LE TREFONDS DU BIEN-ETRE

LE TREFONDS DU BIEN-ETRE

 Le bien-être et le développement

 L’objectif visé pour cette première partie ne se restreint littéralement pas au fait de définir les expressions « bien-être » et « développement » ; il incombe à l’Auteur d’apporter aux lecteurs non pas le maximum d’informations concernant le fait que ces deux mots appartiennent au langage français mais de modeler ces derniers afin que les lecteurs puissent réaliser en eux-mêmes les sensations que ces concepts recèlent et comprendre réellement leurs significations. 

 Quelques notions et concepts sur le bien-être 

 Vue d’ensemble sur le bien-être 

 Spontanément, qu’est-ce que le bien-être ? C’est une expression de tous les jours : pour le bien de tout le monde il faut que…, pour ton bien il faut que…, je voudrai ceci afin de…, il préfère celui-là à celle-ci …, etc. Le concept de bien-être est irréprochablement rattaché à la question de choix, or, le choix c’est ce qui rend sa nature à la vie elle-même – meilleure ou pire –. La notion de bien-être désigne l’ensemble des choses dont on a besoin pour vivre bien, telles que : l’argent pour satisfaire les besoins matériels, la santé, du temps pour les loisirs et les relations affectives saines. Étant donné que le concept de bien-être est subjectif, il peut prendre divers sens pour diverses personnes en question. Certains individus attachent beaucoup d’importance au facteur économique (par exemple, dans le cas où le bien-être, pour elles, a à voir avec le fait de pouvoir s’offrir une voiture moderne, une télévision à écran plat), tandis que d’autres associent le bien-être à ce qui est spirituel (être en paix avec soi-même, être proche de Dieu, etc.). Remarque : Ce concept de bien-être est parfois confondu avec celui de richesse, de possession matérielle ; ce qui, d’ailleurs, n’est pas totalement faux car la richesse est en quelque sorte un vecteur important du bien-être surtout en notre époque où la misère et l’individualisme règnent. Etre riche peut soit être un dépassement au bien-être (l’on peut bien être heureux et comblé sans être riche, mais que la richesse serait un atout pour l’être encore plus) soit une 6 indifférence vis-à-vis de celui-ci (l’on peut être si fortuné sans être épanoui et à l’aise dans le parcours et la jouissance de ses exploits). Par ailleurs, on entend par « santé » l’état de total bien-être physique, mental et social. Ceci dit, le bien-être est, en général, l’état d’une personne permettant le bon fonctionnement de son activité psychique et somatique. À ce titre, il est dit que la santé mentale est un état de bien-être permettant à chacun de réaliser son potentiel et de faire de son mieux au travail, en famille et en société. L’économie du bien-être est une branche de l’économie qui a pour principal but d’apporter et de mettre à disposition les services et les moyens indispensables pour une vie digne à tous les secteurs de la société. En matière de politique, ce sont plutôt les mouvements socialistes modérés adhérant au capitalisme qui sont les plus concernés par l’économie du bien-être. Les partis libéraux, en revanche, veillent plus à la réduction des services de l’État car ils considèrent que le marché libre s’occupe déjà de distribuer la richesse à toutes les classes sociales.

Simple typologie du bien-être

Le bien-être est une finalité que chaque individu, que chaque unité, que chaque groupe, que chaque société, que chaque nation est en quête depuis et dans toute leur existence. Principalement il existe trois types de bien-être, à savoir : le bien-être physique, le bien-être mental et le bien-être social1 . a) Le bien-être physique : Le bien-être physique concerne plutôt les aspects physiologique et matérielle de l’humain. On parle ainsi de l’état de santé et du niveau de confort que dispose ce dernier. Bien évidemment, comme souvent les expressions courantes l’affirment, l’humanité est en quête incessante d’un peu plus de satisfaction ; certes, la santé par elle-même admet une soi-disant limite mais une limite que le confort lui ne connait pas (être en bonne santé suffit de ne pas être malade tandis qu’être dans le confort n’affirme en rien le fait qu’il n’existe aucun meilleur confort que ce que l’on a déjà à sa disposition !). Question « bon sens », ni la santé ni le confort ne s’achètent ! Question « réalisme », tant la santé que le confort se paient ! Pouvoir suivre un traitement médical nécessite de l’argent, pratiquer régulièrement un sport 1 http://fr.qoach.org/quest-ce-que-la-sante-selon-loms/prevention-bien-etre-sante/ 7 requiert nécessairement du temps or comme un adage le cite : « le temps c’est de l’argent », s’offrir une belle voiture réclame de larges fonds que ce soit pour l’acquisition ou l’entretien. b) Le bien-être mental : Le bien-être mental quant à lui se détermine par un excellent état de santé mentale et une forte capacité voire une belle performance à surmonter les difficultés de la vie quotidienne (les épreuves sentimentales et affectives, les différentes obligations lassantes, les diverses distorsions). D’un côté, être en bon état de santé mentale signifie premièrement avoir la capacité d’acquérir sciemment des connaissances (le côté cognitif) et deuxièmement avoir de l’ordre dans le tas de ses émotions (le côté émotionnel). Pratiquement, la santé mentale est innée mais demeure à être entretenue au cours de toute une vie ; un entretien qui pourrait pour certains coûter une fortune et pour d’autres pas très remarquable. D’un autre côté, la capacité à surmonter les peines de la quotidienneté résulte de la stabilité de l’environnement et de divers moyens détenus pour subvenir à un quelconque besoin. Tout se résume encore une fois de plus à la question d’argent. L’argent par son abondance peut procurer le bien-être mental mais par son manque peut détériorer le peu qui en reste. c) Le bien-être social : Le bien-être social signifie la qualité de vie de l’individu, d’une famille ou d’un groupe dans la société à laquelle ils appartiennent ; une qualité de vie qui se compare souvent à celles des autres membres de cette même société. Le bien-être social est plutôt associé à des facteurs économiques objectifs bien que la notion de bien-être soit subjective (ce qui est bon pour une personne peut ne pas l’être pour une autre). Ce type de bien-être est totalement de nature acquise et dont la gestion est du ressort même de l’Etat. A titre d’exemple, supposons que dans un pays où une famille typique (quatre intégrants) a besoin de 1 000 000 Ariary par mois pour répondre à ses besoins basiques, toutes les familles dont les revenus sont inférieurs à ce chiffre ont beaucoup de mal à parvenir au bien-être social. Il est donc fort probable que les membres d’une famille qui gagne 400 000 Ariary par mois souffrent de carences alimentaires et aient moins de perspectives que celles qui gagnent plus dans la vie. 

