Une socio-histoire du gouvernement des universités

Une socio-histoire du gouvernement des universités

Générations Les trois moments d’une professionnalisation

Désormais l’histoire entre en scène. Les premières réflexions sur les structures de la CPU ont laissé, chemin faisant, un grand nombre de questions en souffrance : donner à voir les cadres ne permet pas de rendre intelligible toutes les dynamiques, de comprendre leurs différences ainsi que leurs modalités de naissance ou de transformation. Laissant apparaître le portrait d’une organisation faible, dont le fonctionnement est en relation étroite avec ses usages sociaux immédiats, la première partie a permis d’ouvrir le champ de cette étude à des problématiques essentielles comme la professionnalisation des présidents d’universités (par leurs fonctions et leurs carrières), leur légitimation. L’agrégation de processus électifs à l’échelle des établissements donne naissance à un groupe professionnel, cohérent dans sa dynamique de constitution commune mais traversé de lignes de fractures. Plus globalement, ce volant structurel a cherché à comprendre les fonctions de représentation, de légitimation et de sélection qui échoient aux réunions de la CPU. Ces éléments, il s’agit maintenant de les historiciser, et à travers eux de voir « comment les institutions évoluent » dans cette dialectique qu’établit Kathleen Thelen entre l’inertie fonctionnelle d’une position de synapse entre haute-administration et monde universitaire 1 ; et les usages sociaux qui en sont faits par des agents aux socialisations différenciés, qui la transforment au gré de leurs attentes selon la « configuration institutionnelle spécifique » dans laquelle ils sont insérés2. Désormais l’histoire entre donc en scène mais elle ne le fait pas de façon désordonnée. Elle remet le temps au centre du récit et use pour le rendre intelligible de l’arme redoutable de la périodisation qui, si l’on suit Jacques Le Goff (ici évoqué en tant qu’historien et non comme président-fondateur de l’EHESS), se doit d’être « un objet de réflexion essentiel pour l’historien »3. Cette dernière sera donc utilisée ici de manière réfléchie, non pas en usant de déterminants exogènes à la CPU (le calendrier politique général, les grandes scansions législatives qui tranchent le continuum de l’histoire de l’enseignement supérieur français) mais en prenant en considération des dynamiques endogènes, ou en tous cas la retraduction – via des mécanismes de socialisation des agents et de leur légitimation par l’élection dans leur établissement – de ces évolutions extérieures dans le cadre de l’organisation1 . Aussi utilisant cette logique, ce sont trois périodes correspondant à trois modes de socialisation générationnelle universitaire différents qui ont pu être mis en avant. La première inclut le « groupe fondamental » de la CPU (chap. 5)2, celle qui crée l’institution et la fonction de président, qui incarne les espoirs réformateurs mais également les désillusions soulevées par la loi Faure, qui s’inscrit pour partie dans une fraction modernisatrice du champ universitaire (celle que l’on a pu retrouver à Caen en 1966). Entre 1971 et son départ progressif en 1976, elle met en place dans la CPU l’instance d’un dialogue en bonne intelligence entre les établissements et le ministère, poursuivant un mode mandarinal de gestion de l’enseignement supérieur. La seconde, la « génération politique » (chap. 6) englobe une période qui enjambe les années 1980 (entre 1976 et le début des années 1990). Elle se caractérise par la prévalence des modes de socialisation et de légitimation politique des présidents, qui accompagne une période marquée par des alternances gouvernementales très tranchées dans le secteur de l’enseignement supérieur. La troisième et dernière (chap. 7) qui occupe la fin de la période est la « génération contractuelle 3 », constituée de présidents expérimentant les nouveaux modes de relations entre établissements et ministère qu’initie la contractualisation en 1988. Soudés par cette singulière expérience, ils finissent même par constituer une forme d’élite ou plutôt de noyau élitaire programmatique qui poursuit dans ses fonctions ultérieures sa volonté de défendre cette échelle de gouvernement. À chacun de ces trois temps correspond une CPU différente. Pour se faire l’écho aux réflexions de Christine Musselin, « l’organisation » est le « reflet de la profession. 