Étude comparative de solution d’authenticité

Étude comparative de solution d’authenticité

Le trafic des faux diplômes est d’envergure mondiale. Désormais, il est facile de se procurer un diplôme pour 150 euros sur Internet, comme sur le site fauxdiplômes.org. Ce site vous promet en 48 heures un diplôme « qualité d’origine certifié », discrétion garantie.définissant comme tous les prétendus diplômes ne satisfaisant pas aux conditions de définition des vrais diplômes. Malgré son caractère englobant, une telle définition ne permet pas d’approfondir l’analyse, d’où la nécessité de la dépasser. Les faux diplômes peuvent être classés en deux grands types, à savoir, la contrefaçon pure et simple d’un vrai diplôme et la création ex nihilo d’un document écrit attestant un titre ou un grade, délivré par une institution souvent virtuelle et non habilitée. [16] Dans le premier cas, le faux diplôme en question porte des signes distinctifs cherchant à imiter le vrai diplôme, comme le nom ou le logo de l’institution dument habilitée à le délivrer. Une telle falsification est relativement similaire, au moins sur le plan analytique, aux faux billets ou aux fausses pièces d’identité.

Dans le deuxième cas, qui retiendra la majeure partie de notre attention, le faux diplôme est un document délivré (ou plutôt vendu) par une institution non reconnue, et ne répondant pas aux critères minimaux (personnel qualifie, cours, examens, etc.) permettant de délivrer le titre concerné. La notion de faux diplômes est étroitement liée a celles d’<< usines à diplômes >>, c’est-à-dire d’institution non habilitées ou bénéficiant d’habilitation douteuses. Ces habilitations douteuses peuvent correspondre à une large variété de stratégies, comme l’habilitation par des organismes eux-mêmes non habilites à le faire, des << usines a accréditions >> ou le mensonge pur et simple en affichant une contrefaite d’un organisme réellement accrédité. [5] Aujourd’hui tout le monde se met en valeur sur son CV, et c’est tout à fait normal. En revanche, si gonfler son expérience sur certains sujets pose rarement un problème, mentir sur ses diplômes est un vrai danger. Certains présentent des diplômes d’écoles prestigieuses alors qu’ils n’ont fait que suivre un programme en partenariat avec l’école par exemple. Mais ça peut aller plus loin, et d’autres peuvent parfois inventer complètement des diplômes ou les acheter de manière illégale. Au final, il s’agit un marché de plusieurs milliards dans le monde et une véritable plaie pour les services des ressources humaines.

Délivrance de diplômes à l’UCAD

Depuis que l’Université Cheikh Anta Diop existe, on ne nous délivre pas de diplômes qui sanctionne la fin d’un cycle. Les étudiants n’obtiennent que des attestations et des relevés de note à leur place. Imaginons que le recteur décide de délivrer des diplômes à la place de ces attestations. Le travail deviendra fastidieux, cela nécessitera de signer tous les diplômes papiers, ce qui devient obsolète, vu le nombre croissant d’étudiants. Pour l’authenticité de ces derniers, il faut que le diplôme que l’on nous fournit qu’on est la certitude que sa provient de l’UCAD et que les données ne sont pas altérées. Jusqu’ici, sauf à présenter des diplômes originaux la meilleure solution d’apporter la confiance sur l’obtention d’un diplôme était d’en demander une copie certifiée conforme à l’émetteur pour s’inscrire à une université étrangère par exemple. Mais c’est un processus fastidieux et chronophage de chacune des parties. La blockchain est récemment devenue un sujet de prédilection, en particulier pour les crypto- monnaie. Quelqu’un dit que cela redéfinit la confiance, car en utilisant la blockchain, il n’est plus nécessaire de faire confiance à quiconque sauf à l’algorithme. Utiliser la blockchain pour les diplômes revient à certifier ces derniers.

Travaux Connexes

De nos jours certains universités ont appliqué la technologie Blockchain à l’éducation, et la plupart d’entre elle l’utilise pour soutenir la gestion des diplômes universitaires. L’Université de Nicosie a été le premier établissement d’enseignement supérieur à stocker des certificats académiques sur la blockchain de Bitcoin. BCDiplôma a été fondé en 2017 par Luc Jarry-Lacombe et Vincent Langard, experts dans les domaines de l’enseignement et de la blockchain, c’est un projet français, lancé par une ICO (Initial Coin Offering) qui est une méthode de distribution de tokens via une levée de fond en début 2018. BCDiplôma repose sur la technologie Ethereum (une plateforme basée sur la technologie blockchain qui permet aux développeurs de réaliser et de déployer des applications décentralisées). Au niveau de la tarification du service, les frais sont payés en utilisant le token BCDT, ou en monnaie fiat. Les frais sont fixes et payés uniquement lors du déploiement des diplômes sur la blockchain (il n’y a pas d’abonnement). Le token BCDT de type applicatif a été distribué lors d’une ICO entre décembre 2017 et février 2018. Le paiement des services de mise sur le réseau des diplômes se fait en utilisant ce token. Les établissements peuvent également directement payer un certain nombre de diplômes déployés par le biais de monnaies traditionnelles.

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