L’angle des principes du développement durable

Analyse de vingt projets urbains ARCHILAB sous l’angle des principes du développement durable

Dans le but de profiter d’un maximum de données sur les projets ARCHILAB, nous avons décidé de nourrir les informations recueillies par ARCHILAB grâce aux sources Internet, accessibles par tous. Nous souhaitions par ce biais analyser la communication suivie par les différentes opérations d’urbanisme. Nous avons ainsi choisi de ne pas travailler à partir de documentation émanant des concepteurs ou commanditaires mêmes des projets, cela par manque de temps et au risque d’être influencés par des informations plus ou moins orientées. Dans un premier temps, nous avons consulté de nombreuses sources de données sur les vingt projets ARCHILAB : le catalogue d’ARCHILAB, des données envoyées par les organisateurs de l’exposition ARCHILAB (notamment un CD-rom de Marie-Ange BRAYER), et des sites Internet d’informations sur chacun des projets (voir Bibliographie). Nous avons pu définir, à partir de ces consultations, des thèmes relatifs à l’aménagement du territoire communs à l’ensemble des projets ARCHILAB. Certains seront analysés sous l’angle du développement durable dans la suite de notre travail. Ce choix a été motivé par deux principaux facteurs: tout d’abord, au cours de nos trois ans de formation à l’Ecole Polytechnique de l’Université de Tours nous avons notamment travaillé autour de ces trois domaines, nous étions le plus compétents pour les appréhender. D’autre part, ce sont les trois thématiques qui étaient les plus détaillées dans les projets ARCHILAB, nous avions donc plus de matière à réflexion.

Les éléments d’analyse

Afin d’analyser nos projets sous l’angle du développement durable, il nous a fallu élaborer une méthode d’analyse. Ainsi, nous avons décidé de déterminer des éléments pertinents à considérer dans nos projets pour nous permettre d’évaluer leur durabilité. L’analyse des projets à travers ces différents éléments n’ambitionne pas de mesurer dans l’absolu la durabilité des projets, mais d’évaluer qualitativement la prise en compte des principes actuels de soutenabilité dans leur démarche d’urbanisme.  important pour répondre aux principes de développement durable. L’analyse consistera à vérifier si les projets prennent en compte ces principes et si c’est le cas de quelle manière ils le font.

Prenons l’exemple du principe « diminution de l’impact sur l’environnement », nous chercherons à savoir si les projets affichent une volonté de diminuer leur impact sur l’environnement et comment ils se proposent de procéder pour y parvenir. public, concertation et implication d’acteurs de différentes échelles et de différents domaines, implication des acteurs de façon continue dès le début du projet et le plus en amont possible, prise en compte effective des demandes des différents acteurs y compris le public. sont apparus importants spécifiques à l’une ou l’autre des thématiques. Pour la thématique des transports matériels et immatériels: Diminuer les ruptures physiques liées aux voies de communication Pour la thématique de l’habitat: Favoriser une mixité fonctionnelle, sociale et intergénérationnelle Ces principes sont des objectifs généraux qui renvoient à des moyens pour y parvenir différents selon chaque thématique. Le tableau suivant tente de répertorier l’ensemble des déclinaisons des principes suivant les thématiques.

Nous avons souhaité mettre en place un tableau d’analyse le plus exhaustif possible, tout en sachant que, en fonction de la quantité et de la qualité des données que nous possédons sur les projets d’étude, l’ensemble de ces angles d’observation ne pourront être utilisés et analysés. D’autre part ce tableau est un outil qui participe à notre méthode d’analyse mais notre analyse ne peut se restreindre au remplissage de ce tableau. Le transport public est aujourd’hui un des seuls moyens de transport à garantir un libre et égal accès pour tous aux activités et aux principales fonctions urbaines. Il apparaît donc comme maillon essentiel du maintien de la cohésion sociale. Il permet une mobilité pour tous à un coût économique, social et environnemental modéré.  regroupés sous le terme de mobilité douce.

Elle s’applique donc à tous les moyens de déplacements par la force humaine ce qui exclue les transports en communs. Longtemps négligé par les politiques de transports, elle se retrouve aujourd’hui redécouverte. En effet, nous verrons que nombre des projets étudiés propose des solutions d’aménagement en faveur de ces déplacements respectueux de l’environnement. Leur valorisation se trouve également être un enjeu social puisqu’elle pose les questions du droit à la mobilité et de l’égalité au transport pour les groupes sociaux fragiles. En termes de santé publique, elle demeure également une des solutions pour pallier le manque d’activités physiques.

 

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