La création d’un journal, son évolution et ses réseaux

Sic quoque docebo. Le Lycée, journal d’instruction (27-31)

Le contexte de création du Lycée A

Le contexte politique Le Lycée est créé le 27 juillet 27. Son premier numéro paraît le 5 septembre. Loin d’être anodine, l’année constitue au contraire un tournant de la Restauration puisqu’elle voit le net recul du camp ministériel et la progression inédite des Libéraux aux élections législatives de novembre. L’euphorie des Ultras suite aux résultats des Législatives d’août , qui avaient abouti à la « Chambre introuvable », est bien passée. Ceux qui « n’avaient rien oublié et rien appris », les réactionnaires plus royalistes que le Roi, avaient été balayés dès avec la dissolution de la Chambre, l’arrivée au pouvoir des Constitutionnels, conscients, et en cela d’accord avec Louis XVIII, de l’impasse politique dans laquelle les Ultras conduisaient le pays. A partir de , la Restauration se scinde en quatre phases, de plus en plus brèves, signe de l’inquiétude frénétique d’un pouvoir qui peine à s’asseoir sur des bases sereines : jusqu’en 22, Decazes et Richelieu, proches des doctrinaires, sont aux commandes, puis Villèle, qui annonce un retour de la droite tout en ménageant les libertés édictées par la Charte avant d’être renversé, suite aux élections de 27, par un gouvernement plus modéré, dirigé par Martignac. Cette dernière tentative pour tenir à la fois les exigences libérales de la Charte et les prétentions monarchistes échoua avec le retour des Ultras et la nomination, le 8 août 29, de Polignac avec Bourmont et La Bourdonnaye. « Coblentz, Waterloo, » s’écrièrent Les Débats qui éperonnèrent le nouveau gouvernement, au même titre que La Tribune des Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction départements, Le Temps, Le Globe, Le National et la majorité des titres de presse de la Restauration, précipitant la chute du régime le 29 juillet 3, au terme de trois journées d’émeute en partie déclenchées par une série de quatre ordonnances sur la presse, soupçonnées d’anticiper un retour de la censure. De ce rapide résumé du contexte politique de la Restauration, trois observations peuvent être tirées. D’abord, Le Lycée voit le jour à un moment de tension exceptionnelle entre Libéraux et Ultras. Mais il put cependant profiter sous Martignac d’une courte embellie qui lui permit de ne pas rentrer dans un rapport de force avec le pouvoir mais bien au contraire de collaborer avec lui, notamment sous le ministère Vatimesnil ( février 28 – 8 août 29), qui constitue l’âge d’or du Lycée. Enfin, la Charte de déclarait certes que « la religion catholique, apostolique et romaine est la religion de l’Etat » (article 6) et les néo-catholiques, représentés entre autres par Félicité de Lamennais, entretenaient bien un mouvement de renaissance religieuse mais la Restauration ne saurait se résumer au triomphe inconditionnel du parti prêtre (l’expression est de Montlosier) et des Ultras. Certes, le Conseil royal de l’instruction publique présidé par le ministre de l’Intérieur Jacques-Joseph Corbière, favorable à l’ultracisme avait remplacé en la Commission de l’instruction publique, longtemps dirigée par le doctrinaire Royer-Collard qui reçut fréquemment les honneurs du Lycée et put compter sur sa fidélité. Pour sa réception à l’Académie française le novembre 27, Joseph-Daniel Guigniaut, maître de conférences à l’Ecole préparatoire, célèbre en Royer-Collard, dans un article du Lycée, après une apologie de Richelieu, « la noble alliance du caractère et du talent » 33 avant d’ajouter : « la France s’en souvient comme d’un premier service rendu à l’élite de sa jeunesse, alors qu’elle avait tant besoin de fortes et salutaires doctrines » . Le nouvel académicien est alors en campagne, pour le camp libéral. L’article de Guigniaut ne peut s’entendre que comme un soutien discret à sa candidature.  Certes, le 26 août 24, un nouveau ministère est créé, celui des Affaires ecclésiastiques et de l’Instruction publique, dont la direction est confiée à Monseigneur Frayssinous, évêque d’Hermopolis au grand dam du Lycée. Ce dernier applaudit au contraire la séparation de ces ministères par Vatimesnil le 26 mars 29. Le journal ne manque pas une occasion de rappeler le souvenir déplorable que laissa Frayssinous à la tête de son ministère, au moins les premières années : « l’Université privée de ses lumières et de ses défenseurs, et livrée pieds et poings liés à ses ennemis, les professeurs […] tremblant sans cesse sous le coup de la destitution, […] souvent même n’échappant point par