Staphylocoques 

Filets de poissons congelés

 Les résultats d’analyse sur nos prélèvements de l’année 2001 sont supérieurs aux critères microbiologiques (100 germes par gramme de filets). Cette observation est également valable pour les résultats de NDIAYE (1998) et de OUATTARA (1986). Au fil des années, on constate que la contamination des filets de poissons congelés est décroissante de l’année 2001 à 2004. Les Staphylocoques sont d’origine humaine (peau, cheveux, narine, bouche) et témoignent d’une insuffisance d’hygiène. Les résultats en dessous des critères microbiologiques peuvent s’expliquer par une bonne hygiène vestimentaire et du comportement du personnel. Une tenue propre est exigée à savoir : une blouse, un tablier, une coiffe, un masque bucco-nasal, des gants et des bottes. 

Filets de poissons frais

La moyenne de l’année 2000 est supérieure aux critères microbiologiques exigés (100 germes par gramme de filets frais). Cette moyenne est élevée par rapport aux critères et aux autres résultats. Tous les autres résultats répondent aux critères microbiologiques surtout ceux de l’auteur AZIBE (1991). Ces prélèvements sont indemnes de Staphylocoques. Les résultats de DIALLO (2002) répondent également aux critères microbiologiques exigés. Ces résultats témoignent d’une bonne hygiène. 

Crustacés congelés

Les différentes moyennes de contamination des crustacés inscrites sur ce tableau sont inférieures aux critères microbiologiques (100 germes par gramme de crustacés). Ces résultats constituent un indice de qualité pour les crustacés analysés.

Huîtres fraîches 

L’observation des résultats du tableau XXXVI nous permet de faire cette conclusion : tous les résultats répondent aux critères microbiologiques (100 germes par millilitre d’huîtres) à l’exception de nos résultats de l’année 2000. Ces derniers ont un taux moyen de contamination qui et supérieur légèrement aux critères microbiologiques exigés. GOUDIABY (1989) a obtenu des prélèvements d’huîtres indemnes de Staphylocoques. La comparaison de nos résultats par rapport à ceux des autres auteurs GOUDIABY (1989) et ZIBI (1996) nous permet de constater qu’il y’a une progression du niveau de contamination.