Prophylaxie médicale chez les animaux domestiques

PROPHYLAXIE MÉDICALE CHEZ LES ANIMAUX DOMESTIQUES 

Vaccination des chiens

La vaccination des chiots commence à partir de l’âge de 6 semaines. Il s’agit des vaccins contre les principales maladies infectieuses tels que des vaccins contre la gastroentérite des chiots (coronavirose et parvovirose) et d’autres maladies comme la maladie de Carré et l’hépatite infectieuse. Il est recommandé d’effectuer en moyenne deux rappels à trois semaines d’intervalle entre chaque dose de ces vaccins. Le vaccin antirabique est à administrer une fois que les trois doses de vaccins précédents soient effectuées.

• La rage : la primo-vaccination est réalisée à l’âge de trois mois au moins.les rappels ultérieurs se font tous les 1 à 3 ans.
• La maladie de carré : deux injections à un mois d’intervalle. La première injection se fait vers l’âge de 8 semaines. Si le chiot a plus de 3 mois, une seule injection suffit. Les rappels ultérieurs ont lieu un an après la primo vaccination, puis tous les deux ans.
• L’hépatite contagieuse : les procédures d’injection sont les mêmes que celles de la maladie de carré.
• La parvovirose : le chiot moins de trois mois reçoit deux injections : l’une entre 6 à 8 semaines, l’autre à 12 semaines. A un âge supérieur à trois mois la primovaccination s’effectue en une seule injection, le premier rappel un an après puis tous les deux ans.
• La leptospirose : deux injections sont faites à l’âge de 3 ou 5 semaines d’intervalle dès l’âge de 7 semaines avec un rappel annuel.
• Les autres vaccins disponibles mondialement sont : le vaccin contre le tétanos, la piroplasmose, et l’herpès virose [6].

Vaccination des chats

Les principales vaccinations chez les chats sont contre :

• La panleucopénie (entérite infectieuse) : maladie mortelle affectant tous les systèmes de l’organisme et provoquant une grande souffrance.
• Le calcivirus félin et l’herpès félin (Rhinotrachéite féline) : touchant les chats souffrant déjà d’un problème des voies respiratoires supérieurs.
• La leucémie féline (leucose): maladie virale potentiellement mortelle.
• La rage : une zoonose qui se transmet par la morsure d’un animal contaminé. Le chat domestique est le plus susceptible de transmettre la rage à l’homme d’où la nécessité de vacciner les chats contre cette maladie.
• Les autres maladies complémentaires sont : la chlamydiose, la péritonite infectieuse féline, et la teigne.

Le protocole de vaccination recommandé par les différents fabricants implique généralement deux injections de primo-vaccination à trois à quatre semaines d’intervalle réalisées à partir de l’âge de neuf semaines puis des rappels annuels [7].

Préventions des helminthes des carnivores domestiques 

Les analyses coprologiques sont nécessaires pour identifier l’espèce parasite en cause et d’en choisir les meilleurs principes actifs de vermifuge. Le protocole de prise de vermifuge est conseillé pour améliorer les conditions d’entretien des animaux. En effet, il faut vermifuger :

‐ les femelles en reproduction avant la saillie et après la mise-bas,
‐ les chiennes ou les chattes gestantes,
‐ les chiots ou les chatons systématiquement dès leurs 15ème jour de vie, voire 10ème en milieu fortement parasité,
‐ les jeunes animaux jusqu’à l’âge de 6 mois mensuellement et systématiquement,
‐ les chiens adultes 2 à 4 fois par an [5].

Entretien quotidien chez les carnivores domestiques 

Des petites gestes au quotidien assurent à l’animal une bonne hygiène et permet au propriétaire de constater un comportement anormal lors d’une maladie.

Soins des pattes
Il faut vérifier la stabilité des coussinets plantaires surtout en été. Cette partie peut être lésée par des objets tranchant, piquant ou coupant [6].

Entretien des griffes
Les activités normales des chiens et des chats assurent l’abrasion de ses griffes. Si ces griffes ne sont pas abrasées normalement, il faut les couper avec un coupe griffe. Les coupes ne doivent pas atteindre les matrices sanguines pour éviter le saignement. Les ergots sont à vérifier méticuleusement pour éviter les blessures des longues griffes des ergots [7].

Entretien de la cavité buccale et les dents
Surveiller la probable existence de crevasses, de rougeurs ou d’odeurs nauséabondes qui pourraient témoigner d’une infection sans gravité dans les plis buccaux. Les chiens ne sont pas très coopératifs pour brosser leurs dents. Il faut les habituer dès leur très jeune âge pour éviter l’apparition des tartres ou caries dentaires et des affections buccales (gingivite) [6]. Chez le chat l’effort lors de la mastication des viandes et des os protège leur dent. Les plaques mineures de tartres sont enlevées par l’ongle du pouce. Par contre, il est indispensable de faire le détartrage chez le vétérinaire de temps en temps pour éviter les problèmes [7].

Entretien des oreilles
Le nettoyage des oreilles doit être effectué régulièrement. Les oreilles tombantes se nettoient une à deux fois par semaine. Une fois tous les 15 jours pour les oreilles dressés. Les poils des oreilles doivent être épilés pour éviter la rétention des cérumens [6].

Toilettage et coup de peigne
Les chiens et les chats exigent d’être peignés et brossés régulièrement car les poils enchevêtrés ou feutrés favorisent les maladies dermiques. Le brossage et les bains permettent de se débarrasser des poils morts. La fréquence et le matériel utilisé sont en fonction de la nature des poils [7].

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE: RAPPELS
I.1 Prophylaxie médicale chez les animaux domestiques
I.2 Principales affections dermatologiques
I.3 Principales affections en gastroentérologie
I.4 Principales affections hépatiques
I.5 Principales affections oculaires chez les carnivores domestiques
I.6 Principales affections orthopédiques
I.7 Principales affections respiratoires
I.8 Principales affections urogénitales
I.9 Principales affections tumorales
I.10 Principales affections auriculaires
I.11 Intoxications
DEUXIÈME PARTIE: MÉTHODE ET RÉSULTATS
I. MÉTHODE
I.1 Description du cadre de l’étude
I.2 Type d’étude
I.3 Durée de l’étude et Période de l’étude
I.4 Population d’étude
I.5 Mode d’échantillonnage
I.6 Taille de l’échantillon
I.7 Les paramètres étudiés
I.8 Mode de collecte des données
I.9. Traitement et analyse des données
I.10 Les considérations éthiques
II. RÉSULTATS
II.1 Description de la population étudiée
II.2 Description des animaux selon leurs habitats et leurs modes de vie
II.3 Principaux cas cliniques rencontrés pendant la période d’étude
II.4 Facteurs de risques et cas cliniques
TROISIÈME PARTIE: DISCUSSION
CONCLUSION

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