Critères de non inclusion

Critères de non inclusion

L’enquête a eu pour cadre d’étude le service de neurologie du centre hospitalier universitaire de FANN et l’hôpital pour enfants Albert Royer (HEAR), à Dakar. Le service de neurologie est le seul existant à Dakar. Il polarise la prise en charge de toutes les maladies neurologiques. Albert Royer est un hôpital pédiatrique où il a été institué, depuis Mai 2005, une consultation spécialisée de neurologie pédiatrique. Le diagnostic et la prise en charge des patients sont assurés par la même équipe. Il s’agit d’une étude rétrospective des dossiers des enfants atteints d’épilepsie idiopathique suivis dans le cadre d’une consultation spécialisée de neurologie pédiatrique de Juillet 2003 à Juillet 2011. Nous avons colligé des dossiers d’enfants et d’adolescents qui étaient suivis et dont les données cliniques et électroencéphalographiques établissaient avec certitude un diagnostic d’épilepsie idiopathique. Les données recueillies sur le dossier médical comportaient outre la biographie, les éléments suivants : Les données anamnestiques : Notre étude concernait des enfants âgés de 1 mois à 19 ans ayant un diagnostic certain d’épilepsie idiopathique et suivis régulièrement depuis au moins 3 ans.

Age moyen

Dans cette cohorte, 89 enfants (47,8%) présentaient une épilepsie généralisée idiopathique (EGI) et 90 autres (48,4%) avaient une épilepsie partielle idiopathique (EPI). Des convulsions fébriles répétées (CF) étaient notées chez 7 enfants (3,8%).Parmi cette population de 186 épileptiques idiopathiques, 64 (34,4%) avaient une épilepsie familiale (EF) et 45 (24,2%) présentaient une consanguinité parentale (CP). Il a été constaté que 23 d’entre eux (12,3%) avaient à la fois une épilepsie familiale et une consanguinité parentale.

Age moyen de début de la maladie

Quatre vingt dix (90) enfants (48,4%) présentaient une épilepsie partielle idiopathique (EPI). Dans ce groupe, les épilepsies à paroxysmes rolandiques (EPR) étaient les plus fréquentes avec 45,55% des cas. Les épilepsies occipitales (EPO) représentaient 5,55% de toutes les EPI. 46,7% des patients dudit groupe n’avaient pu être classés dans un syndrome épileptique précis listé dans la classification internationale des épilepsies et syndromes épileptiques. Quarante et un (41) enfants (45,55%) présentaient une épilepsie à paroxysmes rolandiques. L’âge moyen de début de ce type d’épilepsie était de 44 mois (3ans 8mois) avec des extrêmes de 3 mois et 120 mois (10 ans). Des antécédents familiaux d’épilepsie étaient retrouvés chez 12 enfants (29,26%) et une consanguinité parentale chez 4 autres (9,75%). Deux (2) enfants présentaient à la fois une épilepsie familiale et une consanguinité parentale.

Pour 48,6% des enfants, les crises étaient décrites comme partielles motrices alors que pour 51,4% autres enfants, les crises étaient apparemment généralisées tonico-cloniques. Les crises partielles motrices étaient hémifaciales (1%), brachiofaciales (12,4%), hémicorporelles (33,3%) et hémicorporelles secondairement généralisées (1,9%). Les crises survenaient exclusivement pendant le sommeil chez 55,3% des patients, pendant l’éveil chez 39% des enfants, tandis que 5,7% des enfants présentaient des crises invariablement durant l’éveil et le sommeil. L’électroencéphalogramme (EEG) mettait en évidence un foyer de pointes centro-temporales unilatéral (61% des cas) ou bilatéral (39%). Le sommeil activait les anomalies chez 81% des enfants.

Trente cinq (35) enfants (87,5%) étaient sous monothérapie, 5 autres (12,5%) sous bithérapie et 1 patient n’avait pas reçu de traitement. Les principales molécules utilisées (en monothérapie ou en association) étaient le Valproate (16 patients), le Phénobarbital (15 patients), Carbamazépine (14 patients) (Cf. tableau). Les bithérapies les plus utilisées étaient PHB-CBZ (2 patients), PHB-VPA (2 patients).Trente trois (33) enfants (82,5%) avaient bien répondu au traitement avec arrêt des crises amenant à l’arrêt du traitement. Cinq (5) patients continuaient de faire des crises espacées après traitement bien conduit. Deux (2) patients avaient repris les crises après 24 mois sans crise suite à la dégression du traitement. Parmi les 35 enfants sous monothérapie, 10 (28,5%), avaient changé de molécule après une première monothérapie inefficace ou devant l’apparition d’effets indésirables.

On notait 5 cas d’épilepsies occipitales idiopathiques (5,55% de toutes les épilepsies partielles idiopathiques). L’âge moyen de début était de 142 mois (11 ans 10 mois) avec des extrêmes de 10 ans et 13 ans et 6 mois. Une histoire familiale d’épilepsie a été retrouvée chez 2 patients (40%) et une consanguinité parentale dans 1 cas (20%). Un enfant présentait les deux à la fois. L’épilepsie temporale idiopathique (ETI) et l’épilepsie frontale idiopathique (EFI) représentaient chacune un cas. L’âge de début était de 36mois (3ans) pour l’ETI et il n’y avait ni histoire familiale d’épilepsie ni consanguinité parentale. Pour l’EFI, l’âge de début était de 108 mois (9 ans) et l’enfant présentait une épilepsie familiale et une consanguinité parentale. Quarante deux (42) enfants (46,7%) présentaient une épilepsie partielle non spécifiée. L’âge moyen de début était de 47 mois (3 ans 11 mois) avec des extrêmes de 3 mois et 14 ans. On notait une épilepsie familiale chez 13 enfants (31%) et une consanguinité parentale chez 10 autres (24%). Huit (8) patients (19%) avaient à la fois une épilepsie familiale et une consanguinité parentale.

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