Les activités agricoles et halieutiques

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Le milieu socio-économique

La population

La région de Toliara est peuplée en majorité deVezo, de Tanalana, de Masikoro et d’Antandroy. Les groupes Vezo se trouvent sur le littoral et ont la pêche commeactivité principale. Les Tanalana, Masikoro et les Antandroy sont appelés communément les «An – Tety » à Soalara, ce qui veut dire « terriens qui s’attachent à l’exploi tation agricole » (MINENVEF-SAGE, 2006). A ces groupes s’ajoutent les autres ethnies considérées comme des populations « Vahiny » ou migrants ou « Mpiavy », à savoir les Mahafaly, Bara, Betsileo, Merina, Antanosy, Antesaka. Le village de Viterinera-Elivazy est habité exclusivement par un groupe homogène de Mahafaly. Il s’agit d’un petit village fondé après le fiasco duprojet vétérinaire, basé à Befanamy, par quelques familles issues d’un ancêtre commun, ex-employés dece projet. La population de Mangily se distingue par sa complexité et son hétérogénéité presqueca toutes les ethnies malgaches y sont présentes, cohabitants avec les étrangers touristeset /ou citoyens. D’où l’appellation « Tanàm-bazaha » ou « village des étrangers ».

Phénomène migratoire

Selon l’histoire, les Masikoro et les Vezo étaient les premiers venus dans cette région. Ils furent les premiers occupants et exploitants des terroirs agricoles. Mais, durant l’époque de la conquête agricole relative à la grande révolution agraire du maïs appelé : « Boom du maïs » en 1985, les gens venants du Sud tels que les Tanalana, les Mahafaly, et surtout les Antandroy ont envahi le territoire. Il est dit que les Antandroy ont introduit la pratique des haies vives de cactus. Par ailleurs, ils sont aussi venus pour trouver un lieu de fabrication de charbon de bois. Les autres migrants sont venus pour des raisons commerciales et administratives.

Les activités agricoles et halieutiques

La région de Toliara est un foyer d’ activités agricoles et halieutiques. L’agriculture, l’élevage, et la pêche sont les principales activités.

L’agriculture

La production agricole est la principale activité de la région. Malgré, cette importance, le système agricole est toujours traditionnel utilisant des outils rudimentaires. Les principaux types de cultures sont : le manioc, la patate douce, le maïs, la canne à sucre, le pois du cap, le niébé ou « Lojy », ainsi que les cucurbitacées telles que la pastèqueou « Voazavo » et « Voatango », et les légumineuses. Ces produits sont destinés au marchéde Toliara en période de bonne récolte.
Comme tout dépend des pluies, cette région subit actuellement des crises alimentaires, la production étant devenue très faible.
L’espace agricole se divise en deux parties :
– Le bocage à cactus dont les types de cultures à l ’intérieur sont très variés (culture saisonnière).
– Les berges du fleuve Fiherena cultivées principalement en maïs (culture irriguée). Dans cette plaine, il n’y a pas de haies vives. La délimitation des parcelles est faite par des simples alignements de piquets ou par des canaux d’irrigation.

Élevage

Il est composé essentiellement d’élevage bovin, caprin, ovin et volaille. L’élevage bovin et caprin occupe une grande place dans le système agro-pastoral de la région. Le système d’élevage est extensif. Les bœufs servent à résoudre les cris es monétaires en période de soudure et ont une valeur culturelle pour la population. L’élevage ovin est réservé aux ethnies autres que lesVezo car le mouton est tabou chez les Vezo. Le pâturage se fait dans les parcelles bocagères et dans les étendues de graminées.

La pêche

La pêche est de type traditionnel et constitue l’activité principale des Vezo. Parmi, les quatre sites étudiés, seuls les deux villages situésur le littoral pratiquent la pêche, à savoir Soalara et Mangily. Actuellement, à cause de la sécheresse intensive qui rend insuffisant la production agricole, les An-tety deviennent des Vezo et ont tendance à travailler e n mer. Les produits sont exportés à Toliara et /ou sont consommés sur place.

