HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE

HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE

 Avant d’entamer l’historique de la pisciculture à Madagascar, il est intéressant de connaître son historique dans le monde. §1- Au niveau mondial La pisciculture est une activité très ancienne. Une exploitation d’étangs de carpe en Chine ou de Tilapia en Egypte était pratiquée dès 2000 ans avant Jésus Christ. Les Romains élevaient des poissons en vivriers. En Europe, le développement de la pisciculture en étang accompagne au Moyen-âge celui des abbayes. Au XVème siècle, des poissons capturés lors de leur remontée vers les eaux saumâtres sont maintenues en bassins. Toutefois, on attribue le premier essai d’élevage à Jacobi qui réussit la première fécondation de salmondés en 1963. Il faut ensuite attendre un contexte de fièvre aquimaniaque prônant un rivage converti en ferme aquatique pour que les premières «piscicultures marines» soient créées en 1878 aux Etats-Unis et en 1883 en Norvège. Ces travaux ont été effectués sur toute espèce. Par exemple, la production et la fécondation artificielle du turbot ont été pratiquées en 1894 en Angleterre. Des travaux menés au Saint Vaast la Hougue en 1898 autorisent Malard à écrire en 1899 que «la pisciculture du turbot sera possible et relativement facile». C’est aussi entre la fin de XIXème siècle et le début de XXème siècle qu’ont eu lieu la grande opération de saumons et le transfert de population d’une région à autre globe (en 1875 de Californie en Nouvelle-Zélande). Au même moment, dans les années 1890, la trittuculture démarre au Danemark. Son développement s’accroît considérablement à la fin des années soixante lorsque l’alimentation à base de déchets de poissons frais (conserverie, mareyage) qui explique en partie l’implantation en Bretagne de la pisciculture est remplacée par une alimentation sous forme de granulés. L’aquaculture nouvelle, qui fait référence au développement de la pisciculture en mer, s’est développée à la fin des années 70 au Japon avec l’engraissement de la sériole, au Norvège avec les premiers essais d’élevage de truites ainsi qu’avec le début des travaux menés par les institutions de recherche sur le contrôle du cycle de production d’espèces marines en Angleterre et en France entre autres. La première larve de turbot a été ainsi obtenue en captivité en 1972. 

 A Madagascar 

Après l’introduction du Tilapia en 1950, la pisciculture en eau douce a pris de l’extension. On dénombrait en 1962, 85000 étangs de pisciculture familiale. Ce nombre a diminué brusquement à partir de 1964. La plupart des étangs ont été abandonnés. Ce déclin était dû essentiellement au manque d’alevins (espèces intéressantes) et à la méconnaissance des techniques d’élevage. En 1966, le Centre Technique Forestier Tropical (CTFT) a axé ses recherches sur la mise au point de technologie de reproduction et d’alevinage de la carpe royale (espèce à croissance rapide) très prolifique et qui s’acclimate très bien dans le biotope rizière. Avec l’assistance de la FAO à partir de 1974, le MDRRA (actuellement MAEP) s’efforçait de renforcer l’infrastructure piscicole de base par l’aménagement des 5 stations piscicoles principales productrices d’alevins dont Sisaony, Ambatofotsy, Ambatolampy, Analabe et Ambohidray. En 19761 , dix ans plus tard, le système d’élevage acadja a été introduit sur la côte Est (aux Pangalanes). C’est une technique d’élevage sur l’exploitation des couvertures biologiques (perithyton) qui se développe sur les branchages immergés. En 1979, des élevages expérimentaux en casiers, à partir des jeunes huîtres détroques, de différentes provenances, dans les eaux saumâtres ont été effectuées à Sarodrano Toliara. En 1980, la rizipisciculture a été développée avec l’appui de différents organismes internationaux (FAO, FED). La privatisation de ce secteur d’activité n’a commencé qu’à partir de 1990. Ce n’est qu’en 2003 que l’élevage du Tilapia mono sexé (mâles) en étang et en cage flottante, a pris naissance dans la région de Tsiroanimandidy.

