Construction des connaissances en situations d’exclusion sociale et questions de genre

Construction des connaissances en situations d’exclusion sociale et questions de genre

ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES DE LA RECHERCHE

Les constructions des données objectivées dans une recherche pour atteindre leurs objectifs sont soumises à des informations quantitatives et qualitatives et des procédés utilisés par le chercheur. Ce mouvement arrive en même temps qu’à des présupposés théoriques référencés lesquels interagissent dans le contexte recherché. Cette deuxième partie dédiée à l’étude méthodologique est présentée en deux (2) chapitres, ayant pour but de montrer les méthodes utilisées dans la découverte des informations analysées à partir du traitement statistique.

RÉFLEXIONS MÉTHODOLOGIQUES

Le premier chapitre nous apporte une réflexion sur des méthodes différenciées pour ce type de recherche en Sciences de l’Éducation. D’après Acioly (1994) quelques recherches selon leur nature ou selon la problématique abordée, présentent des risques méthodologiques non-négligeables soit dans ce que se rapporte à la validité interne (précision de l’expérience) soit dans ce que se rapporte à la validité externe ou écologique (appartenant à celle hors le laboratoire). Nous observons, par exemple, l’emploi d’un arrangement d’interviews individuelles classiques de procédés du type clinique associés à des expérimentations classiques soit par des méthodes d’observation appartenant soit par des observations ethnographiques. Cette combinaison de méthodes est placée dans des études qui se rapportent à des populations spécifiques, quand les conditions sont telles que les paradigmes expérimentaux habituels pourraient apparaître comme stériles. Nous essaierons d’une certaine façon, de faire comme recommandent Greenfield & Lave (1982), de croiser la rigueur des méthodes quantitatives avec la richesse des méthodes qualitatives. Dans ce cas-là, Abdi (1987) écrit que les essais de comprendre le comportement ne sont pas réduits à une expérimentation et que quelques problèmes ne peuvent pas trouver des réponses expérimentales par des raisons éthiques, pratiques, théoriques et autres. Il ajoute que les variables indépendantes et dépendantes, aussi bien que les méthodes de 85 laboratoire, parfois semblent artificielles si comparées à la richesse et à la complexité des faits que nous observons. D’après cet auteur, l’étude des faits dans une situation naturelle ne peut pas empêcher que toutes les variables impliquées soient considérées, pour observer les effets de chacune et les effets des interactions. Enfin, comme écrivent Acioly-Régnier et Régnier (2008, p. 383), on peut considérer: d’un point de vue méthodologique, un aspect à souligner, c’est l’association très fréquente et quelquefois même dangereuse, d’une part, des méthodes qualitatives et des recherches sur l’éducation en sciences humaines et, d’autre part, des méthodes quantitatives associés à des problèmes du domaine des sciences dites exactes. Nous présupposons que cette association discrédite aux yeux des communautés scientifiques l’utilisation de méthodes qualitatives lesquels, cependant, peuvent être mises en oeuvre avec rigueur. Elle éloigne aussi de nombreux chercheurs, de l’utilisation d’outils statistiques puissants qui permettent de faire apparaître des propriétés du corps de données, parfois grandes et utiles à la compréhension de quelques phénomènes en éducation. 

