PREMIERE PRISE DE CONTACT AVEC LE DOSSIER

PREMIERE PRISE DE CONTACT AVEC LE DOSSIER

Le survol ou une lecture très rapide des textes permet, quand le sujet ne l’indique pas, de repérer le thème à étudier. Quand le sujet indique le thème, cette première approche du dossier permet de mieux s’en imprégner. Quand la problématique n’est pas suggérée par le sujet, on peut dès le départ, découvrir les aspects étudiés et se faire une première idée de la problématique à inventer. 2. Dans tous les cas, ce premier contact permet de découvrir la documentation, et éventuellement de repérer les documents qui semblent parasites. Par exemple, lorsque le sujet limite l’étude à la France, on peut vite éliminer tout ce qui concerne les autres pays. Ou, lorsque le sujet indique des aspects actuels, on peut éliminer tout ce qui concerne le passé et l’avenir. 3. Cette première approche permet enfin de repérer la forme des documents et de se donner un ordre de lecture : on lira en priorité et avec plus de soin les textes de fond ou textes de réflexion, puis on prendra plus rapidement connaissance des documents informatifs, illustratifs, graphiques ou très anecdotiques.Les auteurs : un texte doit être étudié différemment selon qu’il est signé d’un homme politique ou d’un journaliste, par exemple. En effet, un journaliste cherche avant tout à être lu. Pour cela, il peut employer un ton polémique, illustrer le sujet par de nombreux exemples ou n’en voir que l’aspect le plus sensationnel. L’homme politique est plus réservé. Il argumente avec précision et cherche à convaincre autant qu’à plaire. b) Les titres et sous-titres, les « chapeaux introductifs » des articles de presse : ils constituent souvent des condensés des documents très utiles. c) Les dates des documents et leur origine (pour les textes juridiques ou de jurisprudence, notamment) : elles donnent des informations précieuses.

L’importance quantitative et qualitative de chaque document : elle détermine l’ordre de lecture. On s’attachera donc en premier lieu aux textes de doctrine et grandes circulaires dont l’intitulé se rapproche le plus des mots-clés du sujet. Puis on lira encore attentivement les textes juridiques et les articles de presse souvent synthétiques des textes de doctrine. Les tableaux, schémas, graphiques et dessins seront réservés pour la fin, dans un survol rapide car ils ne contiennent généralement que peu d’informations nouvelles et intéressantes. Attention, il convient quand même de ne pas les négliger. c) La typographie : elle peut également renseigner sur le genre des documents, en particulier les encadrés, les mots soulignés ou écrits en caractères gras, etc. Dans les textes de presse, on rencontre souvent des « intertitres », c’est-à-dire des expressions qui ont l’apparence de sous-titres mais qui, en fait, ne sont placés que pour rompre la monotonie visuelle des colonnes. Ils ne donnent aucune indication sur le plan et n’ont souvent que peu d’importance. d) Le vocabulaire : un survol des textes ou même simplement des titres des textes permet de repérer les répétitions d’un même mot ou de mots appartenant à un même champ sémantique en rapport avec les aspects à étudier. (Cf exercice 2).

Quand elle sera achevée, la synthèse devra permettre d’apporter un ensemble de réponses à une question posée dans le thème abordé. Cette question est parfois posée explicitement dans le sujet. Dans le cas contraire, il faut avant tout définir quelle est la question à laquelle chaque document apporte un ou des éléments de réponse. C’est ce qu’on appelle la problématique. Il est important de comprendre que la problématique est une question précise posée dans un thème général : il ne s’agit pas de dresser un inventaire des différents problèmes posés par le thème. De la qualité de l’identification de la problématique dépendra la cohérence de votre synthèse. En effet, celle-ci pourra organiser les éléments de réponse fournis par les documents si la question implicite à laquelle ils répondent est clairement identifiée. Ex : Si le sujet vous demande de rendre compte des réflexions suscitées par le transport des marchandises en France, il faut avant tout formuler la question qui se pose et qu’un rapide survol du dossier permet de définir : La traversée de la France par d’incessantes files de camions chargés de marchandises est-elle inéluctable ? Pour identifier cette question, on peut s’intéresser aux différentes thèses suggérées par les textes argumentatifs et aux faits annoncés par les textes informatifs. Un conseil : parcourez la fin des textes argumentatifs. C’est généralement à la fin du texte que l’auteur (re)formule sa thèse.

 

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