 CHOIX DE L’IMPLANTATION DU PROJET 

 Présentation de la commune d’Ampefy

 La commune rurale d’Ampefy fait partie du district de Miarinarivo, dans la région d’Itasy. Elle est délimitée : − au nord par la région de Bongolava (district de Tsiroanomandidy) ; − au sud par la région d’Analamanga (district de Soavinandriana); − à l’Est par le district d’Arivonimamo ; − à l’ouest par la région de Vakinankaratra (district de Faratsiho)1 . La région Itasy comprend les communes de : Miarinarivo, Manajary, Analavory, Ampary et de Soavinandriana. Elle est située à 110 kilomètres, le trajet en voiture s’effectue en trois (3) heures d’Antananarivo. Dans la commune d’Ampefy, on trouve aussi des services déconcentrés telles que : le service de l’agriculture, la santé de base (CSB2), l’enseignement (13 EPP, 1 CEG, 1 bureau de ZAP), service de la pêche (brigade de la pêche), la communication (la poste), un service logistique, un poste de sécurité (poste fixe ZP), une usine (OFMATA) ; Notre zone d’exploitation est sur le lac KAVITAHA qui présente une superficie de 3 500 ha. C’est la zone de frais qui peut être exploitée. Ce lac regroupe le grand lac et de petit lac. La population, la commune d’Ampefy pratique l’agriculture et l’élevage. Le taux de croissance des producteurs rizicoles et éleveurs de poissons de cette région ne cesse d’augmenter.

Table des matières

REMERCIEMENTS
LISTE DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES
GLOSSAIRE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : DESCRIPTION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE
Section 2 : CHOIX DE L’IMPLANTATION DU PROJET
Section 3 : CARACTÉRISTIQUES DU PROJET
CHAPITRE II : ÉTUDE DU MARCHE
Section 1 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 3 : LA PART DE MARCHÉ VISÉE
CHAPITRE III : LA COMMERCIALISATION DU PRODUIT30
Section 1- CARACTÉRISTIQUES DES PRODUITS COMMERCIALISÉS .
Section 2 : CIRCUITS DE COMMERCIALISATION
Section 3 : STRATEGIE MARKETING ADOPTÉE
CHAPITRE IV : ÉTUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : CHOIX DE LA FORME DE LA SOCIÉTÉ
Section 2 : ORGANIGRAMME DE LA SOCIÉTÉ
Section 3 : RÔLE ET RESPONSABILITÉS
Section 4 : CHRONOGRAMME DES ACTIVITÉS
DEUXIÈME PARTIE: ÉTUDE FINANCIÈRE DU PROJET
CHAPITRE I : ÉTUDE TECHNIQUE
Section 1 : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 2 : CAPACITÉ DE PRODUCTION
Section 3 : CHIFFRE D’AFFAIRE PRÉVISIONNEL MENSUEL DE LA PREMIÈRE ANNÈE
CHAPITRE II : LE PLAN DES RESSOURCES FINANCIÈRES
Section 1 : FONDS DE ROULEMENT INITIAL
Section 2 : FINANCEMENT DU PROJET
Section 3 : PLAN DE REMBOURSEMENT DES EMPRUNTS
Section 4 : COMPTES DE GESTION
CHAPITRE III : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DU PROJET
Section 1 : COMPTE DE RÉSULTAT PRÉVISIONNEL
Section 2 : FLUX DE TRÉSORERIE PRÉVISIONNEL
Section 3 : BILANS PRÉVISIONNELS
Section 4 : CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT PRÉVISIONNEL
CHAPITRE IV : ÉVALUATION DU PROJET
Section 1 : LES OUTILS D’ÉVALUATION
Section 2 : LES CRITÈRES D’ÉVALUATION
Section 3 : IMPACTS DU PROJET
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
TABLE DES MATIÈRES

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