IDENTIFICATION ET CARACTERISATION GEOTECHNIQUES DES GRAVELEUX LATERITIQUES DE LA BOUCLE DU FOULADOU

Caractériser un matériau consiste à déterminer ses propriétés physiques et mécaniques. Pour ce faire, on procède généralement à des essais d’identification tels que l’analyse granulométrique, les limites d’Atterberg et à des essais de comportement à savoir l’essai de compactage Proctor Modifié et l’essai de portance CBR. Le quartage des matériaux prélevés dans l’emprunt a précédé la réalisation des différents essais. En effet l’échantillon est divisé en quatre parties égales dont on ne retient que la moitié en réunissant deux quarts opposés. Cette sélection est homogénéisée et un nouveau quartage est effectué. L’opération pouvant se répéter trois ou quatre fois.

Essais d’identification

Les résultats de l’analyse granulométrique effectuée sur l’échantillon de graveleux latéritiques naturels de la Boucle du Fouladou (PK 3+ 400/G) sont donnés en annexe, et la courbe granulométrique correspondante (figure 11). Les limites d’Atterberg (NF P 94-051) sont des seuils conventionnels qui correspondent au changement de consistance d’un échantillon de sol en présence d’eau. Elle se mesure sur la fraction de sol passant au tamis de 400 µm. Ces limites sont la limite de liquidité WL et la limite de plasticité WP Le degré de plasticité du sol en fonction de Ip est donné par le tableau 4. Les valeurs des limites d’Atterberg de l’échantillon de graveleux latéritiques sont consignées dans le tableau 5. L’indice de plasticité IP est égal à 10 et correspond ainsi à un matériau peu plastique. Cette valeur est inférieure à 15 et satisfait aux exigences du CCTP.

Essais de comportement

L’étude du comportement des graveleux latéritiques est essentielle pour leur utilisation en technique routière. L’essai Proctor Modifié (NF P94-093) permet d’apprécier l’aptitude au compactage d’un matériau, tandis que sa portance est évaluée grâce à l’essai (CBR NF P94- 078). Dans le cadre de cette étude, ces essais ont été réalisés sur les échantillons des deux mélanges suivants : mélange 1 (S1+S2+S3+S7) et mélange 2 (S4+S6+S8). Les paramètres géotechniques des graveleux latéritiques naturels de la boucle du Fouladou du PK 3+400/G, ne satisfont que partiellement aux exigences du CCTP, en ce qui concerne la granularité et la plasticité. Les critères d’aptitude au compactage et de portance ne sont pas satisfaits pour une utilisation de ces matériaux naturels en couche de base. Mais leurs valeurs d’indice CBR étant supérieures à 60, ils sont aptes à une amélioration au ciment pour permettre leur utilisation en couche de base. La courbe se trouve bien dans le fuseau granulométrique prescrit par le CCTP, tandis que le pourcentage de fines qui est égal à 12,66 % est inférieur à 35 %.Les coefficients d’uniformité (Cu) et de courbure (Cc) de Hazen sont calculés à partir de la courbe granulométrique (annexe). Les valeurs de Cu et Cc sont consignées .

La PCR a été mise au point au milieu des années 80 par Kary MULLIS (Prix Nobel de Chimie 93). C’est une technique d’amplification génique qui est devenu un outil quasiment universel dans le domaine de la Biologie (5, 33, 39). Elle est basée sur l’amplification d’un segment d’ADN compris entre deux régions de séquences connues par un procédé d’extension d’amorces (25). A l’instar du séquençage de l’ADN, elle a révolutionné la génétique moléculaire en ouvrant une toute nouvelle voie dans l’étude et l’analyse des gènes. Un gène spécifique est une cible difficile à atteindre, parce que rare dans un génome complexe. C’était l’un des problèmes majeurs que la plupart des techniques utilisées en génétique moléculaire essayaient de surmonter. Ces techniques très coûteuses impliquaient des étapes de clonage, puis de détection de séquences d’ADN spécifique. La PCR a changé tout cela en permettant de produire des nombres gigantesques de copies de séquences d’ADN spécifique, sans pour autant passer par une étape de clonage.

..phase organique, les acides nucléiques sont à l’état soluble dans la phase aqueuse. -Précipitation de l’ADN : Elle permet l’obtention d’ADN pur et concentré. La précipitation se fait, soit à l’éthanol 100% (dans ce cas, elle a lieu à –80°C et en présence de sels tels que l’acétate de Sodium), soit à l’isopropanol (le sel n’est pas nécessaire et la précipitation se fait alors à +4°C). Il faut ajouter deux volumes d’alcool par volume d’échantillon. L’isopropanol est utilisé volume/volume. Par conséquent, on préfère utiliser l’isopropanol pour des échantillons de grand volume. Un lavage ultérieur à l’éthanol 70% est indispensable pour éliminer les sels. Le précipité est repris par du tampon à faible force ionique : en général il s’agit du tampon TE (Tris 10 mM, EDTA 1mM).