Analyse classique et néoclassique de la politique monétaire 

Les lettres de change

Il était cependant difficile de réaliser des échanges à longue distance tant que la valeur était uniquement stockée sous la forme de marchandises et de pièces. Les cités italiennes furent les premières à introduire les certifi cats de dette (« obligations » ou « lettres de change ») comme instrument de paiement. Les marchands qui effectuaient des voyages emportaient ces obligations avec eux pour limiter le risque de pillage. Les certificats portaient mention du débiteur et du prêteur, une date de paiement était fixée, le montant d’or ou d’argent noté.
Bientôt, des banquiers d’affaires se mirent à négocier ces obligations. La première trace d’un tel contrat remonte à 1156.
Ce sont principalement les marchands italiens qui continuèrent à utiliser les obligations. Le système bimétalliste, pour sa part, conserva sa prédominance jusqu’à la Guerre de Trente Ans.
En raison des troubles économiques provoqués par la guerre, certains dirigeants, tels que les rois de Suède, se mirent à préférer le papier-monnaie. Il fut ultérieurement introduit par la Banque d’Angleterre, en 1694, et la Banque générale en France, en 1716. L’avènement en Europe du papier-monnaie fiduciaire a marqué le début d’une nouvelle phase dans le développement de la monnaie. L’établissement et la régulation du système de monnaie fiduciaire incombaient aux gouvernements. Toutefois, d’autres institutions publiques ou privées, telles que les banques centrales et le système financier, participèrent toujours davantage au succès de la monnaie nationale.

L’étalon-or

Depuis l’adoption de la monnaie fiduciaire il y a environ deux cents ans, le système monétaire a connu de profondes transformations. Le papier-monnaie avait, comme aujourd’hui, cours légal uniquement en raison d’un acte de l’autorité monétaire compétente. Il était émis en unités monétaires nationales fixes et possédait une valeur nominale clairement définie. Longtemps, les États-nations conservèrent des réserves d’or dans les banques centrales afin de garantir la crédibilité de leur monnaie, un système connu sous le nom d’étalon-or. Les monnaies sous la forme de pièces et de papier fiduciaire étaient convertibles en or à des parités fixes. La GrandeBretagne fut le premier pays à mettre en place un étalon-or, en 1816, alors que Sir Isaac Newton en personne avait déterminé le taux de change de la livre à 3 811 livres sterling l’once d’or dès 1717.
Lorsque la Première guerre mondiale éclata, de nombreux pays imprimèrent une quantité accrue de billets afin de financer le coût de la guerre. En Allemagne, par exemple, le nombre de billets émis par la Reichsbank passa de 2 593 millions en 1913 à 92 844 720,7 milliards de billets en circulation le 18 novembre 1923, ce qui se solda par une hyperinflation. La quantité de monnaie en circulation ayant augmenté, la plupart des pays suspendirent la convertibilité en or de leur devise, car les quantités accrues de billets ne correspondaient plus aux réserves nationales d’or.

L’étalon de change-or

En 1931, l’étalon-or britannique s’effondra mais le système fut relancé lors de la conférence de Bretton Woods en 1944, au cours de laquelle les participants adoptèrent un étalon-or révisé : les taux de change des monnaies nationales des principales économies étaient fixés par rapport au dollar, ce dernier étant convertible en or à un prix fixe de 35 dollars l’once. C’est la raison pour laquelle le système monétaire de Bretton Woods est parfois appelé l’étalon de change-or.
Les banques centrales pouvaient fournir des dollars en échange de leur monnaie nationale et vice versa.
Le système de Bretton Woods s’effondra en 1971. Depuis lors, les monnaies des principales économies demeurent des monnaies purement fiduciaires. En outre, la plupart des pays autorisèrent le flottement des taux de change de leurs monnaies. La monnaie a poursuivi son évolution. De nos jours, diverses formes dématérialisées de la monnaie sont apparues, parmi lesquelles la monnaie dite « électronique », ou encore, à partir des années 1990, des moyens de paiement électroniques. Cette forme de monnaie peut être utilisée pour le paiement de biens et services sur Internet ou par l’intermédiaire d’autres médias électroniques. Après avoir reçu de l’acheteur l’autorisation de paiement, le vendeur prend contact avec la banque émettrice et les fonds lui sont virés. Il existe actuellement en Europe différents systèmes de monnaie électronique avec cartes, qui sont généralement mis en œuvre par des institutions financières.