INSPIRATION ETHNOGRAPHIQUE DANS LA CONSTRUCTION DE DONNÉES D’UM CHERCHEUR EM SCIENCES DE L’ÉDUCATION

Le champ empirique de notre recherche est situe dans une réalité périphérique, située au nord de la commune de Caxias do Sul – RS – Brasil, endroit connu par Vila do Belo Horizonte. Les sources: IBGE, Secrétariat du Développement Économique de la Mairie de Caxias do Sul apportent les informations suivantes: Caxias do Sul a une superficie territoriale de 1.625,97 km. (1.492 zone rurale) et située á Encosta Superior do Nordeste. Son altitude varie de 650 à 850 mètres au-dessus du niveau de la mer (760, au siège). Population27: 412.000 habitants/recensement de 2008. (92,5% urbaine et 7, 5% rurale). L’histoire de Caxias do Sul s’attache à l’histoire de la colonisation italienne au plateau rio-grandense; étant son origine, un noyau colonial fondé en1875. La région était habitée par des indiens Caingangues, pour cela aussi connue par Campo dos Bugres. Aux italiens se sont ajouté les polonais, allemands, autrichiens et luso-brésiliens. 27 A população do Estado é igual a 10.855.214 de habitantes e do País: 183,9 milhões de habitantes, segundo as mesmas fontes acima citadas. 86 Le procédé méthodologique employé dans la partie empirique de la recherche a demandé une continuelle et critique observation du chercheur dans le local recherché. Vu qu’il est un acteur social dans cette communauté, cela engage sa directe participation aux activités différenciées que la communauté même a encouragées. Pour cela, il a été utilisé une approche méthodologique d’inspiration ethnographique, ayant présent l’importance de se soutenir par une cohérence théorique-méthodologique du processus de recherche. Le champ de recherche où se déclenche le mouvement d’analyse a en vue l’identification et la compréhension et, dans certains cas, la légitimation de la construction de ces connaissances alternatives insérées dans une situation et réalité d’exclusion sociale. Geertz (1973/1989) et Laplantine (2000), entre autres auteurs pensent que la méthode ethnographique a, comme principe de base, celui d’éviter que des préjugés théoriques modifient l’importance des données collectées en de différents champs empyriques. Pour cela, a été considéré comme un des plus adéquats pour le type de recherche initial supposé dans cette recherche, une fois que la réalité étudiée est spécifique des autres couches socioculturelles et socioéducatives, où: a especificidade da antropologia não está ligada à natureza das sociedades estudadas (sociedades tradicionais que poderíamos opor as sociedades modernas) nem a objetos particulares (a religião, a economia, a política, a cidade) nem a teorias utilizadas (marxismo, estruturalismo, funcionalismo, interacionismo), mas a um projeto: o estudo do homem todo, inteiro, completo, em todas as sociedades, em todas as latitudes, em todos os seus estados, em todas as suas épocas. Então, este projeto – o estudo o mais científico possível da pluralidade das culturas – é inseparável de um método: não mais uma reflexão abstrata e especulativa referente ao homem em geral, mas a observação direta de comportamentos sociais particulares a partir de uma relação humana, a familiaridade com os grupos que o procuram conhecer partilhando sua existência. Essa atitude de impregnação e de aprendizagem de uma cultura que não é mais a minha ou de um segmento de minha própria cultura supõe uma atividade atentiva que mobilize a sensibilidade do etnólogo, mais particularmente a vista, o olhar. Atividade de observação, a etnografia, é primeiro uma atividade visual, ou como dizia 87 Marcel Duchamp, da pintura, une activité rétinenne. Mas a descrição etnográfica (que significa a escrita das culturas), sem a qual não há antropologia no sentido contemporâneo do termo, não consiste somente a ver, mas a fazer ver, escrever o que se vê (LAPLANTINE, 2000, pp. 7-8). À travers l’ethnographie, on a pensé d’enregistrer le contexte dans lequel il s’est inséré, étant celle-là la réalité sociale qui a fait surgir le problème recherché. Ainsi, analysant et éprouvant cette réalité, comme agent externe et interne, comme chercheur, on remarque, d’après Knijnik (2004), les manières de produire des connaissances, comprendre le monde et donner une signification aux expériences de la vie quotidienne. Faire une étude ethnographique a signifié de chercher comprendre l’importance de ces connaissances alternatives de cette population dont on a parlé à partir d’un échantillon représentatif, dans ce qui pour elle, est le plus important. La recherche empyrique a été conduite en de différentes étapes, sans oublier les risques que ce choix fait, implique dans une recherche de champ, et qui seront décrites comme suit.

