Réflexion psycho-sociale et les facteurs de ralentissement du redressement de la commune rurale

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Généralité :

Dans les pays tropicaux, les catastrophes naturelles comme les cyclones sont tellement courante, qu’on finisse par en banaliser la gravité. Si Madagascar n’est pas fréquemment le siège de tremblement de terre, il faut signaler que les principales causes du cataclysme naturel qui touchent la Grande Ile sont liées aux phénomènes météorologiques à savoir les cyclones tropicaux. Planté au milieu du bassin cyclonique ausud-ouest de l’océan indien, Madagascar chaque année paye un lourd tribut des dégâts cycloniques. Des dégâts importants résultent de ces facteurs avec les impacts sur l’Homme et les activités humaines. Ces dégâts se trouvent amplifiés à la suite de la dégradation du milieu naturel occasionné par des actions de l’Homme sur la nature. Les cyclones touchent Madagascar plusieurs fois par an. Il s’accompagne de vents considérables, de marrée et de tempête surtout au moment où ils abordent le littoral. Ces vents sont accentués par les reliefs se trouvant dans la zone perpendiculaire à leurs trajectoires. Après le passage du cyclone HARUNA le 22 Février 2013, plusieurs communes de la Grande Ile ont subis une grande tache de ce fléau. Parmi ces communes, la Commune Rurale de Miary Ambohibola était l’une des victimes de Haruna. Les dégâts engendrés par ce cyclone ne sont pas seulement sur le plan économique mais surtout sur le plan social et psychologique. Les habitants de Miary Ambohibola ne sont pas donc épargnés après le passage de Haruna. Il y a donc des dégâts des infrastructures publiques, des dégâts sur le secteur agricole, sur l’habitat mais surtout sur la société elle-même.
Depuis le vendredi 15 Février 2013, une masse nuageuse s’est formée dans le canal de Mozambique, ce système dépressionnaire tropical présent dans le sud-ouest de l’océan indien est désormais classifié tempête tropicale modéréeHARUNA à 15h00(heure locale). Son centre était localisé à 200 km au nord de Morombe.Cette tempête s’est intensifiée en suivant une trajectoire vers le sud est tout en se rapprochant du Sud-ouest de la grande ile. La perturbation cyclonique HARUNA s’est intensifiée et elle est désormais classifiée cyclone tropical, cela à engendré des vents moyens évaluésà 120km/h avec des rafales de vent pouvant atteindre les 170km/h dans les régions située au centre. Ce cyclone a touché-terre le 22 Février 2013 dans l’après-midi au niveau de Tuléar puis traverse le sud du pays pour sortir
à l’ouest de Taolagnaro le 23 Février dans la matinée. Ce mauvais temps a perturbé plus d’une semaine dans presque toutes les régions du sud de l’ile La perturbation cyclonique HARUNA après avoir longé la côte sud-est de Madagascar est sortie en mer à 09h00(heure locale) son centre est désormais localisé à 15H00(heure locale) dans l’océan indien a environ 185km au sud de Taolagnaro A la suite du passage de HARUNA, les habitants de Miary Ambohibola ne sont pas épargnés des problèmes psychologiques et sociaux. aL Commune a fait des efforts pour réorganiser la population victime et pour se réorganiser elle-même. C’est pour cela qu’on a choisi le thème : « organisation Psychosociale de la population de la Commune Rurale de Miary Ambohibola après le passage du cyclone HARUNA »
Ce qui nous a poussées à choisir ce thème c’est qu’aujourd’hui la question de l’environnement est un sujet primordial et important dans le développement puisque cet environnement est né avec l’humanité, alors il estcomplémentaire à l’être humain. En tant que membre et habitant de la commune Rurale de Miary Ambohibola et en prenant compte des dégâts physiques et psychologiques qu’a subis cette Commune à la suite du cataclysme naturel, on a pu constater qu’il est important d’ai der les victimes à se redresser, pas seulement sur le plan social mais aussi et surtout sur le plan psychologique.

Objectif général

Le passage du cyclone HARUNA le 22 Février 2013 dans la région Sud-Ouest de Madagascar a fait beaucoup de dégâts si nous ne nous concentrons que sur la commune Rurale de Miary Ambohibola. Notre objectif est donc de proposer des stratégies pour un système de redressement fiable et applicable le plus vite possible pour que la commune puisse surmonter ce problème en gardant la tête haute, après un constat de l’état des lieux de cette commune.
Objectifs spécifiques
Beaucoup de personnes ont perdu leurs biens après le passage du cataclysme naturel HARUNA à Tuléar. Nombreux ont perdu leurs maisons, leurs récoltes, leurs moyens de subsistances. Il y en a eu qui sont même forcés dequitter leurs famille pour se réfugier dans les tentes ou dans les écoles. Alors notre objectif est de trouver des moyens pour pouvoir aider ces gens pour qu’ils puissent retrouver le cours normal de leur vie.

