Le Tasawwuf et ses formes d’organisation

Le Tasawwuf et ses formes d’organisation

 Les spécificités de la arîqa (confrérie)

La conservation de la spiritualité dans la pratique

L’étude de l’évolution conceptuelle et historique ci-dessus permet de remarquer que les fondateurs des premières confréries s’étaient simplement placés dans la continuité de leurs maîtres prédécesseurs du awwuf. Ils voulaient et recommandaient comme l’avait fait s n l-Basrî par exemple ou l’Imam r – âdi , la recherche de la certitude dans la pratique d’une foi sincère. Il cherchait à perpétuer ces cercles qui se formaient autour des compagnons du Prophète (psl) pour recueillir, pratiquer et perpétuer sa Sunna. C’est la marche de l’histoire qui a fait évoluer ces cercles en groupes organisés et fermés autour de l’enseignement d’un maître. Ontologiquement, si rupture il y a, tout le long du cheminement du awwuf, il faut la constater à chaque fois qu’il y a cette volonté d’expression théorique de la ri qui, unanimement, chez tous les soufis, ne peut être obtenue que par la pratique. Il y’avait rupture avec Hallâj, avec Tirmîdhî, avec Sohrawardi et même avec I n Arabî. Cette volonté d’expression aboutit toujours à un paradoxe et à une impasse, celle de l’incompréhension. Peut-on conduire l’autre à saisir par les mots ce qu’on n’a pu saisir que par le cœur ? Face à ces questions nous imaginons la réponse à travers l’attitude de deux soufis très connus, initiés par le même maître. Le premier, I n Arabî1 répondrait par un oui compte tenu de ses démonstrations gnostiques à travers ses écrits volumineux. Le second, Ahmad Ash-Shâdhilî2 choisit de perpétuer la Voie par la pratique en initiant des disciples par la voie de ses ma tres. Son choix, loin d’être lié à une quelconque incapacité intellectuelle, résulte d’une volonté de s’inscrire dans le sillage de l’orthodoxie. En effet, l’orthodoxie du a eu, depuis le début, comme tâche, l’éducation de l’ me par la purification du cœur. De génération en génération, les   soufis essayent de trouver les moyens les plus efficaces pour réaliser ce but. Au moment de la naissance des confréries, le dhikr était au centre de cette pratique et était vu comme la voie la plus rapide pour accomplir cette purification. sh- h rânî confirme cela dans ses propos: « J’ai entendu mon seigneur Alî Al-Mirsifî, que Dieu lui accorde sa miséricorde, dire : Les ma tres ont beau chercher mais ils n’ont trouvé pour le disciple aucun moyen plus efficace vers la purification du cœur que de perpétuer l’invocation du Tout Puissant ». Plus loin, le même maître ajoute que « si le disciple invoque intensément son Seigneur, avec détermination, on lui plie rapidement les étapes de la Voie, si bien qu’il peut, en un instant, parcourir ce que quelqu’un d’autre est incapable de faire en un mois ou plus ». C’est par la dévotion et la pratique et non par la rhétorique qu’on accède à la véritable connaissance de la Voie. Cette règle fait partie des constantes du awwuf confirmée par les soufis de toutes les générations. « Le maitre Ibrâhim Ad-Dasûqî que Dieu l’agrée disait ceci : le disciple doit, par toutes ses forces et sa détermination essayer de connaître la Voie par l’expérience intime (adh-dhawq) et non par la description et la plume »3 . « Le maître d il – shâ’ir disait : Le livre du disciple est son cœur. » 4 Tous ces propos confirment la primauté accordée à la pratique, à travers la dévotion et le dhikr, au détriment de la rhétorique et des productions encyclopédiques.Avant l’avènement des confréries, on remarque que les soufis les plus connus ne présentaient pas la même personnalité spirituelle. A travers leurs faits et gestes on voyait se dégager ce qu’on pourrait appeler par un profil spirituel lié à un état qu’ils étaient en train de vivre en ce