LES OBJECTIFS, LES INSTRUMENTS ET LES DIFFERENTS TYPES DE POLITIQUE MONETAIRE

Les objectifs de la politique monétaire

D’après la théorie économique moderne, le but de la banque centrale est de maximiser le bien être économique des ménages. Ainsi, nous attribuons généralement deux objectifs principaux à la politique monétaire : la stabilisation des prix et la stimulation de l’activité économique. Ces deux objectifs sont étroitement liés, et non incompatibles comme nous pourrions le penser, la stabilité des prix étant un préalable à une activité économique soutenue. Cependant, si nous admettons qu’il n’existe pas d’arbitrage à long terme entre stabilité des prix et activité économique car la monnaie est neutre à long terme (la « Courbe de Phillips » de long terme est verticale), l’unique objectif de long terme de la banque centrale doit être le maintien de la stabilité des prix. Dans cette hypothèse, le niveau potentiel de lacroissance dépendant de facteurs multiples (productivité, stock de capital…) sur lesquels la politique monétaire n’a aucun impact.

Les outils de la politique monétaire

Nous avons l’habitude de distinguer quatre niveaux au sein des dispositifs mis en place par les politiques monétaires : les objectifs finaux, les objectifs intermédiaires, les indicateurs et les instruments.

Les objectifs

Les objectifs finaux sont les buts poursuivis par la politique monétaire (stabilité des prix ou PIB nominal par exemple). La politique monétaire ne peut viser directement ces objectifs car les banques centrales n’ont qu’un contrôle très indirect de ces grandeurs économiques, qui réagissent avec des décalages assez longs et variables aux impulsions de la politique monétaire, et ne sont observées qu’avec un retard important et une périodicité assez espacée.
Les objectifs intermédiaires, comme les agrégats monétaires ou les taux de change, sont donc mis en place. Ces cibles intermédiaires n’ont pas de valeur en elles-mêmes, si ce n’est leur corrélation avec les buts avec lesquels elles entretiennent une relation causale. Elles sont mieux contrôlables et plus rapidement observées que les objectifs ultimes. Ils peuvent être considérés comme des objectifs explicites.

Les indicateurs

Les indicateurs avancés sont des variables économiques qui fournissent à la banque centrale de l’information sur l’état de l’économie (typiquement : les pressions ou les anticipations inflationnistes ou bien l’orientation effective de la politique monétaire, le degré de son caractère expansif ou restrictif).

Les instruments

Les instruments conventionnels

Parfois appelés « objectifs opérationnels », ce sont des variables qui sont directement sous le contrôle de la banque centrale. Le choix des instruments et les règles définies pour les manipuler déterminent la politique monétaire au jour le jour. Il existe deux principaux moyens d’action pour la banque centrale :
 L’action sur la liquidité bancaire, par laquelle la banque centrale agit sur les banques de second rang en les alimentant plus ou moins en monnaie, et en modifiant le taux des réserves obligatoires.
 L’action sur les taux, où la banque centrale joue sur les trois taux directeurs qu’elle contrôle (taux de facilité de prêt marginal, taux de facilité de dépôt, opérations d’open market). Les variations de ces taux modifient le comportement des banques de second rang.
La plupart des banques centrales choisissent le taux d’intérêt à court terme comme instrument.
C’est le seul taux qu’une banque centrale peut effectivement contrôler de manière précise. En effet, les actifs de très court terme sont très proches de la monnaie, et la banque centrale a un monopole pour l’émission de monnaie. En contrôlant les taux d’intérêt à court terme, la banque centrale a une forte influence sur l’offre de liquidité. En revanche, au fur et à mesure que la maturité augmente, les taux incorporent les anticipations du marché et échappent ainsi au contrôle de la banque centrale.