MÉTHODOLOGIE

Recherche bibliographique

La lecture en bibliothèque et la connexion sur Internet constituent la base des nos études bibliographiques. Il s’agit de renforcer les données collectées afin d’améliorer la fiabilité scientifique du travail. Elle a été effectué auprèsdes lieux suivants : le centre de documentation du CEDRATOM (Formation biodiversité et environnement), la bibliothèque TSIEBO CALVIN de l’Université de Toliara, et les documents de l’ONGFORMAD.

Diagnostic de la vie des paysans

Enquête socio-économique

L’enquête socio-économique a permis d’obtenir des onnéesd sur les activités productives et génératrices de revenus de la population. Elle aété effectuée auprès des différentes classes sociales avec comme méthode l’approche communautaire avec l’assistance d’un guide traducteur. Le but a été de rechercher des relations entre l’exploitation économique, l’environnement local et les haies vives.

Enquête ethnobotanique

Parallèlement, avec une fiche d’enquêtes, des données sur les modalités d’accès de la population à leur environnement naturel ont été relevées. L’objectif a été de connaître comment la population dans cette région exploite les ressource végétales, notamment les différentes plantes des haies vives (usage médical dans la pharmacopéeet alimentation fruitière par exemple) et quelles sont les relations, directes ou indirectes avec elles. Une enquête a été également faite sur les tabous liés à ces plantes.

Inventaire floristique

Choix de la méthodologie

La méthode d’inventaire a été basée sur le recensentm de toutes les plantes qui constituent les haies. Toutes les espèces plantées ou régénéréesnsdala haie ont été relevées avec leur forme végétative (arborescente, arbustive, lianes, herbacées) ayant pris racine dans la haie. L’utilisation de transects n’est pas adaptée à cette étude car lacomposition floristique d’une haie varie tout au long du périmètre du champ.

Matériels utilisés

-Un podomètre pour mesurer la longueur des haies, c’est-à-dire le périmètre du champ,
– des piquets pour marquer à chaque fois le point d ’arrêt à 60 m.
– Une mètre ruban pour mesurer la largeur de la haie.

Identification des espèces

Le choix de la concession à étudier a été fait enonctionf de l’importance de la densité de la haie et sa distance du village pour avoir des résultats représentatifs du site. Ces plantes sont reparties dans quatre formes végétatives : arbre, rbuste,a herbacée, et liane.
L’identification des espèces a été basée sur le nomvernaculaire indiqué par les guides de différentes langues. Les espèces non déterminées rsuplace ont été amenées au village afin de les identifier avec d’autres paysans. Ensuite, la correspondance avec le nom scientifique a été réalisée grâce aux flores existantes. Plusieurs espèces n’ont pas été déterminées (annexe).

Fréquence des espèces

La fréquence des espèces a été calculée à partir durapport nombre d’individus d’une espèce considérée sur le total des individus de toutes les espèces inventoriées. L’objectif est de trouver les espèces abondantes de chaque strate ou formes (lianes, herbacées arbustives) observées dans l’ensemble du bocage considéré. Nous avons utilisé la formule suivante : Fi = ni/N * 100 avec Fi : la fréquence relative de l’espèce i, ni :le nombre d’individus recensés de l’espèce i, N le: nombre total d’individus recensés de toutes les espèces inventoriées du site étudié.

Dimensions de la haie

Le volume et la surface des haies ont été établisrâceg aux mesures de dimensions (longueurs, largeurs et hauteurs) afin de relever la densité des espèces qui y poussent. Le matériel utilisé était un podomètre comme instrument de mesure de la longueur de la haie.

Cartographie

La cartographie a facilité la reconnaissance de la zone d’étude et le repérage des sites à inventorier. Elle est basée sur les images satellites fournies par Google-Earth. A part ces images disponibles sur internet, d’autres cartes issues des documents des ONG ou de la commune ont été utilisées comme celle du PCD. Des éléments géographiques ont été insérés dans la cartographie, données démographiques, délimitation des champs étudiés et piste inter-concessions.