moment. C’est ainsi que les penchants qui définissaient l’approche pédagogique de chaque ma tre n’étaient pas les mêmes. Abû Yazîd Al- is âmî1 préférait l’isolement tandis que Junayd par exemple était pour la fréquentation. La modération de s n l- r 2 s’opposait à l’ascétisme dur d’Ibrâhim b. Adham3 . ‛ s r usayn4 fut un adepte de l’errance, contrairement à Dhun-Nûn5 qui s’était fixé en Egypte. Les soufis appliquaient les pratiques qu’ils croyaient être les plus efficaces pour l’éducation spirituelle. Avec l’avènement des confréries, les ma tres fondateurs impriment généralement leur profil spirituel à toute la communauté de disciples. En effet, par son vécu spirituel, le maître dicte la voie aux adeptes et dégage ainsi une première caractéristique de sa communauté. Chaque confrérie ainsi formée reflète la personnalité de son maître fondateur. Elles observent toutes les invariantes de la Voie du awwuf et se particularisent, dans la pratique, par quelques spécificités liées à leur approche pédagogique propre ( arîqa ). Ainsi, en guise d’exemple, La Qâdiriyya, fondée par Shayh Abdul Qâdir AlJaylâni est moins contraignante sur le plan de l’ascétisme et met l’accent sur le mécénat et la solidarité. Ses règles de vie analysées un peu plus haut6 font même apparaître un penchant contre la violence : « Ne jamais souhaiter du mal à quelqu’un, même si on est victime d’un tort, ne jamais riposter, ni en propos, ni en acte. » Par ailleurs, on perçoit avec l’analyse de ces règles de vie que la ligne conductrice de l’éducation spirituelle d’Al-Jaylânî semble être la véracité. Le maître de cette confrérie 1 r ‛Isâ l- is âm (Abû Yazîd), (261 / H), maître de la solitude. Cf. chapitre XII. 2 s n l- rî (110 / H), il est reconnu de tous les soufis comme leur maître, il s’est fixe à râ 3 I râh m dh m Is âq) (162/H), dur ascète, il pratiqua l’errance et mourut dans le sham. 4 ‛ s r s n n-Nahasî (Abû Turâb) (245 / H), il pratiqua l’errance et fut dévoré par les fauves. 5 Dh n -N n l i r l – ) (245/ H), il se fixa en Egypte 6 Cf. chapitre XX. 305 est connu pour sa détermination contre l’hypocrisie. Les trois premières règles combattent le mensonge, sous toutes ses formes1 : 1. Ne jamais jurer par Dieu, en vérité ou en mensonge 2. Ne jamais mentir 3. Ne jamais faillir à sa promesse Concernant le dhikr, cette confrérie est réputée pour ses séances de s mâ accompagnée de tambours et d’invocations à haute voix2 . La confrérie Mawlâwiyya de Jalâl Ad-Dîn Ar-Rûmî met l’accent sur les pratiques ascétiques et les retraites spirituelles. Mawlânâ Jalâl Ad-Dîn Ar-Rûmî est né en 604H/1207 à Balah, d’origine arabe, son père se nommait h â’ d-Dîn Walad, un éminent soufi qui l’a initié. Il remontait sa généalogie spirituelle jusqu’à Ahmad Al-Ghazali, le jeune frère de Muhammad Al-Ghazali. Il faisait observer au disciple une retraite de mille et un (1001) jours dans un couvent appelé Takya. Durant cette retraite le disciple pratiquait l’ascèse et la mortification avec ses condisciples. Il enseignait aussi l’observance rigoureuse des obligations religieuses et le détachement par la générosité3 . La Shâdhaliyya d’Ahmad Ash-Shâdhilî prône l’isolement par les retraites spirituelles. Ahmad Ash-Shadhilî est né en 595H/1196, initié par Abû Madyan selon certaines sources, il suivit la tradition mystique de Junayd, il mourut sur la route de l’un de ses nombreux pèlerinages à La Mecque en 654H/12564 . Des siècles plus tard, La Tîjâniyya de Shayh Ahmad At-Tîjânî prône un retour à l’orthodoxie et ne recommande pas l’ascèse, elle incite à la reconnaissance (AsShukr) en appréciant la vie. Shayh Ahmad At-Tîjânî est né en descendant du Prophète (psl) comme Al-Jaylânî, il s’intéressa au et fonda l’une des dernières confréries de notre époque1 . Cette confrérie vient s’inscrire dans une mouvance de réhabilitation par rapport à l’orthodoxie, au sein d’un environnement où la déviation de l’orientation des premiers fondateurs, après plusieurs siècles de séparation, était fort probable. Cela pourrait expliquer une certaine absence d’ouverture de sa part eu égard à certaines de ses prescriptions que nous verrons ci-après. 