LE QUESTIONNAIRE COMME INSTRUMENT DE CONSTRUCTION DE DONNÉES

L’instrument médiateur, à côté de consultations et d’analyses sur des modèles existants, pour mieux intervenir dans notre contexte empirique et pour continuer dans la levée de données, maintenant mettant au point des éléments plus spécifiques pour notre recherche, a été le questionnaire28 . Cet instrument initial a été appliqué dans la deuxième année de nos études et recherches. 28 « Technique d’investigation utilisée en psychosociologie mais aussi dans d’autres domaines de la psychologie. Les questions composant le questionnaire peuvent être de deux types : soit des questions ouvertes ou à réponse libre (une question est posée et le sujet interrogé y répond comme il l’entend en écrivant sa réponse), soit des questions fermées, dites encore à choix multiple. Dans ce dernier cas, une question est posée et, à la suite, sont proposées un certain nombre de façons possibles de répondre à la question (lesquelles sont choisies à partir d’une recherche préalable, lorsque les possibilités de réponse ne sont pas évidentes). Le sujet coche la réponse qui correspond le mieux à ce 88 L’emploi du questionnaire29 a eu lieu le premier semestre de 2007. Il nous a concrètement permis l’accès à un échantillon plus large de données et d’identifier les sujets porteurs de connaissances différenciées importantes de ce territoire, ayant aussi comme but, celui d’identifier et de comprendre les situations problèmes d’hommes et femmes soumis à des conditions d’exclusion sociale. Nous sommes conscients du besoin de suivre dans cette étude, en nous inscrivant dans une tendance actuelle de recherches qui composent plusieurs approches méthodologiques dans l’application de différents instruments. Sur ce sujet-là, Singly (1997, p. 27) écrit: o questionário nunca é (ao menos não deveria ser) um trabalho estritamente empírico. Como toda realidade, esse instrumento é inesgotável. Entre sua riqueza e sua complexidade, é necessário escolher entre o que se conserva e o que se exclui. A cada momento, a seleção dos elementos pertinentes e a eleição dos elementos julgados secundários não podem se operar que em função de critérios de apreciação teórica. Ainsi, on est parti vers une première caractérisation de notre thématique á travers cent trois (103) sujets interviewés, qui seront présentés dans les chapitres qui suivent. qu’il pense. Les questionnaires les plus répandus sont les questionnaires d’enquête et les questionnaires pédagogiques visant à tester le niveau d’acquisition dans un domaine de connaissances donné. De nombreux tests psychologiques se présentent sous la forme de questionnaires. Dans beaucoup d’enquêtes psychosociologiques, les questions sont posées au cours d’un entretien, l’enquêteur notant intégralement la réponse ou cochant dans une liste de réponses possibles celle dont la réponse du sujet se rapproche le plus.(…) » Fonte: Enclyclopaedia Universalis, 1998. 29 O modelo do questionário construído e aplicado em 2007 pode ser consultado no Anexo 2. 89 Les interviews ont intégré des questions 30 sur la vie des sujets dans la Vila do Belo Horizonte, la réalité locale, concernant leurs problèmes et sorties pour les résoudre, permettant d’identifier certains indices de variables mises en cause dans la vie quotidienne locale. Nous avons eu la possibilité d’obtenir d’autres informations travaillant autour d’un ensemble de catégories.

LA VIDÉOGRAPHIE COMME SUPPORT POUR DE DIFFÉRENTES INTERVIEWS

La vidéographie utilisée comme instrument qui enregistre les activités développées par de différents sujets dans leurs particularités, intégrée à l’interview individuelle et collective associée à la description ethnographique du contexte, révèle des éléments fondamentaux dans un travail de recherche. Avec ce support, nous pouvons observer et mieux analyser quels sont les problèmes abordés dans les activités développées, les propos de solution et d’autres difficultés que les sujets possèdent, comme pour verbaliser leurs connaissances. De Rocha Falcão, dans le texte ce que savent ceux qui ne savent pas ?, écrit sur la proposition d’ unités d’analyse et suit, avec d’autres auteurs, disant que: “l’unité d’analyse est considérée dans l’acception que lui est donnée par Jaan Valsiner (2000a, 2000b, 2001), à partir de la proposition d’ Ivana Marková: la plus petite coupure possible d’un phénomène déterminé, qui conserve les caractéristiques fondamentales du même, étant restreint pour opérer une recherche scientifique” (apud MEIRA; SPINILLO, 2006, p. 17). Les interviews ont commence de manière individuelle, finissant par une interview de groupe. 