RÉSULTATS ET INTERPRÉTATIONS

Résultats sur les personnes enquêtées dans les4 sites

Des approches communautaires ont été effectuées avec un guide pour chaque site (Soalara, Ankoronga, Viterinera et Mangily). Trois fokontany de Soalara parmi les sept de la commune ont été étudiés : Soalara-bas, Soalara-haut et Tanambao.Deux ont été étudiés à Toliara : Ankoronga et Befanamy (village de Viterinera). Le dernier fokontany étudié est Mangily. Seuls les paysans exploitants (propriétaire ou locataire) ont été ciblés par les enquêtes dans les quatre sites. Cent xsi exploitants ont été enquêtés ce qui représententvironen 50% des exploitants (Tableau 1).
Le faible nombre de femmes enquêtées s’explique parle fait qu’elles sont difficiles à être enquêtées et quand leur époux est présent. Selon coutume,la la question agro-pastorale est exclusivement une affaire masculine.
En général, l’exploitation du bocage est dominée rpales ethnies Tanalana, Antandroy et Mahafaly. Ils ont été recensés parmi les migrants défricheurs lors du boom du maïs en 1985.
Quartier proche de la mer, Soalara-bas est peuplé de Vezo (11 sur 13 enquêtées). Soalara-haut est le quartier des agriculteurs (An-tety), principalement Tanalana. Enfin, Tanambao ou « nouveau village » est composé de nouveaux migrants, majoritairement Antandroy arrivés depuis environ dix ans. A Viterinera, les 20 exploitants sont tous Mahafaly.

Les parcelles d’inventaire

Profil d’inventaire

Le bocage de Soalara

Le bocage de Soalara est composé de champs clôturés par des haies vives. Ce sont des champs hérités des ancêtres et tributaires de délimitations anciennes. Vingt deux parcelles clôturées ont été étudiées sur les 150 environ quecompte le terroir (figure 3). Ces parcelles sont distribuées dans la propriété de plusieurs famillesde trois quartiers de la commune dont un paysan peut occuper de 1 à 4 parcelles comme propriété. Les superficies estimées sont de taille très variable dont la plus petite est d’environ 100 m2 et la maximale d’environ 15 ha (la superficie totale du bocage avoisinant approximativement 1125 ha).

Le bocage d’Ankoronga

Le bocage d’Ankoronga compte environ 80 parcelles. Ces parcelles sont occupées par 40 exploitation de paysans propriétaires parmi lesquel un paysan peut en avoir une jusqu’à cinq au maximum. Dix ont été étudiées dont les superficiessont très variables avec la plus petite d’environ 3 000 m2 et la plus grande de quatre ha (figure 4). La superficie totale de l’ensemble du bocage est estimée approximativement à 172 ha.

Le bocage de Viterinera

Pour l’ensemble de l’espace agricole, on compte env iron 21 parcelles en totalité. Ces parcelles sont la propriété privée de sept familles de septhefsc d’exploitation du village. Un paysan peut avoir de 1 à 5 parcelles de surfaces très variables. La surface minimale est estimée à 1 200 m2 et la maximale à environ cinq ha. La superficie totale du bocage est estimée à 53,8 ha. L’inventaire a été mené dans 12 parcelles du bocage (figure 5).

Le bocage de Mangily

Le bocage de Mangily se trouve à 2 km au Nord du vi llage, étalé le long de la lisière Nord du Parc Mosa. L’inventaire a été mené dans 10 parcelles dedimensions différentes avec une superficie estimée de 151 ha (figure 6). Le bocage compte environ 30 parcelles au total.
Un paysan occupe deux parcelles au minimum et quatre au maximum. La superficie des parcelles varie de 900 m2 à 10 ha. La population appelle le bocage « Ankatsaky » (signifiant « espace défriché ») et la haie par« Lakoro ». Les parcelles sont désignées par le terme« Tonda ».

Caractéristiques des parcelles

Aspects géométriques

La géométrie des parcelles est pratiquement tributaire d’un système de partage rustique et d’une modalité d’occupation de terrain datant de l’époque ancestrale. En conséquence la délimitation des parcelles présente différentes formes, souvent amorphes et rarement géométriques. Quelques géométries ont été présentées, circulaire, carré, rectangulaire et de formes variées (figure 7). Ces formes ont un rapport avecleur mode d’occupation, traditionnel (informel) ou « moderne ».

Répartition des parcelles suivant leur forme géométrique

Les 60 parcelles des quatre bocages étudiés ont étéclassées suivant leurs formes géométriques (Tableau 2).
La forme rectangulaire devient la règle quand il y a une faible concurrence dans l’occupation des terrains ou quand les occupants sont apparentés (cas de Viterinera). Les formes non géométriques sont les plus nombreuses, étroitement liées au modeinformel d’occupation et « rustique ». Les parcelles du bocage de Mangily sont issues de défrichements non autorisés.

Aspects agricoles

D’ après notre étude, deux types de parcelles ont té identifiés :
– les parcelles cultivées (PC) ;
– les parcelles non cultivées en jachère (PL).

Parcelles cultivées

Malgré la sécheresse intensive qui frappe la zone udS de Madagascar, certaines parcelles ont été cultivées. Des paysans tentent leur chance en cultivant des cultures vivrières annuelles adaptées telles que le manioc et la patate douce (feuilles, racines et tubercules), les cucurbitacées dont la pastèque ou « voamanga » et « voatango », et des légumineuses dont le « niébé ». Le nombreed ces parcelles cultivées a diminué depuis 3 ans à cause la sécheresse. Par exemple à Ankoronga, elles sont passées, d’après l’enquête, de 12 en 2007 à 3 en 2009. Le nombre de parcelles cultivées augmente à la moindre petite pluie.
Les parcelles non irriguées, appelées «Vala baibo », occupent en 2010 la majorité du bocage de Soalara, 14 des 22 parcelles étudiées. Elles occupent trois parcelles sur seize dans le bocage d’Ankoronga, une sur douze à Viterinera et quatre s ur dix à Mangily.

Parcelles non cultivées

Ce type de parcelle, transformé naturellement en prairies fourragères est destiné à nourrir le cheptel durant la période sèche. Les parcelles peuvent être cultivées puis servir de pâturage après la récolte. Une fois libérées des cultures, ellesonts appelées à Soalara « Vala boka ». Parfois, les paysans de Soalara cultivent l’euphorbe fourragèredestinée aux bovins, Euphorbia stenoclada. Les parcelles « libres » dominent le bocage dans la région entière : 13 parcelles sur 16 à Ankoronga, 11 sur12 à Viterinera et 6 sur 10 à Mang ily mais seulement 8 sur 22 à Soalara. Le déficit des rendements a obligé les paysans à arrêter de cultiver sauf à Soalara où 63 % du bocage sont encore cultivés grâce à des conditions pédologiques favorables.

Typologie de la haie

Selon la vocation donnée à la haie, on distingue trois types :
● Haies champêtres ou clôtures des champs ;
●Haies domestiques ou clôtures d’habitat ;
●Et haies rituelles ou haies de culte.

Les haies champêtres

Ce type de haies est observé pour la clôture des champs. Il constitue les réseaux bocagers dont les linéaires des haies sont interconnectés entre euxIl. est caractérisé par des arbustes de grande taille, épineux ou non, avec des lianes en association avec le sisal et les cactus (quatre espèces à Soalara). Ce sont des haies fournies et composites qui présentent une richesse considérable en biodiversité dominée par des essences autochtones.Ce type de haies s’observe dans tous les bocages de la région entière. Les haies champêtressont classées suivants leur structure, taille, composition floristique, et leur production comestible.