le silence aux tracasseries des agents officieux de l’administration ni aux délations d’un clergé jaloux » 35 se souvient le 3 mars 3 Louis Quicherat dans un article destiné à tirer un bilan de trois années de lutte. Certes, enfin et surtout, les congrégations relevaient la tête. Le scandale était suffisamment récent pour qu’on puisse établir une corrélation entre son éclatement et la mise sur pied, l’année suivante, du Lycée : le Mémoire à consulter sur un système religieux et politique tendant à renverser la religion, la société et le trône du Comte de Montlosier, daté de 26, accusait la Congrégation et les Jésuites de s’adonner à l’espionnage au profit de l’étranger. «La Congrégation remplit la capitale, affirmait Montlosier ; mais elle domine surtout les provinces. Elle forme là, sous l’influence des évêques et de quelques grands vicaires affiliés, des coteries particulières. Ces coteries, épouvantails des magistrats, des commandants, des préfets et des sous-préfets, imposent de là au gouvernement et au ministère » 36 . L’émoi fut tel que Mgr Frayssinous dut s’expliquer le 25 mai 26 devant les Chambres, et y revenir le 26, avouant officiellement le retour toléré de la Compagnie de Jésus, pourtant expulsée de France en 63 mais à nouveau en ordre de bataille depuis le rétablissement universel des Jésuites par Pie VII en . Le Lycée ne tarda pas à réclamer la fermeture des neuf établissements où l’évêque d’Hermopolis concédait reconnaître la main des Jésuites. Les terrains d’achoppement ne manquaient donc pas et nous aurons à les détailler. Mais la loi électorale de qui fixait le cens à 3 francs, la stabilisation financière, les lois libérales sur la presse de Serre de 38 rassuraient la classe moyenne en écartant les milieux populaires du pouvoir tout en garantissant l’ordre et la sécurité à la bourgeoisie à laquelle s’adresse Le Lycée. « La révolution de 89, estime un rédacteur anonyme dans Le Lycée39 , ne s’est point accomplie au profit de la classe infime, qu’on a vue un instant surgir, hideuse de haillons et de crimes » mais la « classe moyenne […] dont l’importance s’est le plus accrue depuis la révolution ». Le Lycée n’est pas un journal d’opposition systématique, mais plutôt un nostalgique de l’ère des Doctrinaires qui fut celle du début de la seconde Restauration. Cette mouvance composée d’Intellectuels dominée par Guizot et Royer-Collard, prédécesseur de Frayssinous à la tête de l’Université, se livre à une interprétation très particulière de la Charte comme ouvrant la voie à un « gouvernement représentatif » d’autant plus séduisant qu’il met à l’honneur la bourgeoisie capacitaire dont est majoritairement composée ce camp politique et qu’il fait espérer à la presse un rôle prépondérant, au moins comme caisse de résonnance des grands débats publics auprès de l’opinion éclairée. Pour comprendre parfaitement les enjeux exacts qui agitent Le Lycée à ses débuts, encore faut-il donc s’arrêter sur la situation éditoriale précise qui est celle de la France dans les dernières années de la Restauration. B. Le contexte éditorial La presse et l’édition comptent parmi les grandes affaires de la Restauration et, à en croire R. Chartier et H.-J. Martin, celle-ci pourrait se lire comme « le difficile passage de la censure à la liberté de la presse » 42 dans un contexte de progression du marché (on vend cinq à six fois plus de livres sous la Monarchie de Juillet que sous la Révolution et le nombre de périodiques double de 28 à 48), notamment grâce à d’importantes innovations techniques : la presse à   Quoique le journal s’en sépara bruyamment après les Trois Glorieuses, comme nous le verrons plus loin1 Le terme, substantivé, apparaît déjà chez Saint-Simon en 21 puis sous la plume de Stendhal dix ans plus tard2 Chartier, Roger, Martin, Henri-Jean (dir.), Histoire de l’édition française, t.2: Le livre triomphant (6- 3), Promodis, 84, p.655 pages Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction cylindre fait son apparition en , la fabrication industrielle d’encre pour les imprimeries en ou encore le clichage du papier en 29. Si l’économie du livre progresse indéniablement sous la Restauration, avec une augmentation de 55% du nombre de librairies à Paris pour une croissance de la population d’environ % , il est clair que le marché est menacé par la saturation. La remise en cause de l’indépendance de la presse fut une des causes de l’effondrement du régime. Mais, dès le retour de Louis XVIII, le débat sur la latitude laissée aux journaux envenime les débats. Fontanes, Grand maître de l’Université de 8 à , s’était on ne peut plus clairement prononcé: « Je déclare hautement que je me déclarerai jamais comme libre, là où la presse le sera » 44 sous prétexte de la capacité de nuisance de la presse, facilement diffamatoire, et de sa faculté à enfiévrer la rue et à constituer un contre-pouvoir. Imprimer un journal ne coûtait pas très cher et permettait éventuellement de réaliser des profits rapides, au risque d’entraîner des bouleversements sociaux incontrôlables : L. Hachette, mais aussi A. Thiers ou encore E. de Girardin constituent par exemple trois parcours contemporains, et pour partie liés comme nous le verrons, de cette rapide ascension sociale, toujours suspecte sous la Restauration, grâce à la presse et à l’édition. L’Empire avait placé les journaux sous une chape de plomb avant de supprimer en revanche tout contrôle sous les Cent Jours. Avec treize lois dites « relatives à la liberté de la presse », la Restauration avoue sa difficulté à satisfaire l’opinion sur un sujet d’autant plus sensible que l’ambiguïté de la Charte d’inspiration libérale constitue un modèle du genre : «Les Français ont le droit de publier et de faire imprimer leurs opinions, en se conformant aux lois qui doivent réprimer les abus de cette liberté. » (article 8). Royer-Collard, champion de la liberté de la presse dont il faisait une « nécessité sociale », n’hésitait pas, en 28, à mettre en lumière la contradiction entre la Charte et les crispations des ministres de Charles X : « la monarchie légitime […] se trouve ainsi amenée […] au seul risque véritable qu’elle ait à 43 Ces chiffres sont calculés d’après le travail statistique de Marie-Claire Boscq dans « L’implantation des libraires à Paris » (-48) », in Mollier, Jean-Yves (dir.), Le commerce de la librairie en France au XIXe siècle (89-),   courir, celui d’être regardé comme incompatible avec les libertés qu’elle a promises » 45 . Mais après les explosions de violence arbitraire sous la Terreur blanche de , toute tentative d’encadrer par la loi les luttes politiques ne pouvait rencontrer qu’une opinion favorable. La première ordonnance, généreuse, du juillet , est vite compensée par des mesures répressives au point que, selon le mot du chancelier Pasquier, le parti ultra « fut seul en possession de parler en public » pendant la législature de la Chambre introuvable. Les lois de Serre des , 26 mai et 9 juin supprimaient la censure ainsi que l’autorisation préalable, modulant cependant ces dispositions libérales par l’instauration d’un cautionnement obligatoire pour les journaux paraissant plus d’une fois par mois. Il assurait ainsi la solvabilité de l’éditeur en cas d’amende mais conditionnait donc de fait la direction d’un journal à l’appartenance à la bourgeoisie puisque le cautionnement, auquel il faut rajouter le droit de timbre instauré sous le Directoire, se révélait en effet très élevé (et réservé aux feuilles politiques). Il fallait, en , francs de rente pour un quotidien parisien (5 pour un hebdomadaire, 2 5 pour un mensuel), soit francs de capital au moins. Cette mesure, loin de soulever l’indignation des Doctrinaires, ne pouvait que les satisfaire, tant elle répondait aux vœux exprimés la même année par François Guizot, qui devint par la suite l’un des héros du Lycée : « l’objet du cautionnement est surtout de ne placer l’influence des journaux qu’entre les mains d’hommes qui donnent à la société quelques gages de leur existence sociale et lui puissent inspirer quelque confiance. Les journaux ne sont point l’opinion pure et simple de quelques opinions individuelles ; […] il ne convient pas que ces organes publics soient pris et placés dans la région inférieure des opinions et des intérêts qu’ils expriment » 46 . L’assassinat du duc de Berry, le février , outre le fait qu’il précipitait la dérive droitière du régime, ouvrait une longue période de bras de fer entre le monde de la presse et le pouvoir. L’invention des « délits de tendance » (maintenus jusqu’en 28) et de l’« incitation à la haine et au mépris du gouvernement », trois ans après les lois de Serre, accusaient ce     rapport frontal et constituaient la « première codification claire des délits et crimes commis par voie de presse »  . Celui-ci acheta discrètement en 23-24 plusieurs titres pour soutenir, en sous-main, la politique royale. Les deux ou trois millions de francs de budget ne suffirent pas à faire taire l’opposition, d’autant plus que Chateaubriand, limogé brutalement le 6 juin 24, devint un adversaire résolu du gouvernement. Le groupe de presse des oppositions (du côté de l’extrême droite, abonnés