Interview individuelle

Roetlisberger et Dichson sont considérés les pères fondateurs de l’interview dans la recherche, d’après l’œuvre de Blanchet e Gotman (2001), qui disent: “L’interview, comme technique de recherche, est née du besoin de formuler un rapport suffisamment 30 O conjunto de categorias trabalhadas. Dado pessoal: (nome, endereço, lugar de nascimento, tempo que reside na cidade de Caxias do Sul e na Vila do Belo Horizonte, ano de chegada, sexo, estado civil, número de filhos, renda familiar, escolaridade etc). 90 égal entre le chercheur et le cherché pour que le cherché ne se sente pas face à un interrogatoire, obligé à donner des informations (BLANCHET; GOTMAN, 2001, p. 9). L’interview individuelle permet d’avoir un échange plus profond que dans une interview de groupe avec un sujet sur un thème choisi. Ce qui est important, c’est de pouvoir mettre en confiance et de faire comprendre qu’il ne s’agit pas de curiosité mal comprise, ni d’un interrogatoire, mais d’un échange d’informations, une aide pour nous faire réfléchir sur un thème déterminé. Il est important de ne pas avoir des sentiments de supériorité pour que les informations collectées ne soient pas falsifiées. Blanchet et Gotman (2001, p. 19) écrivent que: “la principale caractéristique d’une interview, c’est que se constitue en effet le mot”. L’échange de mots dans une interview individuelle est très important, et, c’est sur ces mots, sur cette parole, sur des mots que le chercheur va s’appuyer pour développer sa recherche. Ici, il s’agit de recueillir les informations sur un thème par l’intermédiaire d’un sujet, son histoire et sa construction personnelle. Alors, on ne peut pas faire des généralisations sur un thème, mais arriver à la compréhension de comment, pour ce sujet, ce thème choisi le met en cause et quelles sont les représentations. Plusieurs interviews sur de différents thèmes peuvent être mises côté à côté et comparées pour définir de grandes lignes de pensée, mais en aucun moment nous pouvons faire des généralisations, car, chaque sujet a sa propre histoire, sa façon de penser, de voir et de représenter les choses. L’interview individuelle permet d’analyser l’expérience de sujets et leurs activités en leurs particularités. La question, ce n’est pas d’évoquer de grandes théories, mais de prendre en compte l’expérience des sujets. Blanchet et Gotman (2001, p. 27), en leurs études, suivent: o questionário nunca é (ao menos não deveria ser) um trabalho estritamente empírico. Como toda realidade, esse instrumento é inesgotável. Entre sua riqueza e sua complexidade, é necessário escolher entre o que se conserva e o que se exclui. A cada momento, a seleção dos elementos 91 pertinentes e a eleição dos elementos julgados secundários não podem se operar que em função de critérios de apreciação teórica. Au moment de construire des théories ou des lignes de pensées sur les diverses questions concernant la vie sociale, il est important d’abord d’écouter les gens qui vivent cette vie dans les rapports sociaux et d’essayer de les comprendre. Cette compréhension demande de la fidélité de qui écoute, dans la transcription des données reçues, car les interprétations peuvent commencer. Ici se trouve tout l’intérêt de l’interview individuelle, de comprendre la logique de fonctionnement des différents sujets, tels que la logique des pratiques et des représentations : essas pesquisas (sobre representações e prática), que focam o conhecimento de um sistema prático (as práticas elas mesmas e o que as amaram: ideologias, símbolos, etc) necessitam da produção do discurso modelo (tradução do estado psicológico do locutor) e referencial (descrever o estado das coisas), obtidas a partir de entrevistas centradas de uma parte sobre as concepções dos atores, e de outra parte sobre as descrições das práticas (BLANCHET; GOTMAN, 2001, p. 33). Parmi les différents éléments qui sont prioritaires et principaux, il faut tenir en compte dans une interview individuelle la qualité de rapport et de rencontre avec l’autre, où des informations sont prises, et : em efeito é a interação entrevistador/entrevistado que vai decidir o desenvolvimento da entrevista. É nesse senso que a entrevista é encontro. Conversar com alguém é mais que questionar, é uma experiência, um evento singular, que se pode dominar, codificar, estandardizar, profissionalizar, gerar, moderar como se deseja, comportando sempre certo número de desconhecidos (correndo riscos) inerentes a fato que se trata de um processo de interlocutor, e não simplesmente de um levantamento de informações (BLANCHET; GOTMAN, 2001, p. 21). 92 L’interview individuelle n’est pas seulement un questionnement, mais un pas donnée vers l’autre et vers la différence, cette interaction dans l’échange de représentations. C’est une technique différente de l’interview en groupe, même si l’on interroge un sujet sur un thème spécifique. Dans l’interview individuelle, ce n’est plus le cas de questionner, d’observer, de comprendre les différentes interactions entre les sujets, ni de voir ce que le groupe produit. Mais, il s’agit d’être dans un rapport à deux, qui conduit à un sentiment d’intimité. C’est celle-là, du moins, la différence que nous avons eue. Au début, chaque sujet a été interviewé dans son atelier31, où nous avons observé les espaces physiques de travail, connu les conditions limites, quant au lieu de travail, les “outils” utilisés par eux et par elles. 