21.3. Le Wird ou litanie : une autre spécificité de la confrérie De la lecture du Coran à l’audition spirituelle, en passant par la poésie ou la récitation de formules de prière ou d’exaltation, le dhikr a pris différentes formes, depuis les premiers soufis jusqu’à la génération des confréries. A travers leurs écrits, des allusions nombreuses font état d’une transmission discrète de formules spécifiques de dhikrs que les soufis récitaient régulièrement. Les premiers théoriciens en divulguaient rarement les contenus. La génération d’Ash- h râni qui correspond à la naissance des confréries est plus explicite à ce sujet. Des chaînes de transmissions de formules commençaient à être révélées2 . Ces transmissions dont les plus anciennes ont été attestées par des adît authentiques venaient du Prophète et passaient par les premières générations. Les propos suivants en sont une illustration : « Quiconque prononce (cette formule) cent fois dans une journée : â ilâh il-l l -lâh dahû lâ sh r l h l h l-m l l h l- m d h ‛ lâ lli sh ’in qadîr (Il n’y a de Dieu qu’Allah Lui Seul sans associé, à Lui la Souveraineté et la Gloire, Il est le Puissant qui est capable de toute chose), aura l’équivalent en récompense de celui qui a affranchi dix esclaves, on notera pour son compte cent récompenses asanât) et on effacera pour lui cent péchés (s i‘ât) et cet acte sera pour lui, ce jour-là, une protection contre Satan, jusqu’au soir. Personne d’autre que lui n’aura fait meilleure chose, si ce n’est celui qui l’aura répété plus de fois. 1 Cf. Harâzim Sayyid Ali, op.cit. 2 Voir supra, chapitre précédent. 307 Quiconque dit dans une journée : s ân l -lâh i amdih (Exaltation et Louange à Dieu), cent fois, ses péchés seront effacés, fûssent-ils aussi considérables que l’écume de la mer. »1 Les formules en question étaient de plus en plus désignées, avec les confréries, sous le nom de Wird. Littéralement ce mot wird signifie en arabe une collecte régulière ou une succession de courtes prières. Il finit par désigner une formule spécifique d’invocation que chaque maître soufi récitait régulièrement, chaque jour, dans des conditions précises. Ces conditions déjà évoquées dans le précédent chapitre sont de plus en plus spécifiées et plus ou moins strictes selon les confréries. La transmission du wird se faisait du maître au disciple par le talqîn (initiation)2 . Elle correspondait à une allégeance faite par ce dernier, à remplir un engagement. Il s’agissait de respecter scrupuleusement les conditions liées à la pratique de ce wird et de le perpétuer, le plus souvent, jusqu’à la mort. C’est donc un engagement de fidélité au maître spirituel. Les conditions en question, de même que le contenu du wird vont spécifier la confrérie. Les plus anciens témoignages du talqîn rapportés dans les traditions prophétiques concernent la formule de l’unicité : Lâ ilâha illal-lâh (Il n’y a de divinité qu’Allah)3 . Selon les traditions rapportées par Ash- h râni, Le Prophète lui-même l’avait initiée à un groupe de croyants isolés4 comme il l’avait aussi dicté spécifiquement à l âlib5 . Le même auteur a aussi évoqué la transmission par l’initiation de la formule de prière sur le Prophète. Il va même jusqu’à donner quelques révélations de faits ésotériques liées à la pratique de cette formule :  « Un groupe (de soufis) dans le Yémen détient la chaîne initiatique de la formule de prière sur le Prophète (psl). Ils y initient leur disciple qui s’y adonnera