LE MAGICO-RELIGIEUX DANS L’ŒUVRE D’AMADOU HAMPATE

LE MAGICO-RELIGIEUX DANS L’ŒUVRE D’AMADOU HAMPATE

Présentation de L’étrange destin de Wangrin Amadou

Hampâté Bâ a rédigé cette œuvre « vers 1971-1972276 », et l’a fait publier en 1973 par les Editions 10/18 en format de poche. Son volume de 384 pages rappelle ceux des romans réalistes du XIXème siècle. La version rééditée en 1992, sur laquelle nous travaillons, comprend quatre formes textuelles. Elle s’ouvre sur un avertissement rédigé par l’auteur et se 271 C’est le titre d’un opus de Muriel Devey. 272 DIANE Assi, Amadou Hampâté Bâ, Ecrivain du XXe siècle ou l’Etrange Destin de la Tradition Africaine, thèse de doctorat, université de Haute Bretagne Rennes II, p. 15. 273 Cf. Oui mon commandant, chapitre 2 : Il raconte dans Oui mon commandant (page 133 ) cette singulière expérience : « Une nuit, alors que je me trouvais dans un état qui n’était ni celui du sommeil profond ni celui de la veille normale, je me sentis transporté dans un monde indescriptible, comme au cœur des espaces célestes. Une opération mystérieuse s’exerça-t-elle sur moi pendant que j’étais dans cet état ? Je ne saurais le dire, mais dès le lendemain je constatai que mon esprit avait découvert une veine de poésie mystique. Dès la première semaine, je composai un long poème en langue peule en l’honneur du Prophète, que j’intitulai Mi y etoyanlaamiiɗo : “je louerai l’Omnipotent”. Entre la fin de l’année 1922 et le premier trimestre de 1923, je composai quatre autres longs poèmes, dont l’un en l’honneur de Cheikh Ahmed Tidjani ». 274 BA, A. H., « Elégie pour la mort de Tierno Bokar Salif composée en 1940 », Journal des africanistes, 63 (2) 1993 : 61-80. Voir aussi dans : http://www.webpulaaku.net/defte/ahb/elegie_cerno_bookar/(20/08/13 ; 13 :11). 275 Cf. BA, A. H, Oui mon commandant, op. cit., « Annexe I », p.479, voir aussi la note N°1 p ; 504. 276 A ce propos, lire le récit de Heckmann aux pages 479, 480 et 481 ( A.H. Bâ, Oui mon commandant, op. cit.). Page 98 sur 384 Page 98 sur 384 clôt par treize pages de notes, précédées d’une postface signée par l’auteur. Le récit ou l’histoire de Wangrin commence à la page 11 et se termine à la page 358. I.1. La composition de l’œuvre L’étrange destin de Wangrin ou les roueries d’un interprète africain est certes une œuvre volumineuse mais fortement morcelée; ce qui en facilite la lecture. En effet, elle comprend, en sus d’une introduction, 36 chapitres. Le narrateur amorce son texte par un mythe, pièce de choix de la littérature orale traditionnelle, où il se cache derrière un narrateur secondaire : « écoutons, dit le locuteur principal, ce thaumaturge bambara nous conter l’histoire mystérieuse du pays »277. Ce dernier, traditionaliste du nom de Fodan Séni, «chantre du Dieu Komo»278, évoque l’origine mythique du Noubigou (anagramme de Bougouni, une région malienne). Nous reviendrons sur les aspects notamment magico-religieux de ce récit. Retenons, au demeurant, que dès l’amorce de son œuvre Amadou Hampâté Bâ situe son histoire dans son contexte culturel. Contexte négro-africain où les faits historiques et les réalités géographiques sont engoncés dans un manteau cousu d’une sorte de patchwork de symboles, où mythe et réalité s’imbriquent sans jamais se contredire, où le surnaturel n’offusque point les bien pensants, où les notions dépouillées de matérialisme et de spiritualité, séparées dans la philosophie occidentale, s’harmonisent en toute logique comme les composantes nécessaires du réel, comme les sous-éléments de polarité opposée de l’électron. Voici la répartition des trente-six chapitres du livre : § Chapitre I :La naissance (13-22) § Chapitre 2 : Diagaramba (23-43) § Chapitre 3 : Premier combat (44-50) § Chapitre 4 : Début d’une carrière (51-57) § Chapitre 5 : Où le malheur des uns… (58-65) § Chapitre 6 : L’orage éclate (66-77) 277 BA, A. H., L’étrange destin de Wangrin, op. cit., p. 11. 278 Ibidem. Page 99 sur 384 Page 99 sur 384 § Chapitre 7 : Le messager du comte (78-84) § Chapitre 8 : Le procès (85-97) § Chapitre 9 : L’âne et le miel (98-1) § Chapitre 10 : Le fils de Romo et la belle Pougoubila (129-142) § Chapitre 11 : La mort d’un grand chef et ce qui s’ensuivit (143-156) § Chapitre 12 : Le guet-apens (157-168) § Chapitre 13 : La couvée de l’oiseau calamiteux (169-184) § Chapitre 14 : Un turban encombrant (185-191) § Chapitre 15 : Où chacun a sa part (192-198) § Chapitre 16 : Le songe de la bergère peule (199-207) § Chapitre 17 : Presque dans la gueule du lion (208-218) § Chapitre 18 : Où Wangrin repart d’un bon pied (219-229) § Chapitre 19 : Un serment qui porte des fruits (230-237) § Chapitre 20 : La reconversion (238-244) § Chapitre 21 : Une histoire d’éléphants (245-254) § Chapitre 22 : Une arrivée inquiétante (255-260) § Chapitre 23 : Belle Bichette des carrefours (261-269) § Chapitre 24 : D’une pierre…deux coups (270-8) § Chapitre 25 : Chaude alerte ! (9-293) § Chapitre 26 : Où