Problématique

Suite aux problèmes engendrés par le cyclone HARUNA22 février 2013, nous nous demandons comment la population de la Commune Rurale de Miary Ambohibola a-t-elle eu la capacité de se réorganiser matériellement et socialement et psychologiquement?
Hypothèse
De cette problématique, nous allons émettre quelques hypothèses de recherche comme quoi : En tant que Commune Rurale, non loin de la Commune Urbaine de Tuléar, la Commune Rurale de Miary Ambohibola aura du mal à se redresser sans les aides venant de l’extérieur, puisqu’il est rare qu’une commune rurale possède un budget prévisionnel affecté aux cataclysmes. On peut en remarquer aussi qu’il est très fréquent qu’après le passage d’un cataclysme naturel, c’est toujours les infrastructures publiques qui sont les plus touchés et aussi la question d’organisation sociale et le domaine psychologiques des victimes, comme la destruction de la mairie de la commune, la destruction de l’agriculture de la population, etc.
Annonce du plan
Pour cela, notre travail se divise en trois parties : Primo, on va essayer de présenter le terrain et les outils ; Secundo, on va parler de l’état des lieux de la commune après le passage du cyclone HARUNA et son stratégie de réorganisation et Tertio, faire une appréciation psychosociale des changements apportés par cette réorganisation de la Commune en donnant des recommandations en tant que travailleur social.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Généralité
Motifs du choix du thème
Objectif global
Objectif spécifique
Problématique
Hypothèse
Annonce du plan
Méthodologie appliqué
Documentation
Méthode et technique d’échantillonnage
Méthode et technique de collecte de donnée
Observation participante
Chapitre I : Présentation du terrain de recherche
Section I La commune rurale de Miary Ambohibola
I Historique
II Délimitation administrative et localisation géographique
A. Délimitation administrative
B. Géographie physique
1. Température
2. Le vent
C. Activités économique
1. L’agriculture
2. L’élevage
D. Données démographique
Chapitre II : Cadrage théorique et présentation de la méthodologie de recherche
Section I. Méthode d’approche
I. Approche sociologique
A. Sociologie de l’environnement de Simmel
B. Sociologie des Organisation
1. Notion d’organisation
a. Model rationnel
b. Model de la rationalité limitée
c. Le model politique
Chapitre III : Bilan des dégâts matériels et impact psycho sociale apportés par Haruna
Dans la Commune Rurale de Miary Ambohibola
Section I. Dégâts matériels
I. Dégâts sur les infrastructures
II. Dégât sur le secteur agricole
III. Dégât sur l’habitat
Section II. Répercussions psycho social
I. Traumatisme psychologique
II. Fracture sociale
Chapitre IV : Organisation sociale de la Commune Rurale de Miary Ambohibola après le passage de Haruna
Section I. Organisation avant les aides venant de l’extérieur
I. Descente sur terrain du Maire lui-même
II. Apporter les aides de première nécessité aux sinistrés.
A. Organisation d’entraide entre les habitants
Section II. Système de redressement de la Commune avec les aides
I. Les institutions qui ont apporté leurs aides aux victimes
A. Aides matérielles
B. Assistance humanitaire du PAM
C. Programme de vivre contre travail (VCT)
D. l’ACF priorise l’eau, l’hygiène et l’assainissement
II. Stratégie pour Gérer et partager les aides le plus vite possible
A. Service sociale
B. Savoir prendre une bonne décision
II. Redressement psychologique
A. Visite du président de la transition
B. Psychologue a la disposition des sinistrés
Chapitre V : Vérification des hypothèses
Section I : synthèse et analyse des résultats
I. Bilan des dégâts matériels
II. Bilan des dégâts sur l’agriculture
Section II. Hypothèses affirmés
I. Concernant les dégâts matériels
II. Difficultés de redressement sans les aides venant de l’extérieur
Section III. Hypothèse infirmée
I. L’anéantissement de l’organisation sociale
Chapitre VI : Réflexion psycho-sociale et les facteurs de ralentissement du redressement de
la commune rurale
Section I Changement sur le plan sociale
I. Entraide et cohésion sociale
A. Sentiment d’appartenance a un groupe
B. Estime de soi
Section II. Les facteurs de ralentissement du redressement de la Commune
I. Facteur organisationnel
A. Du coté des responsables
1. Négligenge des Chefs Fonkotany
2. Insuffisance de descente sur terrain
BDu coté de la population
I. Difficile d’accès aux informations
II. Retard des rapports venant des Fokontany
Chapitre VII. Recommandations
Section I. Prévention
I. Organisation au niveau des la Fokontany
A. Organisation d’une campagne de sensibilisation avant la saison cyclonique
B. Surestimer les Chefs Fokontany
C. Entretien des infrastructures publiques
II. Organisation au niveau de la Commune
A. Stratégie de gestion de catastrophe
1. Cycle de gestion de catastrophe
a. Préparation
b. Réaction
c. Reprise
B. Mettre en œuvre les animateurs sociaux
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES

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