Contrôle des problèmes potentiels de la Story Map

Cours création d’une Web Map, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Ajouter des layers

C’est l’étape la plus technique de la création d’une Web Map. Comme affiché dans la Figure 1, plusieurs possibilités d’ajout sont offertes. Ci-dessous, un tour d’horizon permet d’observer les différentes méthodes suivant trois types d’outil:
AGOL:
– AGOL: quantité de layers sont déjà référencé sur AGOL;
– WEB: ArcGIS/WMS/WMTS/TIL/KML/GEORSS/CSV;
– NOTES: création de contenu (points, lignes, polygones) directement dans la Web Map. Uniquement l’auteur peut les modifier et le contenu est unique à la carte;
– FILE: ZIP/CSV/TXT/GPX  généraliser les données pour l’étendue de Genève. Cette dernière méthode permet de créer des fichiers en local avec ArcMap ou Pro (voir plus bas).
Si la couche contient des points, alors il est possible de convertir le fichier en CSV ou TXT en utilisant l’ArcToolBox Export Feature Attribute to ASCII (Spatial Statistics).
Sinon, il est nécessaire de naviguer vers le fichier contenant les SHP et de les compresser au format ZIP: cette méthode présente le désavantage de devoir recréer une symbolique dans AGOL;
ARCMAP:
– Share as a Service: consomme des crédits, mais la symbolique créée en local est préservée. Ne sélectionner uniquement les layers utile car le service charge toutes les couches présentes.
– Création de SHP zippés/CSV/TXT
– 3D – nécessite City Engine.
PRO:
– 2D – Share as Webmap or Weblayer: création directement en local de la Web Map (layers, symbolique, …) et publication dans AGOL.
– 3D – Share as Webscene: pour le moment, il est nécessaire de transférer les layers en preset pour les afficher en 3D sur le web. Pour les polygones, ce n’est pas possible. Une extrusion d’un polygone puis un transfert sur AGOL ne montrera que la couche en 2D.

Changer le style

Si le choix est de créer une Web Map directement depuis les couches présentes sur AGOL ou qu’elles sont importées depuis un fichier local, il est possible de créer une symbolique sur AGOL. Cliquer sur la flèche à côté de la couche et sélectionner Change Style:
– Localisation: symbole simple;
– quantité: couleur ou grandeur;
– Types: symboles uniques;
– Heath Map.

Application d’un filtre (optionnel)

Afin d’afficher plus rapidement les données ou de ne visualiser que les données importantes au récit, il est possible d’appliquer des filtres à la couche. Cela s’effectue selon le même principe que Select by Attribute dans ArcMap.

Configurer les pop-ups

Cliquer sur la flèche à côté de la couche et sélectionner Configure Pop-up ou Disable Pop-up si elle n’est pas nécessaire. C’est une étape importante car c’est une des bases de l’interactivité entre la carte et l’utilisateur.

Créer des étiquettes

Plutôt qu’une légende et selon les informations affichées, il peut être intéressant de créer des étiquettes.

Sauvegarder

Sauvegarder la carte ou la sauvegarder sous un nouveau nom afin d’enregistrer les modifications.

Partager la carte

Pour réaliser une Story Map, il faut partager la Web Map et sélectionner le modèle souhaité.

Création d’une Story Map

Une fois la Web Map créée, il suffit de choisir la Story Map qui convient le mieux au récit voulu. Il n’y a pas de difficultés majeures étant donné que le programme donne les directives étapes par étapes.
L’architecture générale de toutes les Story Map est développée en deux sections : principale et secondaire. Dans l’architecture principale, 4 types de média sont proposés : carte, photo, vidéo ou site web. La partie principale, comme son nom l’indique, prend la plupart de la place de l’écran.
Dans la partie secondaire, hormis les cartes, il est aussi possible d’ajouter ces médias. C’est aussi dans cet endroit que le texte est ajouté.

Contrôle des problèmes potentiels de la Story Map

Une fois la Story Map finalisée, il est préférable de contrôler qu’elle ne contienne aucun problème. Cette étape est possible avec le site d’ESRI « My Stories ». Il recense toutes les story Map créées sous son propre compte et présente toutes les informations la concernant.
Figure 3: capture d’écran « My stories » – TOSA n’a pas de problème mais Renaturation Seymaz ne fonctionne pas correctement.
Des outils pour voir, partager et éditer la Story Map sont présents mais aussi un bouton permettant d’identifier et de corriger tout problème et ainsi s’assurer le bon fonctionnement (Figure 4).
Figure 4: exemple de l’utilisation de My Stories afin de corriger des problèmes.

FAMILLES DE STORYMAPS

Il existe 5 grands types d’Esri Story Maps comme le montre le tableau ci-dessous. Tous les modèles (templates) répertoriés sur le site d’ArcGIS ont certains avantages selon le thème ou les données à disposition pour le récit choisi17.

EN PRATIQUE

RENATURATION DE LA SEYMAZ

La Direction générale de l’eau a entrepris plusieurs projets de renaturation des cours d’eau sur le canton de Genève. Parmi les 80 réalisations, 10 ont été cartographiés. L’idée a donc été de créer une Story Map pour les projets de la Seymaz qui pourrait être réutilisée par la suite pour les autres lieux d’intérêt: en d’autres termes créer un prototype, une méthodologie générale.
Un autre aspect important de cette Story Map était de n’utiliser uniquement des données chargées préalablement sur AGOL. Ceci afin d’observer s’il était possible de créer une histoire grâce aux données brutes et de ne pas dépenser de crédits supplémentaires.
Le résultat final est le suivant:
– http://arcg.is/1FyhXrC : un modèle qui respecte la charte graphique de l’état;
– http://arcg.is/1M4coFY : la première Story Map Journal créée qui ne respectait pas la charte graphique de l’Etat et dont le choix des couleurs a été inspiré par Simon Eramo18.

Données

Toutes les données géographiques sont présentes sur le serveur SITG sur AGOL. En ce qui concerne les données annexes (photos, textes), elles ont été reprises sur le site de la Direction Générale de l’Eau.

Choix de la Story Map

Etant donné que l’objet d’intérêt est un cours d’eau, il existe une continuité inhérente. En effet, un cours d’eau a un amont et un aval dans son parcours. Le choix a été donc de suivre le tracé du cours d’eau plutôt que les dates durant lesquelles les travaux de renaturation ont été effectués afin de privilégier une fluidité du récit. Le modèle qui convenait le mieux était la Story Map Journal.

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