Romo tient sa promesse… et Wangrin la sienne (294-302) § Chapitre 27 : Souvenir « made in Wangrin » (303-310) Page 100 sur 384 Page 100 sur 384 § Chapitre : Premier avertissement : le géomancien haoussa (311-315) § Chapitre 29 : Madame Blanche-blanche (316-322) § Chapitre 30 : Deuxième et troisième avertissements : l’oubli fatal, le python sacré (323-327) § Chapitre 31 : Madame Bons-offices (3-333) § Chapitre 32 : La perte irréparable (334-336) § Chapitre 33 : Dernier avertissement : la tourterelle au cou cerclé de noir (337-342) § Chapitre 34 : Clochard et philosophe (343-349) § Chapitre 35 : Les trois sangs et la mort (350-353) § Chapitre 36 : L’adieu (354-358) I.2. Réflexions sur le statut littéraire de l’œuvre Il faut à présent s’interroger sur le statut de L’étrange destin de Wangrin, œuvre où Hampâté Bâ semble s’adonner sciemment à un jeu de brouillage des critères du genre romanesque. Mais la réception d’un texte littéraire transcende le rapport œuvre-auteur. C’est dire que ce dernier n’a pas autorité sur sa production. Il ne saurait en commander la réception, s’il tentait de le faire, ce serait en vain. En effet, selon Jauss, «l’esthétique de la réception» ou «Rezeptionsasthetik » est un «mode d’analyse qui déplace radicalement l’attention de l’analyste du couple auteur-texte vers la relation texte-lecteur»279. L’«Horizon d’attente» «Erwartungshorizont», son corollaire, entendu comme : «l’effet produit (Wirkung) par une œuvre et du sens que lui attribue un public»0, place le lecteur dans une station de souveraineté presque absolue dans la définition de l’œuvre littéraire. Pour ce faire — toujours d’après Jauss —, le récepteur se fonde sur sa connaissance des genres littéraires en général et des productions antérieures et des influences ou intertextes, au double plan formel et thématique, qui en découlent et que l’œuvre actuelle manifeste comme étant sa «compétence intertextuelle ». C’est à cet effort de d’investigation et de comparaison que nous procéderons dans les lignes qui suivent. 279 JAUSS, H. R., Pour une esthétique de la réception, Paris, Gallimard, 1978. 0 Ibidem. Page 101 sur 384 Page 101 sur 384 La présentation de l’œuvre d’Hampâté Bâ à laquelle nous venons de procéder supra induit plusieurs remarques. En effet, les sous-titres rappellent la texture d’un recueil de nouvelles ou de contes. S’ils ne donnent pas un synopsis des chapitres (par exemple : «L’adieu », « La reconversion », « La mort d’un grand chef et ce qui s’ensuivit », etc.), ils en marquent la culminance (comme suit : « La perte irréparable », « Souvenir « made in Wangrin » », « Le guet-apens », « Premier avertissement : le géomancien haoussa », « Deuxième et troisième avertissements : l’oubli fatal, le python sacré », etc.) ou bien mettent en exergue « l’entrée en scène » d’un personnage remarquable (« Le fils de Romo et la belle Pougoubila », « Belle Bichette des carrefours », « Madame Blanche-blanche »), ou bien encore ils revêtent une forme sibylline (« La couvée de l’oiseau calamiteux », « Les trois sangs et la mort ») portant, pour ce dernier cas de figure, l’intitulé de contes, micro-textes enchâssés dans le récit principal, comme on s’en doute avec cet autre titre « L’âne et le miel ».Ainsi, chaque chapitre donne l’apparence d’une pièce narrative autonome ; ce qui n’est évidemment pas le cas, sinon gare à la cohésion d’ensemble du récit principal. Le fil conducteur de la diégèse est matérialisé par les grandes lignes du destin préconçu du héros et dont à deux reprises le lecteur prend connaissance par des canaux différents ; le récit semble n’avoir pour objet que de justifier ces prédictions, donc d’en fournir les détails en montrant comment le passager se comporte dans le paquebot dont il ne peut modifier ni la trajectoire, ni la destination, ni la durée de navigation. Une autre remarque sur la texture des chapitres de L’étrange destin de Wangrin, c’est qu’ils ne représentent que les étapes cruciales dans la vie du héros. Et en conséquence de ce fait, on peut noter plusieurs analogies avec le contenu, la structure et les techniques narratives des romans d’aventures1 parmi lesquelles nous relèverons celles-ci : a. L’existence d’un héros central dont la temporalité du récit retrace le devenir. Le lecteur sait tout de lui puisque le narrateur omniscient2remonte à son histoire pré existentielle, puis saisit par le menu les circonstances de sa naissance et de son enfance [voir chapitre premier de L’étrange destin de Wangrin], ensuite le cursus de sa vie pour enfin clore son récit par la mort du personnage principal et les événements posthumes. Les titres respectifs des premier et dernier épisodes de la biographie de Wangrin sont particulièrement éloquents à ce propos : «la naissance», «l’adieu». Donc, le héros est le fil conducteur d’un écit dont les péripéties sont focalisées autour de sa personne, et se résument aux multiples épreuves et obstacles qui croisent son chemin.

