L’architecture des réseaux mobiles et ses éléments

Principe de passage 2G – 3G

Pour mettre en place un réseau de la 3ème génération, un opérateur doit compléter son offre existant par rapport aux nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les réseaux GSM et GPRS.[1] Le réseau de la 3ème génération demande l’exploitation de nouveaux matériels comme : la Station Radio de Base, appelé Node B, et le Contrôleur de réseau radio, le RNC (Radio Network Controller). Les modifications matérielles sont importantes, si on veut faire le passage de la 2ème génération à la 3ème génération, les investissements en architecture sont conséquents puisque le mode de communication entre les terminaux 3G et les BTS (appelé Node B) est différent.[1] La technologie UMTS utilise la largeur de la bande passante de 5MHz pour le transfert de la voix et de données avec des débits pouvant aller de 384Kbit/s à 2Mbit/s. [1]

Troisième génération (3G) À l’automne 2004, la téléphonie mobile de troisième génération fait son apparition en France. Ce n’est pas une révolution de la même ampleur que la 2G dans les années 90, mais elle a fait évoluer les usages : accès haut débit à l’internet sans fil, visiophonie et messages vidéo ainsi que la réception de la télévision sur le téléphone… [8] La 3ème Génération de téléphonie représentée par 3G offre des débits variables et importants aux utilisateurs de façon à leur permettre de communiquer et de réaliser aisément des applications multimédias telles que la transmission de vidéo, la vidéo – conférence ou l’accès à l’Internet haut débit. [1] Les réseaux 3G utilisent des bandes de fréquences différentes des réseaux précédents : 1885 – 2025MHz et 2110 – 2200MHz [1] Il existe plusieurs formes de 3G dans le monde, le CDMA2000 surtout présent aux Etats-Unis, l’UMTS reposant sur les fondations du GSM en Europe et un dernier venu, qui n’est pasencore déployé commercialement : le TD-SCDMA chinois, demi-frère asiatique de l’UMTS, dont il partage certaines caractéristiques. [9] Il existe plusieurs modèles dans la troisième génération, les plus connus sont :

L’UMTS Abréviation d’Universel Mobile Télécommunications System, l’UMTS désigne une des technologies de téléphonie mobile européenne de 3e génération. Elle permet théoriquement des débits de transfert de 1,92Mbps (environ 2Mbps), mais les débits offerts par les opérateurs dépassent rarement 384 kbit/s. Néanmoins ce débit est nettement supérieur à celui du GSM qui est de 9,6Kbps [10].L’UMTS permet donc le transfert simultané de voix et de données à haut débit. Le débit est différent suivant le lieu d’utilisation et la vitesse de déplacement de l’utilisateur : [9] En en zone rurale : 144 kbit/s pour une utilisation mobile (voiture, train, etc.). En en zone urbaine : 384 kbit/s pour une utilisation piétonne. En dans un bâtiment : 2 000 kbit/s depuis un point fixe. Grâce à sa vitesse accrue de transmission de données, l’UMTS ouvre la porte à des nouvelles applications et des nouveaux services(concernent surtout l’aspect vidéo : visiophonie, MMS vidéo, vidéo à la demande, télévision).

La technologie WAP

Le Wireless Application Protocol (WAP) est un protocole de communication dont le but est de permettre d’accéder à Internet à l’aide d’un téléphone mobile. Afin d’atteindre cet objectif, une passerelle est connectée au réseau mobile, routant les connexions Wap vers Internet (la passerelle effectue également une compression des données envoyées vers le téléphone portable, afin de faciliter la transmission). Grâce à cette passerelle, le téléphone portable peut se connecter à un serveur Wap spécifique, capable d’envoyer des données au format WML, qui est le format spécifique du Wap, dérivé du HTML. La version 2.0 du Wap marque l’abandon de WML au profit de XHTML. Plus techniquement, le protocole wap standardise l’échange d’information entre le terminal mobile et une passerelle qui assure la liaison avec l’internet. Cette passerelle assure la conversion des protocoles de transfert de données entre le monde internet et le monde de GSM. [13] II .2. Historique En 1997, Ericsson, Motorola, Nokia et UnwiredPlanet ont créé le WAP Forum. La mission de ce forum a été de mettre en place un standard, Wireless Application Protocol (WAP), permettant à des terminaux mobiles, téléphones portables, pagers ou assistants personnels de se connecter. [15] En effet, en 1999, la société NTT DoCoMo, première société japonaise opératrice de téléphonie mobile, lance l’i-mode (information mode).

L’i-mode est un protocole permettant de connecter des téléphones portables à Internet. L’i-mode est un concurrent du Wap. En 2002 et après plusieurs année de travail, que le WAP Forum (qui est devenu après l’OMA Open Mobile Alliance) et le World Wide Web Consortium (W3C) sont arrivés à définir un standard pour l’Internet Mobile, afin de converger le Web mobile et classique, le XHTML et le CSS (Cascading Style Sheets), furent adopté pour l’Internet filaire, donnant le xHTML MP (pour Mobile Profite) et le Wcss (pour WAP CSS) pour le mobile. Tout cela permet aujourd’hui des présentations de design et des possibilités de formatages bien plus améliorées. [4] En ce qui concerne le protocole de transmission, il s’appelait <<protocole WAP >> puis depuis 2003 c’est devenu le <<wTCP/IP>> une version mobile du TCP/IP. Cette migration est passe en deux phases, la première : WML 1.x et XHTML sous WAP protocole, la deuxième : XHTML et WML 1.x sous wTCP/IP. Le schéma suivant montre comment cette transition fut effectuée.