Les différents types de politique monétaire

Fixité des taux de change

La politique monétaire peut avoir pour objectif de maintenir le taux de change de la monnaie nationale avec une monnaie ou un panier de monnaies. La fixité des taux de change peut être obtenue par la banque centrale en vendant ou en achetant des devises au jour le jour pour atteindre le taux objectif. D’une certaine manière, la banque centrale renonce à l’indépendance de sa politique monétaire : elle est soumise au triangle des incompatibilités. La Chine, par exemple, a adopté une politique de maintien de la fixité des changes avec un panier de monnaies.
L’Étalon-or, qui consiste à maintenir la parité de la monnaie avec l’or constante, peut être considéré comme un cas particulier de la fixité des taux de change. Il n’est plus utilisé par aucun pays depuis 1976. Le « currency board » est un autre cas particulier de la fixité des taux de change. Dans ce cas extrême, la banque centrale adosse totalement sa monnaie sur une autre monnaie, généralement le dollar ou une autre monnaie considérée comme stable. La banque centrale conserve une unité de la monnaie d’ancrage pour chaque unité de monnaie nationale en circulation : elle ne dispose plus d’aucune latitude pour mener une politique adaptée aux besoins de l’économie nationale.
Cette solution permet d’ « importer » la crédibilité de la monnaie étrangère : les currency board sont souvent mis en place à la suite d’épisodes d’hyperinflation. Actuellement, Hong Kong et la Bulgarie fonctionnent sous ce régime. L’Argentine a abandonné cette politique à la suite d’une crise monétaire en 2002.

Ciblage de la croissance des agrégats monétaires

À la suite du développement du monétarisme dans les années 1970, certains pays ont adopté une politique monétaire basée sur un ciblage de la croissance des agrégats monétaires. La masse monétaire, dans une optique monétariste, doit croître au même rythme que le produit national. Si la masse monétaire est sous contrôle, alors l’inflation est stable.
Elle est aujourd’hui rarement mise en œuvre : en effet, elle implique mécaniquement une très grande volatilité des taux d’intérêts.

Ciblage de l’inflation

Le ciblage de l’inflation est une politique visant à maintenir l’inflation proche d’un objectif sans passer par un objectif intermédié. La banque centrale peut définir une cible numérique (par exemple 2 %), une zone d’indifférence (par exemple entre 1 % et 3 %) ou encore une cible entourée d’une certaine marge de fluctuation (par exemple 2 % à ±1 %). D’après les défenseurs de cette stratégie, le ciblage d’inflation a plusieurs avantages :
 Il permet de fixer les anticipations des agents à un niveau relativement bas (proche de la cible), ce qui contribue à assurer la stabilité des prix à moyen-long terme et à limiter la variabilité de l’inflation ;
 Il accroit la transparence de la banque centrale ;
 Il s’agit d’un ciblage flexible, par opposition à un ciblage strict dans lequel les autorités monétaires chercheraient à atteindre leur objectif d’inflation à chaque instant.
Depuis la fin des années 1980, un consensus s’est progressivement mis en place en faveur du ciblage de l’inflation, afin de limiter la croissance excessive des prix. Selon des économistes reconnus, tel que F. Mishkin ou encore Ben Bernanke , cette politique a été couronnée de succès. À l’heure actuelle, un nombre croissants de pays ont choisi d’adopter une politique monétaire de ciblage de l’inflation : Nouvelle-Zélande, Canada, Royaume-Uni, et plus récemment divers pays d’Amérique du Sud et de nombreux pays d’Europe Centrale et Orientale.
Concernant les deux grandes puissances mondiales États-Unis et Union européenne, elles ne pratiquent pas explicitement une politique de ciblage de l’inflation. Toutefois nous pouvons peut penser que les États-Unis vont se diriger vers ce genre de politique puisque le nouveau gouverneur de la Fed (Federal Reserve System), Ben Bernanke, est un grand défenseur des politiques de ciblage de l’inflation. L’utilisation du ciblage de l’inflation repose sur deux principaux arguments :
Selon la nouvelle économie classique, les bénéfices retirés d’une politique monétaire expansionniste ne sont que transitoires, alors que les conséquences en termes d’inflation sont durables. Par conséquent, il est approprié de mener des politiques monétaires non inflationnistes. Dans la mesure où un engagement du gouvernement en ce sens n’est pas crédible (puisque non irréversible), il est nécessaire que la banque centrale soit indépendante pour contrer les anticipations inflationnistes. Robert Barro et David Gordon ont montré dans un article de 1982 l’intérêt de l’indépendance pour l’efficacité des politiques monétaires.
Dans la mesure où les anticipations jouent un rôle fondamental dans la fixation des prix, il est important que la banque centrale soit crédible dans sa volonté de limiter l’inflation. L’utilisation d’une cible d’inflation permet au public de juger simplement l’efficacité des autorités monétaires. La banque centrale, plus crédible, voit l’efficacité de sa politique renforcée. Ce raisonnement liant règles et crédibilité a été développé par Frinn E. Kydland et Edward C. Prescott dans un article de 1977.