Le héros du roman d’aventures évolue dans de vastes espaces.

Wangrin parcourt plusieurs milliers de kilomètres dans presque toute l’étendue de l’Afrique Occidentale Française (A.O.F.), débordant jusqu’en Gold Coast. Sa mobilité est particulièrement facilitée, quand il a atteint le zénith de sa réussite, par un «destrier» ultra rapide qui est une voiture automobile, la «torpédo», symbole ultime, pour l’époque, de modernité et de richesse. Les grands espaces sont parcourus non point par désir de villégiature que dans une quête initiatique — du point de vue global — ou la recherche de biens matériels — du point de vue microcosmique de l’intention du héros. L’espace n’est jamais si vaste, ni si hostile sans que le héros ne parvienne à se l’approprier.

L’attention du lecteur est maintenue captive par un suspense sans cesse renouvelé

C’est cela l’intérêt du texte. En effet, le héros, c’est le cas de Wangrin, mène une vie houleuse qui est un enchevêtrement de luttes. Le lecteur n’est jamais à bout de surprises. Wangrin connaît plusieurs adversaires ; si le premier, Racoutié, est rapidement vaincu et définitivement écarté de son chemin, les autres seront coriaces et irréductibles. Les revers que Wangrin leur inflige ne les empêchent pas de réapparaître pour laver leur honneur terni par le protégé du très fourbe Gongoloma Sooké3: le comte de Villermoz, le patient Romo Sibedi. d. Ce suspense qui tient le lecteur en haleine de bout en bout du long récit procède des particularités d’une intrigue riche et friande en «coups de théâtre». En effet, fait remarquer Jean-Yves Tadié4, «L’aventure est l’irruption du hasard, ou du destin, dans la vie quotidienne, où elle introduit un bouleversement». Le héros, jouet de forces aveugles, sans s’y préparer, se voit périodiquement aux prises avec un échec imminent, dans une situation qui semble définitivement sceller son destin. Cependant, son statut de héros oblige, il retourne les circonstances en sa faveur aidé parfois même du hasard mais aussi de ses facultés hors normes. L’intelligence sans cesse en éveil de Wangrin — tout lecteur de sa biographie ne peut s’empêcher d’en faire le constat — lui a fait déjouer les pièges les plus subtiles et les plus périlleux et éventer les complots les plus habilement dissimulés. Aussi, opportuniste sans pareil, parvient-il à tirer profit des événements que le hasard vient mettre sur son itinéraire. C’est, entre autres, le cas dans l’affaire de la succession de Brildji Madouma Thiala.