4» Toutes trois possèdent des caractéristiques propres. Certes à première vue, leur juxtaposition pourrait laisser croire à une problématique simple et linéaire. Au fond, l’histoire de la Conférence serait celle de l’affirmation progressive d’une organisation professionnelle dont la genèse correspondrait à l’émergence d’une ou de plusieurs générations présidentielles, soudée par l’unique chemin de la professionnalisation de leur pratique. Or l’histoire comme souvent rechigne aux sens uniques et son évolution ne suit pas un fil linéaire, préférant des « chemins sinueux »1. En un sens, les trois faciès de la CPU sont pour partie les témoins et les modes d’organisation de formes spécifiques de la professionnalisation des présidents d’universités, qui, émergeant de facettes propres à la fonction présidentielle, empruntent à chaque fois des chemins différents. L’une explore la logique mandarinale réformatrice des années 1960, l’autre développe l’affirmation politique et la dernière pousse en avant des profils plus gestionnaires. Toutefois, dans les dernières années de son histoire s’amorce une véritable flexure qui, en systématisant la tendance à la professionnalisation des carrières, transforme profondément la position de l’organisation, de lieu de contact à espace de fusion entre les deux rives de la séance. Chaque génération qui se succède façonne donc dans sa logique l’institution à son image2. Il s’agit désormais en retrouvant le passé et la succession des périodes d’en clarifier davantage les traits. 

Un programme sans élites ?

La génération fondamentale (1971-1976) “You never give me your money You only give me your funny paper And in the middle of negotiations You break down I never give you my number I only give you my situation And in the middle of investigation I break down” The Beatles, You never give me your money (1969) Illusions perdues À la lecture des archives de la CPU relatives à cette génération fondamentale, se dégagent çà et là un même sentiment d’échec, une vraie perte de foi et une forme de déception collective1. La première génération de présidents fait l’amer constat que le nouvel ordre institutionnel bâti par la loi Faure, et singulièrement leur nouvelle fonction de chef d’établissement, ne correspondent pas aux attentes initiales d’autonomie, d’interdisciplinarité et de participation2. Cependant, ce n’est pas sans combattre que cette première génération traverse ces années de constitution des nouvelles universités. Elle expérimente. Elle innove pour tenter d’inventer sa fonction au sein d’établissements et de communautés universitaires parfois peu amènes à son encontre. Elle essaie de conquérir collectivement une place dans le gouvernement des universités en France en s’opposant notamment aux forces centralisées des instances disciplinaires et syndicales qui se révèlent vite être des forces puissantes de régulation de la nouvelle configuration universitaire. Elle cherche enfin à construire un outil efficace pour être représentée notamment face au ministère : la Conférence des Présidents d’Université. Les traits de cette génération la renvoient au monde ancien, à l’avant-Mai 68, au temps des mandarins éclairés dont elle incarne une forme de continuité. Les premiers présidents naviguent parmi les trois types d’attitude face au pouvoir universitaire que pouvait décrire Christophe Charle au début du XXe siècle. Peu à peu, ils s’écartent du modèle du « pur savant », ils dépassent celui « d’expert » pour mieux s’entourer des habits de « l’administrateur »1. Par l’implication que demande la fonction présidentielle, par les chemins de cette professionnalisation entre monde savant et monde politique qui s’ouvrent dans la période, par le programme de réforme cohérent qu’elle tente de développer, cette génération ouvre des voies nouvelles qui cherchent à approfondir les acquis de la loi Faure. Ballotée dans des crises universitaires à répétition (1973 et 1976 notamment), la cohésion de ce premier groupe n’est pas sans poser elle aussi de nombreuses questions, et derrière l’expérience commune saillissent déjà des facteurs de différenciation interne qui empruntent de plus en plus les sentiers du jeu et de l’affirmation politique. Dans une certaine hétéronomie, les emprunts au champ politique général concurrencent le registre traditionnel et autonome de la division disciplinaire et du mode de régulation partagée avec l’État. Sans doute que l’illusion d’une perpétuation simplement amendée et modernisée de l’ordre