Les différents facteurs de bien-être 

Le bien-être est plus qu’une conséquence, c’est une finalité. Ainsi, il a donc forcément des facteurs à son issue. Après une petite enquête effectuée à Antananarivo sur un faible échantillon de 50 personnes (un échantillon éparpillé dans les divers coins des différentes parties de la ville)2 , citons ci-joints quelques facteurs reconnus essentiels à l’origine du bien- être : – Le bien-être subjectif, – La situation économique et professionnelle, – L’éducation et le développement intellectuel, – La santé et la nutrition, – Les infrastructures, – Les relations personnelles, – La vie citoyenne, – Les activités culturelles et spirituelles, – L’environnement. a) Le bien-être subjectif : Les personnes enquêtées ont déterminé dans quelle mesure leur humeur peut avoir des effets positifs ou négatifs sur leur bien-être ; et à l’inverse, comment le bien-être ressenti par chacun d’eux peut affecter leur humeur. Cet élément dépend en grande partie du tempérament et de la vision que chacun préfère de sa vie. Le bien-être subjectif de chacun peut également être influencé par certains facteurs « incontrôlables », comme la chance, le destin, le terrain génétique et la personnalité, sur lesquels il est difficile d’avoir une influence. L’un des facteurs qui dépend d’un choix personnel est l’ensemble de valeurs sur lequel reposent les conceptions de chacun, c’est-à-dire le fait que le bien-être puisse être le résultat d’un ensemble de valeurs partagées, d’altruisme et d’esprit d’ouverture vers le monde. La satisfaction obtenue par le fait de se sentir bien avec soi-même, de croire en soi et en ses valeurs, de se réaliser, et le succès peut contribuer favorablement au bien-être de chacun. Si le développement et l’évolution personnels peuvent avoir une influence positive sur le bien-être, 2 Voir rapport d’enquête à la page ANNEXE 9 la stabilité et la prévisibilité constituent également des éléments favorables à la vie personnelle et professionnelle. Certains individus ont souligné l’importance de la liberté de choix individuelle, du fait de vivre au sein d’une société où chacun est libre de choisir, où les possibilités de réalisation de soi sont multiples et où la décision personnelle est valorisée ; le bien-être subjectif provient également de la capacité à aspirer à quelque chose, à se donner des objectifs, à rêver et à réaliser ses désirs. b) La situation économique et professionnelle : Dans la majorité des cas, les répondants sont unanimes quant à l’importance de l’argent pour bénéficier d’un certain bien-être. L’argent est considéré comme la condition du bien-être et comme le moyen d’accéder à d’autres facteurs contribuant au bien-être, comme le fait de participer à des activités culturelles, acheter des livres, s’acheter une maison, pratiquer un sport ou se procurer un passe-temps, etc. Subvenir aux besoins physiologiques (comme le logement, l’alimentation, le chauffage, les vêtements, etc.) constitue un but en soi, mais est également nécessaire à une vie de famille paisible, car cela évite les désagréments causés par le manque de ressources élémentaires. Les dépenses non essentielles, par ailleurs, sont identifiées comme suit : le fait de pouvoir partager, se faire plaisir à soi et aux autres, se laisser aller à une passion, économiser et voyager pendant les vacances. De façon générale, le travail est lié au bien-être du fait du besoin et de l’importance d’avoir un emploi et des revenus. Cependant, au-delà du seul fait d’avoir un emploi, même si cela est un point positif en soi, la satisfaction professionnelle (le fait d’avoir l’emploi que l’on souhaite et d’être satisfait dans son travail) est un élément très important contribuant au bien-être.

Table des matières

INTRODUCTION
Partie I : Le bien-être et le développement
Chapitre 1 : Quelques notions et concepts sur le bien-être
Vue d’ensemble sur le bien-être
Simple typologie du bien-être
Les différents facteurs de bien-être
La pyramide de Maslow
Chapitre 2 : Quelques notions sur le développement
Définition du terme « Développement »
L’Indicateur de Développement Humain (IDH)
Distinction entre pays développés et pays en développement
Partie II : Le Peuple malgache
Chapitre 1 : Survol succinct sur le Peuple malgache
Description de Madagascar
Conception élémentaire sur l’historique du Peuple malgache
La culture malgache
Chapitre 2 : Description de la situation à Madagascar
L’organisation des pouvoirs
La situation sociopolitique actuelle
Les relations internationales
Quelques rapports sur les infrastructures à Madagascar
Les différentes politiques économiques adoptées à Madagascar
Chapitre 3 : Le tréfonds du bien-être pour le Peuple malgache
Le bien-être recherché par le Peuple malgache
Ce que doit être le rôle de l’Etat
CONCLUSION

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