Le facteur destin est central dans les romans d’aventures

D’ailleurs, Xavier Garnier5 insère L’étrange destin de Wangrin, dans le groupe des «romans de destin». Le lecteur, rappelons-le, connaît d’emblée le sort du héros prédit au début du récit. Et, le personnage éponyme sait parfaitement, depuis l’enfance, les grandes lignes de sa vie. La famille, les voisins, et le lecteur – instances qui semblent prises à témoin par le conteur de la vie du héros –entendent d’abord la prédiction du destin de Wangrin par le masque du dieu Komo le jour de sa naissance; mais le concerné n’en prendra connaissance – seconde annonce – que lorsqu’il sera en mesure de comprendre le langage adulte, c’est-à-dire au moment de l’initiation traditionnelle. Cette conscience du destin déjà fixé n’est sans doute pas étrangère à la tranquille confiance qui jamais ne quitte le protégé de Gongoloma Sooké. Elle explique sans doute la résignation finale de Wangrin quand il a tout perdu. Par conséquent, il est avéré que l’œuvre de Bâ charrie plusieurs caractéristiques qui devraient a priori la faire qualifier de roman d’aventures, de roman tout court. En plus elle semble en concordance avec la forme, la structure commune à la plupart des romans africains – notons que ce genre littéraire, assez jeune6 en Europe par rapport au conte, à l’épopée, à la poésie, est une nouveauté introduite dans la littérature africaine par l’influence culturelle du phénomène colonial ; les peuples de l’oralité en épousant la modernité occidentale ont fini par s’approprier un genre dont l’existence est étroitement liée à l’écriture. Et la réception de L’étrange destin de Wangrin comme roman est encore d’autant plus facilitée par ces similitudes formelles et structurelles, plus précisément, avec les œuvres romanesques de son contexte spatial, temporel et surtout culturel. En effet, presque tous les romans africains sont construits autour de la vie d’un personnage éponyme – Batouala, premier roman nègre, Karim, Maïmouna, etc. – ou non (Le monde s’effondre, Okonkwo ; Une vie de boy, Toundi Ondua ; L’Aventure ambiguë, Samba Diallo ; Les Soleils des indépendances, Fama ; etc.). En plus, comme on le constate chez beaucoup de romanciers africains, Hampâté Bâ clôt son œuvre sur l’échec et la mort de son héros ; ainsi semble-t-il s’insérer dans la tendance pessimiste et tragique de la mentalité littéraire d’Afrique, écœurante du rythme obsédant des leitmotivs du désespoir. 