pour L’Aristocrate, Le journal des débats, La Quotidienne et 21 6 pour la presse libérale contre 34 pour la presse gouvernementale, Journal de Paris, L’étoile, la Gazette,…) restait fortement majoritaire et renforcé par l’indignation soulevé suite aux manœuvres gouvernementales destinées à torpiller l’indépendance de la presse. La tension augmenta encore avec le dépôt le 29 décembre 26 d’un projet de loi, amèrement baptisée « de justice et d’amour ». La levée de boucliers est telle que le gouvernement doit renoncer à faire passer la loi, le avril 27. Aussi faut-il bien avoir à l’esprit ce contexte bien particulier pour expliquer certaines réticences du Lycée, son attachement à lier son discours scolaire à la question, obsessionnelle, de la liberté de la presse, son incapacité à attaquer le pouvoir à l’égard duquel il nourrissait pourtant une rancune certaine. S’attaquer à la personne royale pouvait coûter cinq ans d’emprisonnement et 5 francs d’amende. Il ne pouvait être question non plus de contester la légitimité du régime ni, depuis 22, de tourner la religion en dérision. Lorsqu’un délit cependant passait devant la justice, loin de pouvoir se défendre devant un jury populaire comme l’avait préconisé Benjamin Constant, réclamant, dans un esprit libéral, la Cour d’assise, incarnation de la nation éclairée, les accusés devaient subir un procès en Correctionnelle, dont les juges professionnels, moins réfractaires aux réquisitions du Parquet, préféraient souvent écouter la voie du ministère plutôt que celle de la rue. La loi sur la presse du juillet 28, d’inspiration nettement libérale à la faveur du nouveau gouvernement relativement bienveillant à l’égard de B. Constant qui attaqua la censure préventive à la Chambre, ne revint pas sur ce point, pourtant central : le régime voulait, en matière de conflit avec la presse, s’assurer d’avoir le dernier mot et contenir, ainsi, les assauts d’une bourgeoisie capacitaire de plus en plus frondeuse7 Kalifa, Dominique, Régnier, Philippe, Thérenty, Marie-Eve, Vaillant, Alain, La civilisation du journal, Histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Editions du Nouveau monde, collection Opus Magnum, , p.66 Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction 22 La presse qui se développe depuis la Révolution (sans atteindre la croissance exponentielle qu’elle connut après 3, elle ne représente, en 28, avec 286 titres, que 5% de la production éditoriale48) a-t-elle eu raison du livre ? En créant Le Lycée, Hachette a-t-il pensé contrebalancer l’essoufflement du marché de l’édition ? Le témoignage de l’éditeur Panckoucke, en 91, incite à envisager cette réponse : « toutes les imprimeries ne furent bientôt plus occupées que de brochures, pamphlets, et surtout journaux de toute espèce, dont le nombre, dans la seule capitale, se monte à plus de cent. J’ai vu le moment où l’Encyclopédie allait être abandonnée » 49. Pourtant, de 8 à 3, le nombre de lecteurs en France (livre et presse réunis) passe de sept à douze millions, offrant de belles perspectives commerciales aux libraires-éditeurs. La courbe de vente des livres s’avère toutefois capricieuse : chute brutale sous la Révolution sous l’effet d’une libéralisation totale du marché aux effets dévastateurs, reprise modeste sous le Consulat, progression sous l’Empire, grâce notamment au décret du 5 février qui réorganise une profession déboussolée, explosion de à , fléchissement jusqu’en 26 et crise soudaine, l’année de l’installation d’Hachette comme éditeur, à quelques mois du lancement du Lycée. Pour quatre faillites de librairies parisiennes en 27, les archives du tribunal de commerce en comptabilisent neuf en 28, quinze en 29, trente-six en 35 . Que s’est-il passé ? La destruction des bibliothèques sous la Révolution, les licences d’exportation de qui avaient ruiné les magasins et la nostalgie des ors de l’Empire qui suscitait un désir d’évasion loin d’un présent décevant, expliquent la bonne santé conjoncturelle du livre en France. Dans ce contexte, l’aventure pouvait tenter nombre de jeunes ambitieux, et le cas d’Hachette ne présente, à cet égard, guère d’originalité. On ne compte plus les anciens professeurs, avocats, politiques qui tentèrent, juste avant 3 de se faire un nom dans le milieu de l’édition: les ultra monarchistes frères Louis-Gabriel et Joseph Michaud participent ainsi à la fondation de La Quotidienne, le bonapartiste Alexandre Corréard, ou le fils de Gracchus Babeuf, Emile, Werdet, un ancien surveillant au collège Sainte-Barbe, Lemaire, ancien professeur à la faculté de Lettres de Paris.

Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : La création d’un journal, son évolution et ses réseaux
1. Le contexte de création du Lycée
A. Le contexte politique
B. Le contexte éditorial
2. Un jeune libraire prometteur, Louis Hachette
A. Un normalien victime des persécutions universitaires
B. Un « bien modeste » libraire rue Pierre-Sarrazin
3. Le Lycée, un premier coup de génie
A. La presse d’éducation avant Le Lycée
B. La création du journal, la composition
C. Une jeunesse qui ne dit pas son nom
D. Le mystère du nom
4. La destination première du Lycée
A. Accueillir des victimes de « Monseigneur Tenebrissous » et développer l’esprit de corps
B. La « coterie normalienne », une jeune faction en action
C. La voix du Ministère ?
D. Un « prospectus permanent » en faveur des agrégés
5. Le Lycée, un titre de presse parmi les autres
Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction
A. La rapide évolution d’un périodique vers les canons de la presse moderne
B. Les échanges avec les autres journaux de la Restauration
C. L’influence décisive du Globe
Deuxième partie : La ligne politique du Lycée, ses combats
1. Le poids de l’histoire
A. Assumer les héritages de l’Ancien régime et de la Révolution
B. Quelle position adopter à l’égard de la Jeune France libérale?
2. L’ « Université incarnée », le triple magistère d’Ambroise Rendu
A. L’accent mis sur l’enseignement primaire
B. Le développement des écoles normales
C. Des inspections universitaires
3. O matre pulchra filia pulchrior : l’Université, un modèle à défendre envers et contre tout
A. Le Lycée, un titre libéral ?
B. La réponse au « Laissez faire, laissez passer »
C. « Qui ne peut pas le moins peut le plus », La défense des agrégés, le retour de l’obsession normalienne
D. Une Université en phase avec la société moderne
4. Des adversaires irréductibles
A. «Les Frères ignorantins monteront la garde » ; l’Université face à la contre offensive cléricale
B. Haro sur l’enseignement libre
C. « Les Gracques du fanatisme et de l’intrigue » : le contre-modèle jésuite
Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction
D. « La calomnie, […] la calomnie, il en reste toujours quelque chose ! » ; le concurrent honni, La Gazette des écoles
5. Le Lycée à l’épreuve de la Monarchie de Juillet
A. « Guerre à qui la cherche » : faire la révolution ?
B. Le Lycée face au romantisme
C. Accueillir le nouveau régime
6. Le temps des désillusions.
A. « Adieu […] les douces conversations, les beaux vers, les rêveries philosophiques » : un journal de plus en plus polémique
B. Le Lycée face à un fougueux « Alexandre en soutane », le jeune Henri
Lacordaire ; du procès au revirement
7. La mort d’un journal
A. Vente du Lycée
B. Volte-face politique
C. Des journalistes pressés de tourner la page 8
CONCLUSION
1/ Acte de création du Lycée de la main de Louis Hachette
2/ Prospectus publicitaire de
3/ Déclaration de parution du Lycée après la loi du juillet
4/ Circulaire du Grand maître Vatimesnil au sujet du Lycée, datée 5 janvier  et adressée aux recteurs
5/ Lettre manuscrite de Louis Hachette qui annonce une modification du rythme de publication du Lycée et le changement d’imprimeur
Louis Dubost Le Lycée, journal d’instruction
6/ La souscription pour frapper une médaille en l’honneur de M. de Vatimesnil » publiée dans Lycée
7/ « De l’esprit de corps dans l’Université » (partiellement reproduit)
8/ Le bilan du Lycée à la veille de la révolution de 3, « Nouveau plan du Lycée »
9/ « Mort et funérailles de G. Farcy », article paru dans Le Lycée des  juillet et 5 août 3, premier numéro depuis les Trois Glorieuses
/ Acte de vente du Lycée (25 mars 31)
/ Annonce de la vente du Lycée, parue dans le journal le juin
/ Le Lycée à l’heure des comptes : un aveu d’impuissance ? Article du juin 31, lors de l’officialisation de la vente du journal
/ Liste, état et localisation des actionnaires du Lycée dans le procès-verbal d’enchères du juin
/ Discours de Louis Quicherat prononcé le 29 juillet  pour le premier anniversaire de la mort de Farcy
SOURCES
BIBLIOGRAPHIE
INDEX
Table des illustrations
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