entièrement. A force de la perpétuer, le disciple finira par être ensemble avec le Prophète et par lui parler à l’état de veille. Il pourra alors l’interroger sur les questions qui préoccupent sa perfection comme le ferait un disciple avec son maître. »1 L’auteur continue en illustrant par des noms de soufis qui ont atteint ce stade exceptionnel. Parmi eux, il a évoqué son maître spirituel Shayh Mahmûd AshShanâwî 2 et un autre soufi, Shayh Ahmad Az-Zawâwî « qui répétait la formule de prière sur le Prophète (psl) ci-après, chaque jour, cinquante mille (50000) fois : llâh mm ll i lâ s idin h mm d n-n i l – mi lâ âlih ahbih wa sallim3 . » 4 Notons que selon le même passage, lâl d-D n s- î5 , le coauteur du célèbre commentaire coranique désigné sous le nom d’Al-Jalâlayn fait partie de ces maîtres soufis qui ont atteint ce stade par la formule de prière sur le Prophète (psl). Il faut rappeler qu’avec les confréries, les longues cha nes initiatiques qui remontaient, du disciple au ma tre, jusqu’au Prophète commençait à être négligées au profit d’un raccourci dont ce prévalait tout fondateur et pratiquement en même temps détenteur de wird propre. Ainsi, la quasi-totalité des maîtres initiateur de Wird ont atteint un tel niveau de certitude et de sainteté qui leur a permis d’échanger avec le Prophète (psl), dans le sommeil ou à l’état de veille. Et de cet échange, la formule leur a été dictée par l’Envoyé lui-même. C’est cela qu’explique l – â i z dans le passage suivant : « L’ultime étape à laquelle peuvent accéder les saints est le fait d’être avec le Prophète à l’état de veille »6 1 Sharânî (Ash-), A. W., op.cit., p.32. 2 Cf. la chaîne initiatique de cet auteur au chpitre pécédent. 3 « Ô mon Dieu, prie sur notre maître Muhammad, le Prophète illettré, ainsi que sur sa famille et ses compagnons et accorde leur le Salut. » Notons ici l’emploi de sayyidinâ (notre maître ou notre seigneur). 4 Idem, pp.32-33. 5 Cf. bibliographie. 6 Hâfiz (Al) Muhammad, op.cit., p.151. 309 Quant au contenu de ces wirds, il est constitué d’un ensemble de formulations de prières et d’invocations déjà connues dans les traditions prophétiques ou même de versets coraniques1 . La spécificité réside dans l’ordre d’enchaînement de ces formules et le nombre de fois qu’il faut les répéter2 . Toutefois, on remarque une certaine similitude quant aux types de formules présentes dans les différents wirds. Ainsi, entre autres, la formule du repentir (al-istighfâr), de l’Unicité (alhaylala) et de la prière sur le Prophète sont trois points essentiels du contenu des wirds. C’est ainsi que par exemple, Harâzim Sayyid Ali, en présentant les innombrables formules d’invocation de son ma tre At-Tîjânî, a commencé par le wird que tout disciple de la confrérie doit exécuter régulièrement : « Concernant son wird que lui a ordonné le seigneur de l’existence, le signe du témoignage (psl), et qui est destiné à toute la créature, il s’établit comme suit : Astaghfirullâh, cent fois, une prière sur le Prophète (psl), quelle que soit la formule, cent fois, la haylala (formule de l’unicité), cent fois. »3 Parmi les similitudes on constate que les moments choisis pour la récitation de ces wirds sont généralement les deux extrémités du jour (le matin et le soir) suivant en cela les recommandations du Coran : « Et invoque le nom de ton Seigneur, matin et soir »4 Le dernier aspect pour lequel le wird est un élément de distinction de la confrérie se trouve dans un ensemble de conditions ou de restrictions qui accompagne son initiation et son exécution. En plus des conditions générales qui entourent la pratique du dhikr5 , les fondateurs des confréries ont ajouté des restrictions qui ont contribué à particulariser leur voie ( r ) et à créer des éléments d’identification pour les disciples. 