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : INITIATIONS SPIRITUELLES MULTIPLES ET REFLEXION SUR LE SACRE
CHAPITRE PREMIER : AMADOU HAMPATE BA ET LES RELIGIONS TRADITIONNELLES AFRICAINES
I. Des religions traditionnelles africaines : une unité dans la diversité
I.1. Les destinataires de culte
I.2. L’ontologie négro-africaine
I.3. Le culte
II. Une spiritualité qui configure la vision du monde et l’organisation sociale
II.1. La pensée magique
II.2. Du libre-arbitre et de la responsabilité
II.3. De la question de la mort au sens de la vie
II.4. L’organisation sociale et la vie laborieuse
III. Adhésion d’Hampâté Bâ à la spiritualité africaine traditionnelle
CHAPITRE DEUX : L’ISLAM ENTRE AFRICANITE ET UNIVERSALITE
I. L’islamisation du référent
II. L’éducation islamique d’Amadou H. Bâ
III. L’expression d’une doctrine éthico-spirituelle universaliste fondée sur l’Islam
III.1. L’image d’un mystique
III.2. L’amour et la charité
III.3. La non-violence
III.4. L’acceptation et le respect de l’altérité religieuse
CHAPITRE TROIS : AMADOU H. BA ET LE CHRISTIANISME
I. Le christianisme, une force coloniale
II. L’évangélisation des Africains
III. Résistances face à l’entreprise d’évangélisation
IV. L’influence huguenote de MONOD sur BA
V. Pour un dialogue interreligieux
DEUXIEME PARTIE : IMPORTANCE DU SACRE DANS L’ETRANGE DESTIN DE WANGRIN ET
DANS LES MEMOIRES (AMKOULLEL, L’ENFANT PEUL ET OUI MON COMMANDANT)
CHAPITRE PREMIER : APERÇU SUR L’ŒUVRE ROMANESQUE ET LES RECITS AUTOBIOGRAPHIQUES (MEMOIRES) D’AMADOU HAMPATE BA 
I. Présentation de L’étrange destin de Wangrin
I.1. La composition de l’œuvre
I.2. Réflexions sur le statut littéraire de l’œuvre
I.3. Analyse de l’intrigue
I.3.1. La naissance du personnage principal
I.3.2. L’enfance
I.3.3. La vie professionnelle de Wangrin
II. Les mémoires : Amkoullel l’enfant peul et Oui mon commandant
II.1. Genèse des mémoires
II.2. Présentation du tome premier des mémoires
II.2.1. Les épitextes
II.2.2. Synopsis du tome I des Mémoires et genèse d’une personnalité et d’un destin
II.2.2.1. Aux sources d’une identité
II.2.2.2. Modelage social et auto-formation
II.3. Oui mon commandant
II.3.1. Les seuils de l’œuvre
II.3.2. Survol critique du texte principal
II.3.2.1. Un itinéraire
II.3.2.2. Un conte initiatique
CHAPITRE DEUX : L’ECRITURE DE LA MAGIE
I. Les modalités des prédictions
I.1.Motivations des prédictions
I.2. Les types et techniques de prédictions
I.3. Forme et impact du discours divinatoire
II. Magie opératoire et récits
II.1. Les sacrifices
II.1.1. Le sacrifice divinatoire
II.1.2. Le sacrifice propitiatoire
II.1.3. Le sacrifice expiatoire
II.2. Prières : invocations, incantations, eaux magiques, talismans
II.2.1. Invocations et incantations
II.2.2. Eaux magiques et talismans
CHAPITRE TROIS : L’IMPACT DU RELIGIEUX DANS LA DYNAMIQUE ACTANTIELLE ET LE MAILLAGE NARRATIF
I. Religion, idéologie et dynamique actantielle
I.1.La prédestination
I.2. L’intervention divine
II. Actants religieux et intertextualité
II.1. La figure du sorcier
II.2. La figure du marabout
II.3. La figure du prêtre
TROISIEME PARTIE : LE MAGICO-RELIGIEUX DANS KAÏDARA, L’ECLAT DE LA GRANDE ETOILE ET NJEDDO DEWAL
De la littérature peule
La trilogie initiatique
CHAPITRE PREMIER : NJEDDO DEWAL, MÈRE DE LA CALAMITÉ
I. L’introduction
II. Un mythe cosmogonique
II.1. Structure du mythe
II. 2. Symbolisme actantiel et raisonnement métaphysique par l’image
III. Le conte Njeddo Dewal, mère de la calamité
III. 1. Structure actantielle du conte : présentation des principaux protagonistes
III.2. La dynamique actantielle
III.2.1. Premier combat : Bâ-wamndé contre Njeddo
III. 2.2. Deuxième et dernier combat : Bâgoumâwel versus Njeddo Dewal
CHAPITRE DEUX : KAIDARA
I. Les principaux péritextes
A. La préface
B. La postface
C. Petite histoire éditoriale
D. Notes annexes
II. Essai d’analyse de Kaïdara
Page 382 sur
Page 382 sur
II. 1. Espace magique, espace onirique
II. 2. De la marche comme moyen de rencontre du sacré
II. 2. 1. Un Itinéraire descendant
II.2.2. Un itinéraire ascendant
II. 3. Effets de contraste et expression d’une idéologie
II. 3. A. Légitimation sacrée des inégalités entre les hommes
II. 3. B. L’importance de la richesse
II. 3. C. Les fondements de la religiosité traditionnelle peule dans Kaïdara
CHAPITRE TROIS : L’ECLAT DE LA GRANDE ETOILE . 3
I. L’inscription de l´oralité dans la version écrite de L’éclat de la grande étoile
I. A. L’énonciation narrative
I. B. L’interlocution
B. 1. Narrateur-narrataire
B. 2. Entre personnages
I. C. La communication magique
A. Communication muette
B. Les incantations
II. Magico-religieux et distribution actantielle
II. 1. Les disciples
II. 2. Les maîtres-initiateurs
II. 3. Actants bénéficiaires
CONCLUSION

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