L’interview en groupe

L’œuvre de Duchesne et Haegel (2008) présente le père fondateur, ou considéré comme tel, des focus groupes Robert K. Merton, sociologue américain. Dans un premier moment, l’interview en groupe permet d’étudier le fonctionnement d’un groupe ou collecter des données produits dans un cadre de groupe (DUCHESNE; HAEGEL, 2008). Aujourd’hui, les interviews en groupe sont utilisées en de grandes recherches qui ont de considérables échantillons, pour faire des sondages et pour obtenir des résultats statistiques. Une technique complexe qui cherche appui sur une notion de groupe, l’interview en groupe apporte une série d’interactions entre les sujets présents. En sa complexité, elle apporte aussi une grande richesse, car elle permet de recueillir des éléments partagés au centre d’un groupe, éléments similaires ou contraires. C’est une situation qui permet aborder de différents sujets dans une discussion. D’après Morgan (1997, p. 6): “nous considérons que l’interview en groupe ne se trouve pas dans le gain de temps qui permettrait le fait d’interviewer en même temps plusieurs personnes, mais dans le fait qui permet de saisir ce qui est dit pendant ou dans la discussion : le corps qu’elle permet constituer, est le produit d’interactions sociales” (apud DUCHESNE; HAEGEL, 2008). L’interview en groupe permet de travailler sur de différentes interactions qui ont lieu au centre du groupe. Le sujet naît au centre d’un groupe, ce même sujet registre son 31 A casa onde moram é o local onde estão localizados seus ateliers. 93 premier groupe d’appartenance avec ses différentes manières de fonctionner, comme nous dit Kaës, (1976, p. 190) “Le groupe est la figuration privilégiée d’investissements et d’objets organisés à travers l’image du corps, les fantômes d’origine, les systèmes de rapport de l’objet, les structures d’identification’’. Le fait de faire émerger des situations différenciées donne des possibilités aux sujets de mieux se connaître. Par rapport au cas de notre recherche, avec les sujets entrain de se connaître. Ou en train de mieux se connaître, s’est créé un sentiment d’intimité que leur a conduit à une meilleure interaction. Cela a rendu possible une plus grande approche, les engageant à une discussion plus “naturelle”. Une des difficultés de l’interview de groupe, c’est la question de la domination ou de la hiérarchisation. Car, au centre de chaque groupe, des lieux se forment, conduisant ces situations à des rapports de domination. Celui qui encourage le groupe doit être attentif, et c’est pour cette raison que les élèves du focus groupe conseillent la structure circulaire afin que tous les sujets soient dans le même niveau, rappellent Duchesne et Haegel (2008, p. 55). Cependant, cela n’est pas suffisant pour éviter les phénomènes de domination. L’interview de groupe conduit à l’observation de différentes significations, accordée par un groupe à de différents éléments de divers sujets abordés. Il est nécessaire de comprendre la dimension sociale de groupe des systèmes de significations DUCHESNE; HAEGEL, 2008, p. 40). Ainsi, nous avons travaillé dans la phase finale de collecte de données par une interview de groupe vidéographique, inspirée dans l’interview d’autoconfrontation (CLOT, 2000; NUMA-BOCAGE, 2005, 2006), dans laquelle les sujets ensemble ont assisté à des interviews individuelles, faisant des commentaires et étant questionnés tout de suite sur la construction des propres connaissances. L’interview de groupe inspirée dans l’autoconfrontation, est guidée par le chercheur et les deux ensembles, le chercheur et le sujet recherché, reprennent l’interview individuelle faite dans leur lieu de travail, notre cas, étant le sujet déjá interviewé, confronté dans ses situations, à partir de ses activités (CLOT, 2000). Nous travaillons 94 ainsi, dans ce dispositif, avec les cinq (5) sujets prototypiques qui pourraient, sous notre point de vue, représenter la question de la construction de la connaissance en des situations d’exclusion sociale, dans le cadre des activités marquées socialement comme masculines, féminines ou neutres dans cette communauté. L’interview de groupe s’est passée hors leurs ambiances de production.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE – LA MÉTAMORPHOSE DE LA CONNAISSANCE
1. CHAPITRE 1 – ORIGINE DE LA RECHERCHE
1.1. LES CHEMINS DE LA RECHERCHE
1.1.1. Études philosophiques: premier contact académique
1.1.2. Études théologiques: chemin d’insertion pastorale
1.1.3. Sciences de l’éducation: une autre perspective de la connaissance
1.2. COOPÉRATION EN VUE DE NOUVELLES CONNAISSANCES: COTUTELLE
2. CHAPITRE 2 – NATURE DE LA CONNAISSANCE
2.1. LA CONSTRUCTION DE LA CONNAISSANCE
2.2. CONNAISSANCES SCOLAIRES: SYSTÈME FORMAL D’ÉDUCATION
2.3. CONNAISSANCES ALTERNATIVES : APPROCHE THÉORIQUE ET PRATIQUE AVEC LES DIFFÉRENTS SYSTÈMES D’ÉDUCATION
2.4. CONNAISSANCES DE NATURE MATHÉMATIQUE ET LEURS REPRÉSENTATIONS
2.5. CONNAISSANCE ET POUVOIR DANS LES RELATIONS SOCIOÉDUCATIVES
2.6. INFLUENCE CULTURELLE DANS LE PROCESSUS SOCIOÉDUCATIF
3. CHAPITRE 3 – EXCLUSION SOCIALE
3.1. PROCESSUS HISTORIQUE ET GÉOGRAPHIQUE PAR L’INCLUSION SOCIALE : LES EXCLUS
3.2. LES INCONNUS DU PROCESSUS SOCIAL LES MARQUES DE LA MONDIALISATION
3.3. LE RISQUE COMME CONSTRUCTION SOCIALE .
3.4. LA CONNAISSANCE DANS LES DIFFÉRENTES SITUATIONS SOCIALES
4. CHAPITRE 4 – QUESTIONS DE GENRE
4.1. LA FAMILLE, L’ÉCOLE LA SOCIÉTÉ: INFLUENCE ET CONTRIBUTION
DANS LA CONSTRUCTION DE L’IDENTITÉ SEXUELLE ET DANS LA RECHERCHE DE LA CONNAISSANCE
4.2. LA QUESTION DE GENRE DANS LE CADRE SCOLAIRE ET LES MATHÉMATIQUES COMME DISCIPLINE MARQUÉE SOCIALEMENT COMME
MASCULINE
DEUXIÈME PARTIE – ASPECTS MÉTHODOLOGIQUES DE LA RECHERCHE
1. CHAPITRE 1 – RÉFLEXIONS MÉTHODOLOGIQUES
1.1. INSPIRATION ETHNOGRAPHIQUE DANS LA CONSTRUCTION DE DONNÉES D’UM CHERCHEUR EM SCIENCES DE L’ÉDUCATION
1.2. LE QUESTIONNAIRE COMME INSTRUMENT DE CONSTRUCTION DE DONNÉES
1.3. LA VIDÉOGRAPHIE COMME SUPPORT POUR DE DIFFÉRENTES
INTERVIEWS
1.3.1. Interview individuelle
1.3.2. L’interview en groupe
2. CHAPITRE 2 – LES SUJETS DE LA RECHERCHE ET L’EXPLOITATION STATISTIQUE
2.1. PROCÉDÉ DE LA CONSTITUTION DE L’ÉCHANTILLON
2.2. LA PREMIÈRE SELECTION DES SUJETS DE LA RECHERCHE SUIVIE PAR LA VIDÉOGRAPHIE
2.3. LE CHOIX DES SUJETS PROTOTYPIQUES DE LA RECHERCHE
2.4. SYNTHÈSE DE L’ÉCHANTILLAGE
2.5. LES PRINCIPAUX PROBLÈMES ISOLÉS PAR LE CHERCHEUR POUR LA CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE
2.6. LES OUTILS UTILISÉS DANS LE TRAITEMENT STATISTIQUE DES DONNÉES CONSTRUITES.100
TROISIÈME PARTIE – RÉSULTATS ET PERSPECTIVES
1. CHAPITRE 1 – EXPLOITATION ET ANALYSE DU CONTEXTE ÉTUDIÉ PAR DES MÉTHODES QUANTITATIVES ET QUALITIVES
1.1. ORIGINE DE LA VILA DO BELO HORIZONTE
1.2. ZONE DE VIOLENCE ET DE RISQUES
1.3. POPULATION D’IMMIGRANTS
1.3.1. Caractéristiques des sujets de l’échantillon
1.3.2. Les problèmes envisagés par hommes et femmes
1.4. LES DÉFIS DE CIRCULER DANS LES VOIES D’INFORMATION: LES RUES
1.5. LOGEMENT ET SOURCES ÉCONOMIQUES
1.6. SANTÉ PUBLIQUE ET ALTERNATIVE, SÉCURITÉ ET LOISIR LIMITES ET DÉFIS
1.7. L’ÉDUCATION (Pb 06
1.8. CULTURE, ART ET RELIGION DANS LA PÉRIPHÉRIE (Pb 09)
1.9. MOYENS DE LOCOMOTION (Pb 10)
1.10. COMPARAISON DES ÉVOCATIONS DES PROBLÈMES PAR LES FEMMES ET PAR LES HOMMES
2. CHAPITRE 2 LA CONSTRUCTION DES DONNÉES À PARTIR DE L’ANALYSE VIDÉOGRAPHIQUE
2.1. LES PREMIERS SUJETS SÉLECTIONNÉS ET LEURS PROBLÈMES IDENTIFIÉS
2.2. LES SUJETS QUI DÉTIENNENT LES CONNAISSANCES: LES INTERVIEWS INDIVIDUELLES
2.2.1. Les soins avec le corps et l’esprit.
2.2.2. La connaissance stimulant des partenariats
2.2.3. Envisageant le futur face aux défis.
2.2.4. De la bénédiction à la culture de la terre
2.2.5. Habiller avec les mesures et autres révélations
3. CHAPITRE 3 – L’ANALYSE DES INTERVIEWS INDIVIDUELLES DES SUJETS PROTOTYPIQUES : IDENTIFICATION DES CONNAISSANCES ALTERNATIVES
3.1. DONNÉES PARTICULIÈRES DES SUJETS PROTOTYPIQUES
3.1.1. Les récupérateurs dans les poubelles
3.1.2. Le Tourneur Mécanique et son fils
3.1.3. La Couturière
3.2. CONNAISSANCES ALTERNATIVES IDENTIFIÉES EN SITUATION D’EXCLUSION SOCIALE
3.2.1. Les récupérateurs dans les poubelles: des connaissances alternatives et questions de genre
3.2.2. Le tourneur mécanique
3.2.3. La couturière
3.3. SYNTHÈSE DES CONNAISSANCES IDENTIFIÉES: LE CURRICULUM
INFORMEL DES SUJETS PROTOTYPIQUES
4. CHAPITRE 4 – ANALYSE DE L’INTERVIEW D’AUTOCONFRONTATION
4.1. LA RENCONTRE DES SUJETS PROTOTYPIQUES
4.2. LE DÉBAT ENTRE LE GROUPE INTERVIEWÉ
4.2.1. La question de la connaissance
4.2.1.1. La couturière
4.2.1.2. Le tourneur mécanique et son fils
4.2.2. La question de l’exclusion sociale
4.2.2.1. Le tourneur mécanique
4.2.2.2. Le récupérateur dans les poubelles
4.2.3. La question de genre
4.2.3.1. La couturière
4.2.3.2. Le tourneur mécanique et son fils
4.2.3.3. Le récupérateur
4.2.4. Les mathématiques: outil pour la construction des savoirs alternatifs
4.2.4.1. Le tourneur mécanique et son fils
4.2.4.2. La couturière
4.2.4.3. Le récupérateur dans les poubelles
4.3. LA DIMENSION SOCIALE COLLECTIVE ET LES PHÉNOMÈNES DE DOMINATION
CONCLUSION
Références

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