Existence de la solution forte et continuité par rapport aux paramètre

Existence de la solution forte et continuité par rapport aux paramètre

 Existence de la solution forte

Commençons par introduire la structure Hilbertienne suivante : H1,1 (D; H) := l’espace de Hilbert obtenu en complétant C ∞(D; H) par rapport `a la norme k u k 2 1,1 = Z D (¯ ¯ ¯ ¯ ∂ 2u ∂t1∂t2 ¯ ¯ ¯ ¯ 2 + ¯ ¯ ¯ ¯ ∂u ∂t1 ¯ ¯ ¯ ¯ 2 + ¯ ¯ ¯ ¯ ∂u ∂t2 ¯ ¯ ¯ ¯ 2 + | u| 2 ) dt. H1 ([0, T2] ; H) := l’espace de Hilbert obtenu en complétant C ∞ ([0, T2] ; H) par rapport `a la norme kϕk 2 1 = kϕk 2 + kϕ 0 k 2 , o`u k.k est la norme dans L2(D; H). De manière analogue on construit l’espace H1 ([0, T1] ; H). Notons par E0 l’espace de Hilbert L2(D; H) × Hf1 ([0, T2] ; H) × Hf1 ([0, T1] ; H) composé des éléments F = (f, ϕ, ψ) telle que k|Fk|2 = kfk 2 + kϕk 2 1 + kψk 2 1 est finie. Hf1 ([0, T2] ; H) × Hf1 ([0, T1] ; H) est le sous-espace fermé de H 1 ([0, T2] ; H) × H 1 ([0, T1] ; H) 3.1 Existence de la solution forte 34 composé des éléments (ϕ, ψ) tels que µ2ψ(0) − µ1ψ(T1) = µ2ϕ(0) − µ1ϕ(T2). H 1,1 0 (D; W1 ) := le sous-espace fermé de H1,1 (D; H) défini par H 1,1 0 ¡ D; W1 ¢ = © u ∈ H 1,1 ¡ D; W1 ¢ : µ1u |t1=0 −µ2u |t1=T1= µ1u |t2=0 −µ2 u |t2=T2 ª , 0 H1,1 (D; H) := le sous-espace fermé de H1,1 (D; H) défini par © u ∈ H 1,1 (D; H) : µ2 ϕ(0) − µ1 ϕ(T2) = µ2 ψ(0) − µ1 ψ(T1) ª , o`u µi est le conjugué de µi . Opérateurs de régularisation (Approximation de Yosida) (Brezis [13], proposition VII.2, p. 102). On définit Aε = I + εA. L’opérateur Aε possède les propriétés suivantes : Pε1 : Aε est auto-adjoint; Pε2 : Aε est uniformément positif : (Aεu, u) ≥ (1 + εc0)|u| 2 , ∀u ∈ D(A), ∀t ∈ D; Pε3 : Aε admet un inverse borné et on a kA−1 ε k ≤ 1 (1 + εc0) ≤ 1; Pε4 : kε AA−1 ε vk = k(I − A−1 ε ) vk −→ 0, ε −→ 0, ∀v ∈ H; Pε5 : A−1 ε est auto-adjoint et commute ave A (AA−1 ε = A−1 ε A). Etablissons maintenant la densité de l’ensemble R(Lλ, µ) dans E. Dans ce but introduisons la condition suivante : (H2) La fonction D 3 t 7−→ A(t) ∈ L (W1 , H) admet des dérivées mixtes A 00 t1t2 (t) = ∂ 2 (A(t)) ∂t1∂t2 , A00 t2t1 (t) = ∂ 2 (A(t)) ∂t2∂t1 par rapport `a la topologie de la convergence simple dans L (W1 , H), et telles que A 00 t1t2 (t)A −1 (t), A00 t2t1 (t)A −1 (t) ∈ L2(D; L (H)). On peut maintenant énoncer le résultat suivant : Théorème 3.1.1 Sous les conditions du théorème 2.3.1 et la condition (H2), l’ensemble R(Lλ, µ) est dense dans E. Démonstration. Nous décomposons la démonstration en deux étapes : 3.1 Existence de la solution forte 35 1 ère étape Nous commençons par le cas λ = 0. Soit alors L0 = ∂ 2 ∂t1∂t2 + A l’opérateur correspondant `a la valeur λ = 0. Soit V = (v, v1, v2) un élément orthogonal `a R(L0, µ), alors pour tout u ∈ H1,1 (D; W1 ) on a hL0, µ u, V iE = hL0 u, vi + hl1µu, v1i + hl2µu, v2i = 0. (54)a Démontrons que V = (0, 0, 0). Comme l1µ et l2µ sont indépendants et les images des opérateurs l1µ et l2µ sont partout denses dans les espaces correspondants, alors pour démontrer que V = (0, 0, 0), il suffit de démontrer la proposition suivante : Proposition 3.1.1 Si pour tout v ∈ L2(D; H), on a hL0u, vi = 0, ∀u ∈ H 1,1 0 (D; W1 ) = © u ∈ H 1,1 (D; W1 ) : l1µu = 0, l2µu = 0ª . Alors v = 0. Preuve. On a hL0u, vi = ¿ ∂ 2u ∂t1∂t2 + Au, vÀ = 0, ∀u ∈ H 1,1 0 (D; W1 ). (54)b A partir de l’équation (54)b, on a ¿ ∂ 2u ∂t1∂t2 , vÀ = − hAu, vi. (55) Posons w = A −1 ε v et h = Aεu, (56) B ∗ 1ε = εA0 t2A −1 ε , B∗ 2ε = εA0 t1A −1 ε , B∗ 0ε = εA 00 t2t1A −1 ε , C∗ 0ε = εA00 t1t2A −1 ε , (57) ”∗ ” désigne le symbole de l’adjoint. Ici h peut ˆetre considérée comme une fonction arbitraire de H 1,1 0 (D; H). D’après les relations : (i) ∂ 2 (Aεu) ∂t1∂t2 = ∂ ∂t1 µ εA0 t2 u + Aε ∂u ∂t2 ¶ = εA00 t1t2 u + εA0 t2 ∂u ∂t1 + εA0 t1 ∂u ∂t2 + Aε ∂ 2u ∂t1∂t2 , (ii) ∂(εA0 t2 u) ∂t1 = εA00 t1t2 u + εA0 2 ∂u ∂t1 , (iii) ∂(εA0 t1 u) ∂t2 = εA00 t2t1 u + εA0 t1 ∂u ∂t2

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