Table des matières

I – INTRODUCTION
1.1 Généralités
1.2 Problématique
1.3 Objectifs de l’étude
1.4 Hypothèses
II- Présentation des zones d’étude
2.1 Milieu naturel
2.1.1 Localisation
2.1.2 Le climat
2.1.3 Pédologie
2.1.4 La végétation
2.2 Le milieu socio-économique
2.2.1 La population
2.2.2 Phénomène migratoire
2.2.3 Les activités agricoles et halieutiques
2.2.3.1 L’agriculture
2.2.3.2 Élevage
2.2.3.3 La pêche
III- Méthodologie
3.1 Recherche bibliographique
3.2 Diagnostic de la vie des paysans
3.2.1 Enquête socio-économique
3.2.2 Enquête ethnobotanique
3.3 Inventaire floristique
3.3.1. Choix de la méthodologie
3.3.2 Matériels utilisés
3.3.3. Identification des espèces
3.3.4 Fréquence des espèces
3.4 Dimensions de la haie
3.5 Cartographie
IV- Résultats et interprétations
4.1 Résultats sur les personnes enquêtées dans les 4 sites
4.2 Les parcelles d’inventaire
4.2.1 Profil d’inventaire
4.2.1.1 Le bocage de Soalara
4.2.1.2 Le bocage d’Ankoronga
4.2.1.3 Le bocage de Viterinera
4.2.1.4 Le bocage de Mangily
4.2.2 Caractéristiques des parcelles
4.2.2.1 Aspects géométriques
4.2.2.2 Répartition des parcelles suivant leur forme géométrique
4.2.2.3 Aspects agricoles
4.2.2.3.1 Parcelles cultivées
4.2.2.3.2 Parcelles non cultivées
4.3 Typologie de la haie
4.3.1 Les haies champêtres
4.3.1.1 Classement par rapport à la hauteur de la haie
4.3.1.1.1 Haies arbustives
4.3.1.1.2 Haies basses
4.3.1.1.3 Haies brise-vent
4.3.1.2 Classement par rapport à la structure de la haie
4.3.1.2.1 Haies pluristratifiées ou « fournies »
4.3.1.2.2 Haies dégradées ou délaissées
4.3.1.2.3 Bosquets ou haies près des forêts
4.3.1.3 Classement par rapport à la composition de la haie
4.3.1.4 Classement par rapport à la production
4.3.2 Les haies domestiques
4.3.3 Les haies rituelles ou haies de culte
4.4 Aspects et dynamique de la haie « champêtre »
4.4.1 Stratification de la haie
4.4.1.1 La bande enherbée
4.4.1.2 La strate arbustive
4.4.1.3 La strate des arbres moyens
4.4.1.4 Comparaison de la richesse floristique des strates
4.4.2 Section de la haie
4.4.2.1 La section « plane »
4.4.2.2 La section « ondulée »
4.4.2.3 La section en toit
4.4.2.4 La section en étage ou escalier
4.5 La composition floristique
4.5.1 Les espèces inventoriées
4.5.1.1 Site de Soalara
4.5.1.2 Site d’Ankoronga
4.5.1.3 Site de Viterinera-Elivazy
4.5.1.4 Site de Mangily
4.5.2 Abondance des espèces par formes végétatives
4.5.2.1 Abondance des espèces arbustives par site
4.5.2.2 Abondance des espèces de lianes par sites
4.5.2.3 Abondance des espèces herbacées par site
4.5.3 Classement des essences
4.5.3.1 Cas de Soalara
4.5.3.2 Cas d’Ankoronga
4.5.3.3 A Viterinera-Elevazy
4.5.3.4 Cas de Mangily
4.5.4 Endémicité
4.6 La richesse faunistique de la haie
4.7 Utilité et usages domestiques des haies
4.7.1 Sources de produits consommables
4.7.1.1 Les fruits
4.7.1.2 Moringa oleifera
4.7.2 Produits de beauté et lessives
4.7.3 Usage médical des plantes des haies vives
4.8 Résultats de l’enquête
4.8.1 La motivation des paysans
4.8.2 Les tabous
4.8.3 Importance des utilisations des haies vives
V- Discussion
5.1 Rôles et avantages des haies vives
5.1.1 Intérêts agronomiques des haies
5.1.2 La haie contre le ruissellement
5.1.3 La haie, refuge de la biodiversité
5.1.4 La haie, source de production
5.1.5 La qualité du paysage et du cadre de vie
5.2 Les inconvénients des haies vives
5.3 Les menaces contre les haies vives
VI- Conclusions et recommandations
6.1 Vérification des hypothèses
6.2 Conclusions
6.3 Recommandations
Références bibliographiques

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