DIMENSIONNEMENT DES ELEMENTS EN INFRASTRUCTURE

La fondation reçoit l’effort provenant de la superstructure. En effet, elle est en contact avec le sol d’assise. L’étude d’infrastructure occupe une place pertinente dans la conception du projet car elle assure la pérennité de l’ouvrage. Deux types de vérification sont à prendre en compte quel que soit le type de fondation adopté : – la vérification vis-à-vis du poinçonnement. Elle permet d’éviter la rupture du sol causée par la supériorité de la valeur de la descente de charge issue de la structure par rapport à la charge admissible. En d’autres termes, la capacité portante du sol doit être apte à supporter la charge de la superstructure ; – la vérification vis-à-vis du tassement. La vérification vis-à-vis du poinçonnement à elle seule ne peut pas garantir la stabilité de l’ouvrage. Le tassement, souvent sous-estimé, engendre des dommages considérables. Les plus dangereux sont causés par le tassement différentiel. Si le rapport de la largeur à l’ancrage est supérieur à 1/6 et que l’encastrement est inférieur à 3m, il s’agit de fondation superficielle. Dans le cas échéant, les calculs seront menés par les règles de fondation profonde.

Etude de la fondation

Pour une raison de faisabilité, on a opté pour une fondation superficielle en semelle filante. Comme la couche en surface est constituée par une couche de faible portance (pression limite variant de 0,01 à 0,05 MPa jusqu’à 5 m de profondeur, pour pouvoir adopter une fondation superficielle, il convient de remplacer une partie par des couches successives de remblai de substitution en quartzite et d’un matelas de substitution en GCNT 0/31.5. Les caractéristiques de ces matériaux étant énumérées dans les Annexes XI.6 à XI.10. Comme il s’agit de l’étude de fondation superficielle d’un bâtiment, les règles de calcul pour la vérification vis-à-vis du poinçonnement ainsi que du tassement sont celles stipulées par le DTU 13.12. Pour une meilleure interprétation, elles seront effectuées à partir des essais pressiometriques. Le tassement limite pour une semelle filante est de 1,65cm. Le tassement calculé ici est celui engendré par la contrainte admissible, il est inférieur au tassement limite, donc il n’y a pas de risque de ruine par tassement.

La fondation est un élément aussi important que la structure. Elle assure non seulement le transfert des efforts vers le sol, mais aussi la stabilité de l’ouvrage. La fondation choisie a été vérifiée au poinçonnement et au tassement afin de limiter les déformations. L’électricité est le moyen permettant d’alimenter l’éclairage et tous les autres besoins en courant d’un immeuble. L’éclairage est l’ensemble d’éléments satisfaisant la lumière nécessaire pour une surface bien déterminée. Les autres besoins en courant sont généralement alimentés par une prise. Puisque l’immeuble appartient à l’enceinte « DELTA », et que la file d’attente pour l’achat d’un nouveau compteur se fait de plus en plus longue, la source du courant ne nécessitera plus une nouvelle installation de la JIRAMA. Elle sera prise depuis la source existante de l’immeuble voisin.

Il est calibré en courant. On distingue le coupe circuit à fusible et la coupe circuit rectangulaire, appelé disjoncteur. Les fusibles mettent un certain temps pour se fusionner lorsque le courant atteint la valeur du calibre choisi, alors que le disjoncteur coupe instantanément le circuit. Dans ce cas, utilisons des disjoncteurs. Le calcul de l’éclairage se résume à déterminer le nombre et les caractéristiques des luminaires, pour une pièce, selon le niveau d’éclairage requis. L’organigramme de calcul est dans l’Annexe XIV.1. Pour ce bâtiment, il y a 3 pièces à calculer, soit : le parking, le WC, et finalement la cage d’escalier. L’adduction d’eau est une technique permettant de conduire l’eau venant d’une source vers les lieux de consommation à travers des moyens de réseau de conduites.

Adduction d’eau

L’adduction d’eau est une technique permettant de conduire l’eau venant d’une source vers les lieux de consommation à travers des moyens de réseau de conduites. L’étude se focalisera sur le dimensionnement des sections nécessaires à chaque conduite d’eaux du bâtiment. Généralement, on distingue deux types de canalisation en amont de la source : La vitesse à prendre en considération pour le calcul des diamètres selon la formule de Flamant est de 2 m/s environ pour les canalisations en sous-sol ou vide sanitaire et de 1,5 m/s pour les colonnes montantes. La JIRAMA impose une vitesse de 1,5 m/s pour éviter le coup de bélier qui entraînera une fermeture brusque des robinets.