ANALYSE KEYNESIENNE DE LA POLITIQUE MONETAIRE

Keynes considère que toute offre ne rencontre pas nécessairement sa propre demande. En effet, tout le revenu n’est pas toujours dépensé, ce qui limite la demande globale. Il est donc nécessaire d’accroitre cette demande afin de limiter les situations de sous-emploi. Nous pouvons donc recourir à la « planche à billets » pour relancer l’économie ; l’augmentation dela quantité de monnaie en circulation n’entraine pas d’inflation car la demande, une fois stimulée, stimule elle-même l’offre. L’augmentation de la quantité de monnaie peut en effet modifier le niveau général des prix ; c’est l’effet Pigou (effet d’encaisse réelle).

ANALYSE MONETARISTE DE LA POLITIQUE MONETAIRE

En réaction aux politiques keynésiennes, les monétaristes considèrent quant à eux que la modification du stock de monnaie a une incidence sur le niveau général des prix ; ils confirment donc la théorie quantitative de la monnaie selon laquelle la monnaie est neutre à long terme.
L’un des grands monétaristes, Friedman, admet néanmoins que le choc monétaire peut avoir des effets sur la production à court terme, et donc sur les prix réels. Mais il montre que l’intervention publique par la politique monétaire n’a pas d’intérêt dans la mesure où elle n’a d’effet qu’à court terme et finit par déstabiliser l’économie. Il est donc nécessaire de respecter une règle monétariste fondamentale : la masse monétaire doit progresser à un taux égal au taux de croissance à long terme de l’économie augmentée du taux d’inflation. Les monétaristes montrent également que la demande de monnaie dépend du revenu permanent des agents (non de leur revenu courant qui n’est pas perpétuel). Les agents se fondent en effet sur ce qu’ils ont à un moment précis, mais aussi sur ce qu’ils peuvent anticiper (revenus escomptés futurs) ; les fluctuations du revenu courant à court terme n’ont donc pas d’influence sur les agents ; les agents ne sont donc pas influencés par ces variations de revenus et les variations de revenu courant ne modifient pas la demande de monnaie.
Pour résumé ce chapitre, les classiques et néoclassiques pensent que la politique monétaire est complètement inefficace et n’a d’effet que sur le niveau général des prix. Les keynésiens quant à eux affirme que la politique monétaire est efficace et peut être utilisée pour stimuler l’activité économique. Enfin, les monétaristes considèrent que la politique monétaire ne stimule l’activité économique qu’à court terme et n’a d’effet que sur les prix à long terme. Essayons maintenant d’expliquer pourquoi la stabilité des prix est importante pour les agents économiques d’un pays.

QU’EST-CE QUE LA STABILITE DES PRIX?

L’inflation et la déflation

L’inflation est caractérisée par une hausse générale de prix des biens et services sur une période prolongée. Cela entraine une baisse de la valeur de la monnaie et, par conséquent, du pouvoir d’achat.
La déflation est souvent définie comme le contraire de l’inflation, à savoir une situation de baisse générale de prix sur une période prolongée.
S’il n’y a ni inflation ni déflation, nous pouvons alors parler de stabilité des prix. Par exemple, si 10 000 Ariary permettent d’acheter un panier de biens identiques aujourd’hui et il y a deux ans, nous parlons de stabilité des prix absolue.

Les variations de certains prix et du niveau général des prix

Il faut faire la distinction entre les variations des prix de chaque bien ou de chaque service considéré individuellement et les variations du niveau général des prix. Dans le cadre des économies de marché, il est relativement normal que certains prix varient fréquemment, même si les prix sont stables dans l’ensemble.Les situations de l’offre et de la demande des biens et services entraînent inévitablement des variations de leurs prix. Tant que les baisses et les hausses de prix se compensent, le niveau général des prix reste inchangé. Ainsi, la stabilité du niveau général des prix peut aller de pair avec des variations de certains prix.

