Recherche et développement dans les pays émergents

Recherche et développement dans les pays émergents

Globalization of R&D

Stylized Facts on the globalization of R&D

The context of globalization has led to many changes in business environment. In particular, the global value chain has been modified, with a geographical fragmentation of value adding activities. The globalization of the R&D process has resulted in an increasing internationalization of the R&D activities, more and more performed by Multinational Enterprises (henceforth MNEs). R&D is usually considered as one of the least globalized activities, but has changed in recent years. Factors contributing to this are footloose companies, characterized by restructuring, relocations, outsourcing or off shoring. Another important point is the emergence of new large players, such as India or China. This global change in the business environment does not only reflect changes in the demand side, but also important globalization at the supply side (increasing number of workers, engineers, etc.). From an old model of centralized R&D, characterized by proprietary knowledge, scale advantages and local R&D, a new model has emerged, decentralized, and with important interplays between internal and external knowledge, access to foreign knowledge and international R&D networks. Hereafter are some stylized facts. First, more and more R&D is done by affiliates abroad – the share of domestic R&D expenditures performed by those affiliates has increased in the main OECD countries (USA, Germany, UK, Japan, France, etc.). As a consequence, foreign affiliates are increasingly important in national R&D expenditures. For example, in Hungary, 20% of the total national R&D was done by foreign affiliates in 1995; in 2003, this share is about 80%. In terms of foreign R&D locations, OECD countries remain the main destination. However, the picture is slightly different when considering the most attractive locations for the future as brought up by companies: in that case, emerging economies, and in particular China and India, are performing better. China is the most attractive country, while India is ranked third, after the United States. We clearly observe today a shift from current to future locations towards emerging economies. The most important factor in determining the MNEs location’s choice remains a demand factor, namely the growth potential of the country. But supply factors are important too: the second factor in terms of importance is the number of qualified R&D workers. The level of collaboration with universities is strongly considered too. Finally, a third type of factors is based on R&D costs

Les relations Universités-Entreprises-Gouvernements

Cette présentation s’intéressera à la triade Universités-Entreprises-Gouvernements dans trois pays émergents : la Chine, la Pologne, et la Corée du Sud, ce dernier étant un pays « nouvellement industrialisé ». Ces trois pays évoluent actuellement vers une spécialisation dans le secteur des services, et connaissent des taux de croissance importants (sans être au niveau du taux de croissance chinois, qui se situe autour de 9% en moyenne sur les dernières années ; la Pologne et la Corée ont des taux de croissance supérieurs à 3%). En termes de participation à l’enseignement tertiaire (supérieur), on observe une tendance croissante dans les trois pays. La part du PIB investie en R&D est croissante en Chine, relativement stable en Corée et décroissante en Pologne. La provenance de la R&D à l’intérieur de ces pays est différente selon le pays que l’on considère. Si en Corée et en Chine, ce sont avant tout les entreprises qui font de la R&D (elles y réalisent respectivement 60% et 50% de la R&D totale), l’enseignement supérieur détient une part plus importante en Pologne (50% de la R&D totale). Les approches en termes de recherche et développement dépendent également fortement du pays : • en Chine, l’approche est celle d’une planification traditionnelle. Une réforme structurelle a eu lieu en 1985, avec notamment des fusions de centres de recherche et une révision du statut de chercheur – le salaire augmentant en fonction des performances des chercheurs (en termes de brevets, etc.). D’importants programmes de R&D ont été développés. La Chine s’est donné pour objectif de devenir une société d’innovation en 2020 ; • l’approche qui caractérise la Corée du Sud peut être qualifiée d’« orchestration ». Dans les années 1960 et 1970 ont été créés des centres de recherche dont les finalités étaient directement liées aux politiques industrielles en vigueur. La collaboration entre les universités et les entreprises a été renforcée dans les années 1980. Dans les années 1990, la part de la recherche financée par l’État a augmenté, des programmes ont été mis en place dans l’ensemble des secteurs de l’économie. D’une approche nationale de la recherche, on est passé à une approche régionale pour stimuler le développement régional dans un pays qui a fonctionné pendant longtemps d’une façon centralisée. Les politiques de recherche ont été coordonnées en 2000 au niveau intersectoriel. Enfin, un bureau destiné à coordonner les politiques de recherche des différents ministères vient d’être créé au niveau du Premier ministre .

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