrive pas à dépasser le seuil de pauvreté et y est même largement en dessous. Pour pallier cette situation, un revenu de presque 4 fois de celui de la première année serait nécessaire ; ce qui équivaut à tripler la production de Poireau et de celle du Tisam. Cette condition s’avère être très difficile car cela représente des charges immenses par rapport à la situation de départ. De plus, même la capacité limite de la production respective des spéculations ne peut résoudre cette prévision. Quant à la rentabilité de l’exploitation, le système se trouve être rentable. En effet, la VAN sort positive face au recouvrement des investissements. Cependant, le TIR est positif à la première année pour descendre au plus bas. L’exploitation n’est pas rentable pour une période de 2 ans mais l’est largement plus après. Malgré cette situation profitable, le revenu issu du système est 57 largement inférieur au seuil de pauvreté et affecte peu de croissance. On peut en tirer que l’on s’intéresse beaucoup à l’exploitation mais peu d’effort partenarial a été fait ; aucune politique n’a encore été efficace sur ce type de production. Il convient alors de ne pas se désintéresser de ce système au point de voir les efforts considérables des paysans sur l’exploitation de ce type réduits à néant. 3.2. Poireau – Bœuf Ce type de culture concerne 14,4% de la population étudiée. L’existence de Bœuf dans le système soulage la spéculation Poireau quant à l’achat de fumiers organiques. Ce qui constitue une ressource considérable dans l’acquisition d’autres intrants nécessaire au développement de la culture. L’exploitation dégage une disponibilité inférieure au seuil de pauvreté à la première et à la deuxième année, mais la tendance poursuit une croissance à la hausse.

En effet, cette croissance sera bénéfique à la troisième année car elle dépassera les 0,06% du seuil de 1 USD par jour et continuera sa croissance jusqu’à la dernière année. Cette situation est due à l’augmentation de la production d’une part mais aussi l’affectation de ressources de la spéculation Bœuf à la spéculation tête. L’idéal serait que cette disponibilité journalière soit supérieure au seuil de pauvreté fixé par la Banque Mondiale, qui est de 1 USD. Donc l’augmentation de plus de 24% du revenu du système serait nécessaire. De plus l’exploitation de ce système s’avère être le plus rentable parmi tous les systèmes étudiés. La VAN arrive bien à recouvrir les investissements. Il est ironique de s’apercevoir que la rentabilité interne affiche un taux de 209%, alors que le système n’arrive que maigrement à dépasser le seuil de pauvreté et ce, à partir de la troisième année, une année de moins pour arriver à la saturation du système. Ce dernier devrait engendrer plus de résultat qu’il en est, mais le manque de ressources fait que l’on dépasse que de très peu le seuil de 1USD par jour. La recommandation serait de développer une politique de développement de ce système.

Formation et coursTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *