Stabilité de QTL dans deux environnements et selon deux méthodes d’observation

Stabilité de QTL dans deux environnements et selon deux méthodes d’observation

Population et échantillonnage

Les clones de la famille de pleins-frères et sœurs du chêne pédonculé (3PxA4) ont été installés dans deux sites (Tableau 3.1). Le premier site « Bourran » (BR) est localisé dans le département du Lot-et-Garonne au sud-ouest de la France. Ce site présente un sol argilolimoneux. Les boutures des clones ont été plantées en 2000, à 4 mètre de distance entre les 63 rangs et 1,5 mètre de distance entre chaque arbre dans le rang, selon un dispositif en bloc aléatoire incomplet. La distance entre les rangs est passée à 3 mètres après une éclaircie systématique au printemps 2012. Un élagage a aussi été réalisé pendant l’éclaircie : les grandes branches ont été coupées depuis le pied de l’arbre jusqu’à la hauteur de 2 mètres. Les arbres en bordure ont été conservés dans notre échantillon uniquement si leurs branches n’étaient pas exclusivement développées sur la face exposée au soleil. Le deuxième site « Champenoux » (CH) est localisé dans le département de Meurtheet-Moselle au nord-est de la France. Ce site présente un sol brun avec une couverture limonoargileuse épaisse (30-60cm) sur roche-mère argileuse. Les boutures des clones ont été plantées plus dense qu’à Bourran, à 2 mètre de distance entre les rangs et 1 mètre de distance entre chaque arbre dans le rang, au printemps 2003. La placette est organisé en bloc complet. Dans ce site, aucun arbre de bordure n’a été échantillonné. Aucune éclaircie n’a encore été pratiquée.

 Mesure

L’observation in-situ de la ramification, à l’extérieur des troncs, a été réalisée en mai et juin 2015. Deux répétitions de 160 génotypes sur le site CH et de 176 génotypes sur le site BR ont été sélectionnées dont 126 génotypes communs aux deux sites. Quatre types de ramification ont été comptabilisés entre 90 et 190 cm dans les deux sites (Tableau 3.2): 1) le nombre de bourgeons primaires latents (nPriLBD) qui comprend le nombre de bourgeons latents développés sur les limites de pousse annuelle et le nombre des bourgeons latents isolées entre les limites de pousse annuelle ; 2) les branches qui ne sont pas perpendiculaires au tronc et les branches qui sont perpendiculaires au tronc mais dont le diamètre est relativement grand sont comptées, et ces branches sont toutes assimilées à des branches 66 séquentielles (nSeqBC). Les cicatrices de l’élagage de forme triangle sont aussi considérées comme des branches séquentielles ; 3) le nombre de branches épicormiques (nEpiBC) qui est le nombre de branches insérées perpendiculairement au tronc avec un diamètre relativement petit par rapport à celui du tronc. Les picots qui sont déjà lignifiées sont aussi considérés comme des branches épicormiques; 4) le nombre de bourgeons secondaires latents (nSecLBD) qui est le nombre de bourgeons qui se trouvent sur le tronc, à la base des branches séquentielles et des branches épicormiques. Des traits combinés ont été créés à partir des quatre traits précédents : le nombre de ramifications primaires (nP), qui est la somme du nombre de bourgeons primaires latents et de branches séquentielles ; le nombre de bourgeons latents (nLBD), qui est la somme du nombre de bourgeons latents primaires et secondaires ; le nombre d’épicormiques (nEpis), qui est le somme du nombre de bourgeons latents et du nombre de branches épicormiques et enfin le pourcentage de branches épicormiques déjà développées (rEpiBC), qui est le rapport entre le nombre de branches épicormiques et le nombre d’épicormiques, multiplié par 100. 

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