mandarinal se perd elle aussi lors du départ de ce « groupe fondamental » de la Conférence des présidents2. Ce chapitre vise ainsi à explorer trois dimensions de cette génération fondatrice. Il s’agit tout d’abord d’en dessiner la sociographie générale, de ressaisir les différents modèles sociaux de présidents qui y coexistent et les fondements de leur légitimation ; ensuite, de comprendre comment une élite présidentielle se distingue et cherche à définir un programme d’action et de reconnaissance collective ; enfin d’exposer les fragilités en particulier institutionnelles de leur capacité d’action et la difficulté structurelle d’inscrire dans la durée la configuration de la CPU qu’ils ont bâti. En guise de conclusion à ce propos liminaire, il convient de rappeler que la première génération des présidents se distingue – en particulier des dernières – par l’abondante documentation qu’elle a laissée, que ce soit pour nourrir l’analyse prosopographique ou pour irriguer l’interprétation qualitative. En effet, elle a produit l’annuaire le plus complet, le plus documenté sur ses membres, ayant compilé des fiches biographiques détaillées sur les présidents élus en juillet 19713. De surcroit, les notices biographiques du Monde sont remarquablement renseignées pour cette période – trace de l’intérêt porté aux « nouveaux patrons » des universités d’après 1968 et par effet symbolique de leur intégration à un certain espace élitaire1. Enfin la publication de quelques témoignages directs2 , avec au premier chef le retour d’expérience si précieux de René Rémond, La règle et le consentement, permet de mieux nourrir notre exploration de la première génération des présidents3. De même, par son étude fouillée et sa reprise minutieuse de la chronologie de la période, la publication de Charles Mercier constitue un précieux guide toujours à mettre en regard des développements qui vont suivre4. 1. L’horizon des possibles. La première génération des présidents d’université Pourquoi se limiter à cette première vague de présidents et ne pas avoir périodisé différemment en utilisant par exemple l’outil commode que représentent les grandes lois sur l’enseignement supérieur de 1968 ou de 1984 ? Si la catégorisation calquée sur le rythme d’un autre champ, le politique, a pour mérite de rassembler des présidents a priori élus selon le même régime institutionnel (le conseil d’université pour la loi Faure, les trois conseils réunis pour la loi Savary), elle ne traduit en aucun cas la si spécifique socialisation générationnelle qui donne à ce premier groupe sa singularité5. Expérimentateurs, les présidents de 1971 le sont sans nul doute. Par leur existence, ils découvrent et inventent une fonction qui n’a pas de précédent. Cabotins, ils cherchent irrévérencieusement à promouvoir l’établissement dans un monde de discipline(s). Par leurs élections, par leurs profils sociaux ils témoignent des hésitations des communautés universitaires dans la détermination des critères les plus saillants pour définir ce qu’être président d’université veut dire. Doit-il revêtir le costume élimé de la tradition et être ce doyen disciplinaire poursuivi par d’autres moyens ? Doit-il être un mandarin modernisateur à même de défendre l’établissement ? Doit-il épouser le rôle du syndicaliste armé de puissants relais nationaux… ou un peu des trois ? Les premiers établissements ont fait le choix de ne pas choisir. 1.1.Les contours des fondateurs : qui sont les premiers présidents d’université ? Un groupe instable et fragmenté 89 présidents d’université sont élus et effectuent tout ou partie de leur mandat entre 1970 et 1976. Loin de répondre à un profil commun ils forment un ensemble très fragmenté à cause de leurs établissements ou leurs disciplines d’origine. Tout d’abord, ce groupe entre en fonction dans une véritable marqueterie de structures, hétérogènes dans leur titre et mouvantes dans leur nombre, composée en 1976 de 56 universités, de 8 centres universitaires, de 3 INP, de 2 centres universitaires expérimentaux (Vincennes et Dauphine), d’une université de technologie encore sous administration provisoire, de l’IEP de Paris, de l’Observatoire de Paris et de l’EHESS. Comme commun dénominateur de cet inventaire à la Prévert de 73 structures, on retrouve un même statut juridique en partage, celui d’Établissement Public à Caractère Scientifique et Culturel (EPCSC) créé par la loi Faure1. De surcroit, cet ensemble est loin d’être stabilisé et connaît durant la période quelques nouvelles créations, d’ailleurs mal acceptées par la CPU naissante2. Ces dernières résultent soit d’initiatives exogènes – on peut penser à la difficile constitution de l’université technologique de Compiègne dont l’origine est à trouver dans une initiative ministérielle ou celle de Corte en 1975 par une mobilisation locale –3, soit de  mouvements endogènes de scissiparité d’établissements, comment dans le cas de l’EHESS1, et bien sûr les cas complexes de scissions sur des bases politico-disciplinaires – on pense bien sûr à celles qui aboutissent à la création d’Aix-Marseille 3 et de Lyon 3 en 1973, puis de Clermont 2 en 19762. Cela aboutit à des modes de recrutement différenciés pour les chefs d’établissements : procédures collectives internes d’élection des présidents ou des directeurs pour le cas des INP et des universités3, cas de nomination directe par le ministère (comme pour Compiègne), situations originales comme celle de la désignation par le ministre, sur proposition de l’assemblée générales des enseignants-chercheurs comme à l’EHESS4, ou encore de ce poste à renouvellement de mandat quasi infini que connaît Sciences-po Paris5 . Bien évidemment, ces processus de désignations sont une source de différenciation interne à la Conférence des présidents : en fonction de leurs rythmes ou de leurs modalités d’élection ils n’ont pas le même rapport aux activités de la Conférence.6 Ils montrent également que derrière la norme d’élection édictée par la loi Faure le ministère continue dans certains cas à conserver un pouvoir de nomination ou de validation. Dans le champ des établissements qu’incarne la CPU, la coupure entre Paris et la province semble demeurer une donnée fondamentale à saisir pour comprendre la période. Elle est en tous cas si importante que les fondateurs de la Conférence avaient choisi de la neutraliser symboliquement par le principe d’alternance, établi dès les statuts d’origine : il s’agissait pour eux de renforcer la représentativité de l’organisation et surtout de prévenir d’éventuels conflits pouvant jeter du sel sur cette fracture7 . Bien sûr, elle fait écho à la prédominance, malgré le coup de canif que représente la loi Faure, de la centralisation ministérielle parisienne qui semble se refléter dans le monde des établissements. Dans le cadre d’un mode de gestion centralisé fondé sur cette donnée et la structuration par guichet des principaux organes du ministère1 , la proximité (géographique ou par effet social réticulaire) des établissements parisiens avec le pouvoir politique est une source de domination sur les établissements plus provinciaux2. Là réside sans doute un des facteurs principaux structurant la CPU de cette génération fondamentale. Il peut en exister un autre bien sûr il s’agit des disciplines. De ce point de vue, la CPU des premiers temps est remarquablement équilibrée. À l’exception de la médecine et pharmacie moins représentées, aucune discipline ne prend une importance hégémonique dans la CPU des premiers jours. Figure 24 – Répartition des présidents par grand ordre disciplinaire (en %) En comparaison des générations qui suivent, la première possède quelques singularités. Elle connaît une surreprésentation des disciplines juridiques (+ 8 points par rapport à la moyenne) et dans une moindre mesure des médecins, au détriment notamment du poids des scientifiques (- 9,3 points), les littéraires étant à peine sous-représentés. Comment l’expliquer ? Le périmètre de la CPU de cette première génération est bien sûr à prendre en compte : resserrée sur les seules universités fondées par la loi Faure, n’intégrant pas les INSA, les universités de technologies, et d’autres établissements plus propices à l’élections de scientifiques, ce dernier n’est guère favorable à l’empire des sciences. Mais il faut sans doute aller plus loin que cette causalité morphologique et y voir la conséquence d’une période de constitution des universités et de rédaction de leurs statuts qui a pu mettre les juristes en première ligne. À moins que ça ne soit que la perpétuation d’un certain monde décanal, structuré dans l’habitus collectif du corps électoral par la hiérarchie traditionnelle des disciplines, une hystérésis favorisant encore pour quelque temps dans les établissements pluridisciplinaires la domination d’un ordre temporel juridique, et dans une moindre mesure médical, sur les facultés spirituelles, scientifique et littéraire.

Table des matières

1. Choisir son massif
2. À la croisée des chemins : contribution à une socio-histoire de l’enseignement supérieur et de la recherche
3. Arpenter ses terrains, du gris aux ors
4. Étagement
Prologue/Chapitre 1 Genèse
1. « L’avenir dure longtemps. » La CPU, entre réforme et héritages
2. Improviser l’institution. La naissance de la CPU (1968-1971)
PARTIE 1 : STRUCTURATIONS
Chapitre 2 « La part du milieu »
1. La quadrature du cercle. Essai de définition d’une organisation indéfinie
2. La pyramide à degrés. Les différents niveaux d’intégration à la Conférence
3. La carte du club. Les lieux de la CPU
Chapitre 3 Le cercle de la séance
1. Compte et mesure. La séance de la CPU, un investissement en continu
2. Anatomie d’une routine : 17 octobre 1973, une séance de la CPU
3. La séance vue des présidents
4. La séance vue de la tribunelégitimation
Chapitre 4 Faire corps
1. La CPU comme « organisation de jeunesse », turn-over et hétérogénéité interne : le défi de la cohésion
2. La CPU comme club présidentiel
3. La CPU : sélection et professionnalisation, un espace de conversion
PARTIE 2 : GÉNÉRATIONS
Chapitre 5 Un programme sans élites ?
1. L’horizon des possibles. La première génération des présidents d’université
2. Des innovateurs
3. Une fenêtre entrebâillée : les limites de l’autonomie
Chapitre 6 Sans élite et sans programme ?
1. Générations politiques (1976-1988)
2. Une CPU en opposition(s). Le moment Saunier-Seïté 1976-1981
3. Le temps des alternances (1981-1988)
Chapitre 7 Un noyau programmatique
1. Les générations des présidents de contrat (1988-2007)
2. La CP2
U du milieu des années 1990 : un noyau programmatique aux manettes
3. La montée en puissance professionnelle (1989-1998)
PARTIE 3 : CONFIGURATIONS
Chapitre 8 Villard-de-Lans (1975-1976)
1. « L’autonomie à mi-chemin » : la CPU comme espace d’élaboration de réforme
2. La parenthèse enchantée : le moment Villard-de-Lans (mars 1975-janvier 1976)
3. Un simple feu de paille : apogée réformatrice et désillusion collective
Chapitre 9 La décennie contractuelle (1981-1989)
1. Le renouveau de la politique contractuelle. Bernard Decomps, la recherche, la décentralisation (1981-1984)
2. Opus inchoatus. Philippe Lucas comme « auto-entrepreneur de réforme »
3. 1988-1989 : le contrat dans l’anomie
Chapitre 10 Le chemin du sacre (2000-2010)
1. De la Sorbonne (1998) à Lille (2001) : la construction d’un agent et d’un programme de réforme
2. Les aléas du consensus (2002-2007)
3. 2007 ou la grande conjonction
CONCLUSION
L’écheveau de la CPU
Les neuf conditions
« La mort saisit le vif »

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