LA MESURE DE L’INFLATION

Les questions relatives à la mesure de l’inflation

Une économie comprend des millions de prix spécifiques. Ces prix changent constamment en fonction de la situation de l’offre et de la demande de certains biens et services et donc de la « rareté relative » de chaque bien et service.Bien entendu, il n’est ni possible ni souhaitable de considérer l’ensemblede ces prix. Cependant, il ne serait pas non plus judicieux de considérer uniquement certains d’entreeux pour qu’ils soient représentatifs du niveau général des prix.

L’indice de prix à la consommation

La plupart des pays adoptent une approche simple et pertinente pour mesurer l’inflation à l’aide de l’« indice des prix à la consommation » (IPC). À cet effet, les achats des consommateurs font l’objet d’une analyse permettant de déterminer les biens etservices achetés régulièrement.
Ces biens et services peuvent alors être considérés comme représentatifs du consommateur moyen dans un pays. Il ne s’agit pas uniquement des biens achetésquotidiennement par les consommateurs, tels que le pain et les fruits, mais également des achats de biens durables (voitures, ordinateurs, machines à laver, etc.) et des transactions fréquentes (telles que les loyers). Les éléments de cette « liste de courses » sont rassemblés et pondérés en fonction de leur importance dans les budgets des consommateurs pour établir ce que nous appelons un « panier représentatif ». Lors d’une enquête sur l’état des prix sur les marchés, des nombreux enquêteurs relèvent les prix de ces articles dans différents magasins. Le coût de ce panier est ensuite comparé dans le temps, ce qui permet d’établir des séries de l’indice des prix. Il est alors possible de calculer le taux annuel d’inflation en exprimant lesvariations du coût du panier représentatif d’aujourd’hui en un pourcentage du coût d’un panier identique l’année précédente.
Cependant, l’évolution du niveau des prix identifié par un tel panier reflète uniquement la situation d’un consommateur « moyen » ou représentatif. Si les habitudes d’achat d’une personne diffèrent sensiblement des habitudes du consommateur moyen, et donc du panier représentatif sur lequel repose l’indice, cette personne est susceptible de connaître une variation du coût de la vie différente de celle présentée par l’indice.
Ainsi, certains connaîtront un « taux d’inflation »supérieur à leur « panier personnel » ou, inversement, un « taux d’inflation personnel » plus faible. Autrement dit, l’inflation mesurée par l’IPC représente seulement une mesure approximative de la situation moyenne dans l’économie. Elle diffère des variations de prix généraux constatés par chaque consommateur individuellement.

Table des matières

Introduction 
Partie.I. Approche théorique de l’efficacité de la politique monétaire
Chapitre I- Généralités sur la politique monétaire
Section 1- Une brève histoire
Section 2- Les objectifs, les instruments et les différents types de politique monétaire
Section 3- Les limites de la politique monétaire
Chapitre II- Débats théoriques sur l’efficacité de la politique monétaire
Section 1- Analyse classique et néoclassique de la politique monétaire
Section 2- Analyse keynésienne de la politique monétaire
Section 3- Analyse monétariste de la politique monétaire
Chapitre III- L’importance de la stabilité des prix
Section 1- Qu’est-ce que la stabilité des prix ?
Section 2- La mesure de l’inflation
Section 3- Les bienfaits de la stabilité des prix
Partie.II. Approche empirique de l’efficacité de la politique monétaire
Chapitre.I Objectifs et instruments de la politique monétaire de la BFM
Section 4- Quelques définitions préalables
Section 5- Les objectifs et attributions de la BFM
Section 6- Les instruments de politique monétaire de la BFM
Chapitre IV- Analyse de l’efficacité de la politique monétaire de la BFM
Section 1- Cadre de la politique monétaire
Section 2- Données sur l’agrégat monétaire M3 et l’IPC à Madagascar
Section 3- Etude de la stabilité de l’indice des prix à la consommation
Section 4- Etude de l’effet de l’augmentation de l’agrégat monétaire M3 sur le niveau des prix à Madagascar
Chapitre V- Recommandations 
Section 1- Analyse de la politique monétaire de la BFM
Section 2- Recommandations
Conclusion

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