Composition chimique et activité antimicrobienne des huiles essentielles de Ravensara crassi

Composition chimique et activité antimicrobienne des huiles essentielles de Ravensara crassi

by disk diffusion method on eight pathogenic bacterial strains and a fungal strain responsible for several human diseases including respiratory infections. Three bacterial strains such as La famille des Lauraceae est une des familles des plantes réputées riches en huile essentielle. Six genres sont recensés à Madagascar dont le genre RavensarLa famille des Lauraceae est une des familles des plantes réputées riches en huile essentielle. Six genres sont recensés à Madagascar dont le genre Ravensarolia qui est utilisé pour fabriquer des planches. Notre étude a été axée sur les caractérisations physico-chimiques des huiles essentielles obtenues à partir des feuilles de deux espèces (densité, pouvoir rotatoire, indice d’acide, indice d’ester, composition chimique par chromatographie en phase gazeuse) suivie par des tests microbiologiques sur des souches microbiennes de référence selon la méthode de diffusion en milieu gélosé.

Extraction des huiles essentielles

sont distillées séparément par entraînement à la vapeur d’eau. L’huile essentielle condensée est récupérée dans un essencier pour huile légère du type Clevenger surmonté d’un réfrigérant à boule conique et fonctionnant par cohobation [7] ; puis desséchée au sulfate de sodium anhydre et filtrée sur papier Whatman, et conservée entre 3 à 5°C à l’abri de la lumière dans des flacons étanches en verre coloré jusqu’à son usage. Les huiles essentielles ont été analysées sur un chromatographe en phase gazeuse du type SHIMADZU GC-14A, à colonne capillaire OV1; dimensions : longueur 30m, diamètre intérieur 0,53 mm, épaisseur de L’identification des constituants chimiques des huiles essentielles a été réalisée par comparaison de leurs indices de rétention avec ceux de composés de référence indiqués dans la littérature [10]. Les indices de rétention des constituants chimiques de l’huile essentielle ont été calculés grâce aux temps de rétention d’une série homologue de n-alcanes standard avec une interpolation linéaire. Les résultats sont ensuite confirmés par injection des huiles essentielles témoins dont les constituants sont connus.

Rendement et caractéristiques physico-chimiques

ermans ont donné un rendement d’extraction en huile essentielle respectivement de 0,66 % après 16 heures et 0,46 % après 10 heures. Ces rendements sont inférieurs à celui du R. a qui est de 0,8 %) [3]. Les huiles essentielles obtenues ont un aspect liquide de couleur jaune claire. Le Tableau 1 résume les propriétés physiques des deux huiles essentielles extraites de feuilles de ii. L’analyse a permis d’identifier 42 composés représentant 98,81 % pour l’huile essentielle de R. thouvenotii. Elle est marquée par la prédominance de composés indiqués en gras dont : ermans sont des huiles légères de densité spécifique respective de 0,9280 et 0,9261. Leur indice d’acide sont respectivement de 0,79 et 1,67 qui sont très faibles par rapport à celui de la majorité des huiles essentielles (valeur comprise entre 4,95 et 19,83), permettant alors de dire que ces huiles essentielles contiennent moins d’acides libres [9, 10]. Par contre, elles ont des indices d’ester respectives de 228,06 et 210,83 qui semblent un peu élevée par rapport à celles des autres huiles essentielles. Si, l’huile essentielle des feuilles de R.

ii est par contre positif (+1o668). Ces pouvoirs rotatoires non nuls expliquent l’activité de ces huiles essentielles vis-à-vis de certaines souches microbiologiques et leur bonne qualité pharmacologique [11-13]. En effet, les tests d’activité biologique confirment ces résultats et indiquent que les deux huiles essentielles manifestent d’importantes activités antimicrobiennes vis-à-vis des souches bactériennes à Gram+ dont Bacillus ceureusCes résultats semblent en accord avec les données de la littérature indiquant que le pouvoir antimicrobien des huiles essentielles est probablement attribué à la grande teneur en composés oxygénés [14, 15]. La présence dans l’HE des feuilles de R. [16, 17] conforte son activité antibactérienne sur les germes à Gram+. Cependant, ces activités antibactériennes peuvent être également expliquées par l’action synergique entre les composés chimiques qui constituent ces huiles essentielles. Les résultats des analyses par chromatographie en phase gazeuse montre la similitude des deux plantes du point de vue composition chimique et qui diffèrent seulement sur leur concentration. En effet, les deux huiles essentielles possèdent une forte concentration en composés a, d’où l’intérêt de ces deux plantes contre certaines maladies pathogènes comme les intoxications alimentaires et les infections urinaires [25]. Ces résultats montrent également la différence de ces deux huiles essentielles (riche en composés terpéniques hydrocarbonés) par rapport à celle de Ravensara aromati.

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