Généralités sur les des pesticides

Généralités sur les des pesticides

Dans les textes relatifs à la réglementation européenne, les pesticides sont appelés produits phytosanitaires. La directive européenne 91 /414/CE du 15 juillet 1991 concernant la mise sur le marché des produits phytosanitaires les définissent comme suit [7]: Les substances actives et les préparations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont présentes sous la forme dans la quelle elles sont livrées à l’utilisateur et destinées à : – exercer une action sur les processus vitaux des végétaux pour autant qu’il ne s’agisse pas de substances nutritives ; – assurer la conservation des produits végétaux, pour autant que les produits ou substances ne fassent pas l’objet de dispositions particulières du conseil ou de la commission concernant les agents protecteurs ; – détruire les végétaux indésirables ; – détruire les parties des végétaux, freiner ou prévenir une croissance indésirable des végétaux ; Plus simplement, les pesticides sont définis comme étant des substances dont les propriétés chimiques contribuent à la protection des plantes cultivées et des produits récoltés. Néanmoins l’entretien des zones non agricoles, comme les espaces publics, les infrastructures de transport et les jardins de particuliers peuvent également nécessiter l’usage de pesticides. Ainsi, les termes résidus de pesticides désignent les restes de ces composés ou leurs produits de dégradation. Ils représentent les substances présentes dans l’environnement ou dans des produits de consommation et qui constituent le surplus de l’emploi d’un pesticide. En effet, les pesticides contribuent de façon significative à la contamination de l’environnement. En raison de leur usage très répandu dans l’agriculture moderne, il est difficile d’estimer la consommation mondiale actuelle car la liste de ces composés s’est singulièrement enrichie du fait des progrès rapide de la chimie de synthèse. [8, 9]. Par conséquent, le rejet de polluants d’origine agrochimique dans l’environnement a augmenté proportionnellement, ce qui nécessite l’emploi de méthodes d’analyse de plus en plus sensibles et sélectives destinées à contrôler le rôle des pesticides dans les processus de bioaccumulation.

Classification des pesticides

Les pesticides sont classés par grandes familles selon un double classement une classification selon leur cible et une classification selon leur famille chimique. Les pesticides sont classés par grandes familles selon un double classement : une classification selon leur cible et une classification selon leur famille chimique. – Les fongicides Ils sont destinés à éliminer les moisissures, les parasites et les champignons des plantes. Les fongicides les plus anciens sont le soufre, le cuivre et ses dérivés organiques comme la bouillie bordelaise qui est un mélange de sulfate de cuivre et d’hydroxyde de calcium (ou chaux éteinte), traditionnellement utilisée dans le vignobles depuis les années 1880, elle est commercialisée et est toujours utilisée dans les cultures.

Ils sont destinés à lutter contre certains végétaux (les « mauvaises herbes »), qui entrent en concurrence avec les plantes à protéger en ralentissant leur croissance [14]. Les herbicides sont parmi les produits phytosanitaires les plus détectés dans les eaux souterraines. Leurs produits de dégradation sont toutefois plus présents dans les eaux superficielles, du fait de la durée de la migration de ces produits depuis la surface.

Classification selon leur fonction chimique

C’est une classification technique qui se fait à partir de la molécule de base utilisée. Ainsi, on distingue les familles ci-dessous: Les organochlorés sont surtout utilisés comme insecticides en agriculture et dans les métiers du bois et font partie des plus anciens et des plus persistants ; (exemple : le DDT, l’aldrine, et le dieldrine) [15]. Les organophosphorés sont utilisés comme insecticides ;(exemple : le fénitrothion et le parathion) [16]. Les carbamates sont utilisés comme fongicides et insecticides ;(exemple : le carbaryl et l’aldicarb) [16]. Les urées sont repérés par le suffixe « uron » et utilisés comme herbicides et fongicides ; (exemple : le diuron et l’isoproturon) .

Après épandage dans les champs, le transfert peut se produire de différentes manières: soit le transfert a partir de la zone de traitement (par ruissellement ou infiltration) vers les nappes et cours d’eau [17, 18], soit par volatilisation (sous l’effet de la température et du vent) de ces substances ou leurs dispersions pendant le traitement . Les quantités transférées dépendent donc essentiellement des conditions météorologiques qui suivent la période du traitement. L’importance de chaque processus de transfert sera également dépendant des conditions d’application (pré- ou post-semis, incorporation, traitement des feuilles ou du sol) et des caractéristiques du sol (humidité, pente, teneur en matière organique, porosité, etc.). La mesure de la persistance d’un herbicide dans un sol est donc une donnée essentielle pour évaluer ses possibilités de transfert par l’eau . Cependant, il faut noter que l’utilisation abondante de ces pesticides n’est pas sans conséquences néfastes sur l’environnement et l’écosystème .

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