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
Introduction du premier tome
Première partie : , d pr m i r troisièm siècl d l’Hégire : de
l’ xpr ssion origin ll à l orm t ion d’ n doctrin
Chapitre I : Naissance d’une société islamique à Médine
Chapitre II : Des compagnons distingués par leur dévotion
Chapitre III : L’impact des crises de succession
Chapitre IV : L’évolution sociopolitique entre Umayyades et Abbassides
Chapitre V : L’essor des sciences religieuses et la formation des écoles
Chapitre VI. Naissance de la pensée du Tasawwuf avec les premier Juristes
Chapitre VII : Une éducation de l’âme : de la conception à la théorisation
Chapitre VIII : Les soufis et la Certitude : les concepts d’une ascension
Deuxième partie : ntr l tri èm t l cin ième siècle de
l’Hégir : t nd n c s t é vol tion d s orm s d’org n isation
Chapitre IX : Le awwuf et le Shiisme : analyse comparative
Chapitre X : L’accès aux sources étrangères
Chapitre XI : Référentiel transcommunautaire entre Falsafa et Mysticisme
Chapitre XII. L’Union transformante défie l’Orthodoxie
Chapitre XIII. Formation d’écoles de pensée aux noms des grands maîtres
Chapitre XIV. Le repli identitaire au cinquième siècle de l’Hégire
Chapitre XV. Une organisation intellectuelle des soufis
Troisième partie : Le Ta ntr l cin ièm t l sixièm siècl d l’Hégir ,de la réhabilitation à la formation des confréries
Chapitre XVI. L’œuvre de Muhammad Al-Ghazali
Chapitre XVII. L’Iluminisme de Sohrawardi
Chapitre XVIII. Une théorisation de la nose avec Ibn Arabî
Chapitre XIX. Relation communautaire autour du maître
Chapitre XX. La réactualisation de la présence prophétique
Chapitre XXI. Les spécificités de la arîqa (confrérie)
CONCLUSION DU PREMIER TOME
BIBLIOGRAPHIE
Table analytique des matières du Tome I
INTRODUCTION DU DEUXIEME TOME
AVANT-PROPOS
Chapitre premier: Sur le savoir et l’apprentissage
Chapitre 2 : Les principes de la foi
Chapitre 3 : Les secrets de la purification
Chapitre 4. Sur les secrets et l’importance de la prière
Chapitre 5 : Les secrets de l’aumône obligatoire (az-zakât)
Chapitre 6 : Les secrets du jeûne
Chapitre 7 : Les secrets du pèlerinage
Chapitre 8 : La lecture du Coran
Chapitre 9 : Les invocations et les prières
Chapitre 10 : Les prières surérogatoires (Al-Awrâd)
Chapitre 11 : La bonne conduite à tenir pour le manger et le boire
Chapitre 12 : Les normes prescrites pour le mariage
Chapitre 13 : La recherche du profit et le savoir vivre
Chapitre 14 : Le licite et l’illicite
Chapitre 15 : La bonne conduite du compagnonnage
Chapitre 16 : La retraite spirituelle
Chapitre 17 : Le voyage
Chapitre 18 : L’audition spirituelle et l’infatuation (al-wajd)
Chapitre 19 : Ordonner le bien et interdire le mal
Chapitre 20 : Le savoir-vivre et les vertus du Prophète
Chapitre 21 : Les étonnantes particularités du cœur
Chapitre 22 : L’éducation de l’âme
Chapitre 23 : La neutralisation des deux appétits : le ventre et le sexe
Chapitre 24 : Les méfaits de la langue
Chapitre 25 : Les méfaits de la colère, de la haine et de la jalousie
Chapitre 26 : Blâme de ce bas-monde
Chapitre 27 : Blâme de la cupidité et de l’avarice
Chapitre 28 : Blâme des honneurs et de l’ostentation
Chapitre 29 : Blâme de l’orgueil et de la suffisance ( l – ujb)
Chapitre 30 : Blâme de l’illusion
Chapitre 31 : Le repentir
Chapitre 32 : La longanimité et la reconnaissance 870
Chapitre 33 : L’espoir (ar-r jâ’ ) et la crainte révérencielle (al-hawf) 882
Chapitre 34 : L’indigence (al-faqr) et le renoncement (az-zuhd)
Chapitre 35 : L’Unicité de Dieu (at-tawhîd) et la confiance
en Dieu (at-tawakkul)
Chapitre 36. L’Amour le Désir et l’Agrément
Chapitre 37. L’intention, la sincérité et la véracité
Chapitre 38. La surveillance et l’introspection de l’âme
Chapitre 39. La méditation
Chapitre 40. L’évocation de la mort et de l’au-delà
CONCLUSION du livre par des récits qui attestent de l’immensité de la miséricorde de Dieu Le Très Haut : de quoi être optimiste
CONCLUSION GENERALE

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *