CONTRIBUTION A  LA TOPOGRAPHIE D’AMENAGEMENT

CONTRIBUTION A  LA TOPOGRAPHIE D’AMENAGEMENT

En tout aménagement : aménagement urbain, aménagement hydro agricole,… la topographie est très utile pour connaître la situation du terrain à aménager. L’aménagement du marché d’Anosibe est inclus parmi les aménagements urbains. Il est donc utile de savoir et d’exploiter les données topographiques obtenues sur le terrain pour pouvoir analyser la situation de ces lieux qui ont des problèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales. Les travaux topographiques exécutés à Anosibe comprennent deux parties : – La première partie c’est les travaux sur terrain tels la reconnaissance et les levers planimétrique et altimétrique ; – La deuxième partie concerne les travaux de bureau qui comprend le calcul et le report du dessin. Nous verrons donc dans ce chapitre les opérations effectuées sur le terrain et sur bureau qu’on a fait pour obtenir les données et les plans Topo. Avant d’aborder ce paragraphe, il faut rappeler que l’appareil utilisé est le WILD T2 qui a d’écart type ε = 5” avec des accessoires comme la mire, mètre à ruban, 02 jalons. Le nombre de personnels utilisés est donc 3 dont : – 01 opérateur qui joue aussi le rôle de teneur de carnet ; – 01 porte mire ; – 01 aide.

TRAVAUX DE TERRAIN

La reconnaissance, c’est recherche sur le terrain de la possibilité de la réalisation des travaux topographique. La reconnaissance inclue la visite des points qui sont choisis comme points d’appuis. Il faut trouver pendant la reconnaissance le maximum de possibilités offertes par le terrain (rapidité d’exécution). Proposition pour un réaménagement du Marché d’Anosibe Mémoire de fin d’études 71 En principe, la reconnaissance d’un terrain faible superficie comme ces lieux ne dure que quelques heures. Et le plan déjà établi suffit pour faire la reconnaissance.

DETERMINATION DES POINTS D’APPUI 

Normalement les points d’appui sont des points géodésiques ou des points de triangulation intermédiaire satisfaisant en même temps aux conditions suivantes : – Stationnable ; – Permettant d’observer un ou si possible plusieurs points géodésiques. Notre cas est particulier à la détermination des points d’appui du cheminement. Grâce au plan obtenu par de lever photogrammétrique de prise de vue date en mois de juillet 1993 par le BETT (Bureau d’Etudes et Travaux Topographique). On choisit deux points sur ce plan dont l’un comme repère non stationnable (« poteau électrique » marqué d’un croix sur son milieu) et l’autre comme point d’appui stationnable (point n°01). On donne des coordonnées fictives le repère R (XR, YR, ZR) puis on mesure la distance entre R et 1 à l’aide d’un double décimètre et le gisement de la droite (R1) avec un rapporteur. A partir de ces données, on peut calculer les coordonnées du point 1 (voir annexe n°4). Figure n°01 Proposition pour un réaménagement du Marché d’Anosibe Mémoire de fin d’études 72 R : repère 1 : point d’appui du cheminement Il est à noter que le choix de point d’appui se fait au bureau et ce point remplit les conditions suivantes : – Stationnable ; – Encore existant sur terrain ; – Et permettant d’observer deux sommets du cheminement (2 et 9).

EXECTION DE LEVE

On utilise le cheminement fermé car le terrain à lever est peu étendue. Le cheminement fermé c’est une succession de rayonnements qui se boucle par elle-même. Chaque sommet du cheminement est déterminé planimétriquement et altimétriquement. L’opération commence au point 1 (point d’appui) c’est-àdire qu’on stationne au point 1 et on oriente l’appareil en R (repère) en faisant des lectures sur la mire, angles horizontale et verticale puis on vise le point 9 et le point 2 en faisant des lectures comme en R. On déplace vers le point 2 vise le point 1 puis le point 3 en faisant des lectures comme sur la station précédente et ainsi de suite jusqu’à la fermeture du cheminement.

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