Le WAP La technologie WAP a pour but de permettre à des terminaux mobiles d’accéder à des documents circulant par des réseaux sans fil. Il s’agit de permettre à n’importe quel terminal mobile de formater des documents. C’est pour cela qu’un protocole universel a été mise en place : le WAP (Wireless Application Protocol). Cette technologie se propose de définir la façon par lesquels les téléphones vendus par les opérateurs de téléphonie mobile accèdent à des services Internet et cela au dessus de la transmission de données, celles-ci étant spécifiques à chaque opérateur .Grâce au WAP les abonnés d’un opérateur de téléphonie mobile peuvent se connecter à tout moment à des sites spécifiques et avoir accès à des informations personnalisées (annuaire, météo, consultation des cours de la bourse, passation d’offre, actualités…).[13]

Ces technologies basées sur les innovations ont accru le débit de transmission et élargit le champ des services passant de la voix aux données, des messages et images fixes puis animées. L’innovation est aujourd’hui au coeur des stratégies technologiques des entreprises de téléphonie mobile. Elle désigne l’introduction d’une nouveauté commercialisable sur le marché. Les stratégies technologiques désignent donc d’après Kefi (2006) un ensemble structuré de processus de collecte, traitement, stockage et communication des données, informations et connaissances reposant sur des outils technologiques qui fournissent un support au processus transactionnel, et décisionnel, ainsi qu’au processus de commutation actionnée par des acteurs au sein de l’organisation. En somme, l’opérateur de téléphonie mobile utilise les technologies de transmission cellulaire pour fournir une offre de service à partir des terminaux de réceptions portables. Il est ainsi amené à adopter des innovations technologiques et les stratégies qu’il peut engager pour les exploiter afin d’améliorer significativement les performances de ses activités.

Conclusion générale

Le téléphone mobile est devenu l’outil le plus universel et le plus adaptable, et il devient un facteur clé de l’informatique et les systèmes d’information. Notre projet se lance dans une tentative le développement d’une application pour la consultation des services bancaires par téléphone mobile sous l’outil WAMPPROOF et ce la ne nécessite pas de gros moyens et ainsi qu’une grosse infrastructure grâce à l’évolution récente des moyens de la communication sans fil. Un simple téléphone portable peut contribuer efficacement dans ce genre des services. Ce service permet de faciliter la vie quotidienne des clients mobiles en leurs donnant une possibilité de consulter leurs comptes tout en assurant la mobilité dans un environnement sécurisé. Le téléphone mobile nécessite un serveur pour faire la gestion des services bancaires comme la consultation des comptes .La conception d’un tel serveur a requis la mise en place d’un site web dynamique que nous avons conçu avec un ensemble de scripts PHP en plus de la conception de la base de données MySQL Ce travail expose une architecture logicielle complète d’un système de consultation bancaire à distance , pour le public .Cette solution non couteuse proposée, nous a permis d’adapter , déployer et de développer un service mobile de « M-Banking » et de manipuler les téléphones portables comme outils de base

Table des matières

I.1. Introduction
I.2. La radiophonie
I.3. Le concept cellulaire
3.1. Principe
3.2. Les cellules
I.4. Le transfert de données
I.5. Les générations de réseaux mobiles
5.1. Génération zéro (0G
5.2. Push to talk (PTT)
5.3. Mobile Téléphone Système (MTS)
5.4. Première Génération (1G)
5.4.1. NMT (Nordic Mobile Telephone
5.4.2. AMPS (Advanced Mobile Phone System)
5.4.3. TACS (Total Access Communication System)
5.4.4. ETACS (Total Access Communication System)
5.5. Deuxième Génération (2G)
5.4.1. Définition
5.4.2. Les types de GSM
5.4.3. Services du GSM
5.5. GPRS (2.5)
5.5.1. Les avantage du GPRS
5.5.1. Domaines d’application
5.5. EDGE (2.75 G)
5.5.1. Principe de passage 2G – 3G
5.6. Troisième génération (3G)
5.6.1. L’UMTS
5.6.2. HSDPA
5.6.3. HSUPA (3.75 G)
5.7. Quatrième génération (4G)
I.6. L’architecture des réseaux mobiles et ses éléments
6.1. Qu’est-ce que sont les réseaux cellulaires
6.1.1. Caractéristiques
6.1.2. Applications
6.1.3. Le mode de transmission [11]
6.2. Architecture du réseau mobile GSM
6.2.1. Les équipements d’un réseau GSM
6.3. Architecture du réseau mobile GPRS
6.4. Architecture de l’UMTS
6.4.1. Le Node B
6.4.2. Le RNC (Radio Network Controller)
6.4.3. La carte USIM
6.4.4. Le Mobile
I.7. Conclusion
Chapitre II: La technologie WAP
6.1. WAP 1.x
7.1. La couche WAE (Wireless Application Environment
7.2. La couche WSP (Wireless Session Protocol
7.3. La couche WTP (Wireless Transaction Protocol
7.4. La couche WTLS (Wireless Transport Layer Security
7.5. La couche WDP (Wireless Datagram Protocol
Chapitre III : Base de données et programmation web
2.1. Données de base
2.2. Cahier de charge
2.3. Fonction [2]
3.1. Le HTML
3.2. PHP
3.3. La base de données MySQL
3.4. WAMP
3.5. Le serveur Apache
3.6. XHTML
3.7. Kompozer
3.8. Wapproof 2008
Chapitre IV : Conception & réalisation
IV.1. Introduction
IV.2. Problématique
IV.3. Architecture du site
IV.4. Présentation du site web
IV.5. Description des différentes pages du site
IV.6. Scénario des pages du site wap
IV.7. CONCLUSION
Conclusion générale
Glossaire Bibliographie
Résumé

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