Généralités sur la confiance et la coordination

Généralités sur la confiance et la coordination

La méfiance

La méfiance est le fait de ne pas se fier (Servet, 1994). Le défiant craint d’être trompé, le méfiant croit qu’il sera trompé3 . Au niveau des actions à envisager ou des décisions à prendre, la méfiance peut, d’une part conduire à l’inaction, mais de l’autre coté elle peut aussi bien être à l’origine d’action positive visant à remédier à des problèmes posés. « La méfiance génère indubitablement des coûts de transaction, elle conduit généralement à des situations de non coopération qui peuvent affecter les relations sociales, voire commerciales. La méfiance peut être justifiée dans une société où la plupart des personnes ne sont pas digne de confiance, dans ce cas, elle protège un acteur des pertes d’un risque de coopération ».

La confiance

La confiance est plus sure que la simple croyance mais n’atteint pas l’assurance de la foi5 . Dans un groupe ou dans une société ou les personnes sont plutôt digne de confiance, la confiance génère des relations de coopération mutuellement bénéfiques et des actions de complémentarité.

La foi

On peut la qualifier comme une confiance aveugle accordée à une personne aux autres.Section 2 : Les acceptations de la coordination Nous commencerons cette section par proposer une définition générale de la coordination, après nous identifions les mécanismes à la base des modes de coordination entre les agents économiques. Dans cette optique la littérature permet de dégager des éléments explicatifs dont nous allons exposer les principales lignes. Les théories du contrat ont permis de renouveler la réflexion sur la théorie économique. Elles apportent des éclairages sur les mécanismes qui président la régulation des relations entre les agents économiques. Elles soulignent aussi la nécessité des contrats comme instrument de coordination qui permettent d’éviter l’opportunisme, conséquence logique de la rationalité et l’individualisme des agents. En effet, les apports de ces théories permettent de comprendre comment le comportement de l’acteur structure, en partie, l’organisation du système économique. Les outils proposés permettent de développer l’analyse des mécanismes de coordination.

Définition de la coordination

Au regard de son étymologie, coordonner c’est mettre en ordre, « disposer », « ordonner », « arranger », « organiser », donc la coordination c’est l’action de coordonner, d’ordonner, d’agencer les parties d’un ensemble en vue d’un objectif particulier.1 1 http://www.toupie.org/Dictionnaire/Coordination.htm (vu le 17/10/2013). Selon Neuville (1996) , coordonner c’est agencer des parties d’un tout suivant un plan logique, pour une fin déterminée. La coordination c’est un « ordre collectif rationnel ». Selon le dictionnaire Larousse : coordination : action de coordonner : harmonisation d’activité diverses dans un souci d’efficacité.

La distinction entre la coordination et la coopération

Coopérer, c’est travailler ensemble, conjointement. Les synonymes généralement proposés sont « collaboration », « concours », « contribution ». La coopération c’est de « l’action collective finalisée ». Ces deux visions du collectif (coopération- coordination) s’opposent ainsi sur trois dimensions fondamentales : – La coordination se situe sur le plan de la prescription (le « dire »), et la coopération sur celui de l’action (« agir »). – La coordination définit un ordre, une structure statique, et la coopération un processus, une dynamique. – La coordination maximise, elle calcule un one best way , alors que la coopération est une construction empirique orienté.

La coordination selon les différentes théories économiques

Dans les paragraphes qui suivent nous exposons les différentes théories de la coordination, au moins trois écoles participent à ce débat. La Nouvelle Economie Institutionnelle et particulièrement l’analyse d’O.WILLIAMSON, l’économie des conventions et l’apport de la sociologie économique. La minimisation des coûts de transaction est un principe fondamental dans l’explication des modes de coordination selon la Nouvelle Economie Institutionnelle. Cette approche adopte une vision limitée de la coordination en la réduisant à des calculs de coût.

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