Les réseaux longues distance (Wide Area Network :WAN)

Les réseaux optiques :

Les réseaux longues distance (Wide Area Network :WAN) : Cette partie du réseau, parfois également appelée réseau structurant, représente la couche supérieure du réseau de télécommunications. Ce dernier parcourt de longues distances pouvant aller jusqu’à 1000 km. En effet l’utilisation d’amplificateurs et de régénérateurs permet d’augmenter la distance de transmission. Elle est comprise entre deux autocommutateurs à autonomie d’acheminement, qui ont pour rôle d’aiguiller les informations d’une région à une autre, de la zone de l’expéditeur vers celle du destinataire. La transmission de ces informations se fait désormais sur fibre optique à une longueur d’onde de 1,55μm et à un débit élevé qui ne cesse de s’accroître (les débits 2,5 Gbits/s et 10 Gbits/s sont déjà installés et le 40 Gbits/s le sera très prochainement).

Les réseaux métropolitains (Metropolitin Area Network: MAN): Le réseau métropolitains est déployé pour faire le lien entre le réseau d’accès et le réseau de transport, il est possède un environnement souvent très complexe et divers. Les réseaux métropolitains sont généralement constitués d’anneaux de 80 à 150 Km de circonférence avec six à huit noeuds. En revanche, les réseaux métropolitains d’accès sont des anneaux de 10 à 40 Km de circonférence doté de trois ou quatre noeuds avec des embranchements vers des sites distants. Les réseaux métropolitains introduisent une infrastructure optique à haut degré de connectivité. Les anneaux métropolitains se caractérisent généralement par un trafic maillé avec un certain degré de concentration lié à l’interconnexion avec le réseau longue distance.

Les réseaux locaux (Local Area Network: LAN): Le réseau local comprend tout ce qui est situé entre le réseau métropolitain et le terminal de l’abonné. Sa longueur varie de 2 à 50 km et sa capacité est au plus du même ordre de grandeur que celle du réseau métropolitain. La diminution du coût de la fibre optique et des composants optiques actifs et passifs, conjuguée à l’accroissement des besoins multiservices et aux exigences d’un réseau moderne, capable d’assurer disponibilité, qualité, évolutivités réactivité, expliquent pour l’essentiel l’introduction de la fibre optique. Cependant, le débat entre la fibre optique, le câble coaxial et la distribution radiofréquence est toujours d’actualité. Plusieurs sigles sont généralement utilisés pour parler de la fibre optique. L’accès à la technologie se divise en 4 grandes catégories (et des dérivées) en fonction de l’implantation de physique choisit par les fournisseurs d’accès μ.

Résultats

Dans le chapitre précédent, nous avons présentés les différentes probabilités d’erreur théoriques. Dans ce chapitre, nous sommes intéressées à l’étude des performances des récepteurs ‘mono-utilisateurs’ CCR et HL-CCR. les récepteurs mono-utilisateurs, pour lesquels seule la connaissance du code de l’utilisateur désiré est nécessaire. Pour ces récepteurs, l’interférence générée par les autres utilisateurs n’est pas prise en compte et est considérée comme du bruit. Comme cette interférence augmente de façon significative avec le nombre d’utilisateurs actifs, ces récepteurs réalisent de nombreuses erreurs dans un réseau chargé. Nous considérons que les différents utilisateurs du réseau sont synchrones en temps chip. Il s’agit du cas où l’interférence liée aux utilisateurs non-désirés est la plus importante, ce qui conduit à déterminer une borne supérieure de la probabilité d’erreur théorique Pe. Différents programmes de simulation (MATLAB) de la chaîne OCDMA ont été réalisés au cours de cette étude. Les simulations menées permettent de calculer de manière numérique un Taux d’Erreur Binaire (TEB) afin de valider le calcul théorique de Pe.

Les performances d’une liaison DS-OCDMA: Nous étudions maintenant les performances d’une liaison DS-OCDMA, Nous aborderons en premier un récepteur conventionnel ‘CCR’ avec le bloc de corrélation seul puis nous considérons un limiteur optique ‘HL-CCR’ à l’entrée de ce bloc. 3.1.1 Les performances du récepteur conventionnel avec corrélation ‘CCR’: Pour un récepteur conventionnel, le récepteur destinataire dispose de la séquence signature pour récupérer les données par corrélation. Les données sont ensuite comparées au seuil de décision S d’un comparateur. Dans le cas d’un système synchrone pour un récepteur conventionnel ‘RC’, la probabilité d’erreur est donnée par l’équation (2.29) (voir clicours.com).

Conclusion générale

L’utilisation des techniques d’accès multiple sur fibre est donc un enjeu important pour le partage des ressources entre des abonnés de plus en plus important, donc, l’intérêt de l’OCDMA réside dans l’utilisation d’une large bande passante sur le support de transmission qui est la fibre optique. Dans notre travail, nous sommes intéressés à la technique d’accès multiple par répartition de code à séquence directe aux systèmes de transmission optique DS-OCDMA, tel que les différents utilisateurs accèdent au réseau de manière simultané et asynchrone. Ces différents utilisateurs qui émettent leurs données simultanées interfèrent les uns avec les autres, cette interférence est la principale limitation de ce type de système de communication, et est appelé Interférence d’Accès Multiple (IAM). On s’est orienté vers la partie de réception, en faisant l’étude du récepteur conventionnel par corrélation (CCR) d’un utilisateur parmi N, qui vérifie la contrainte sur la longueur de code à utiliser pour un niveau de performance donné. On trouve que plus le taux d’erreurs (TEB) requis est faible, plus la longueur du code est élevée. Pour diminuer cette contrainte due à l’IAM qui présente comme une limitation du système DS-OCDMA, nous avons étudiés les performances d’un récepteur avec limiteur (HL-CCR). On a réalisés des simulation sous MATLAB pour le récepteur conventionnel avec et sans limiteur optique (CCR et HL-CCR). Les résultats obtenus permettent de valider les probabilités d’erreur théoriques des récepteurs conventionnel avec et sans limiteur optique.

Table des matières

Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction générale
Chapitre 01 : Généralités aux réseaux et liaisons optiques
Introduction
1.1 Définition d’une liaison optiqueμ
1.1.1 Emetteur
1.1.2 La fibre optique
1.1.3 Récepteur
1.2 Les réseaux optiques
1.2.1 Les réseaux longues distance (Wide Area Network :WAN)
1.2.2 Les réseaux métropolitains (Metropolitin Area Network: MAN)
1.2.3 Les réseaux locaux (Local Area Network: LAN)
1.3 Les réseaux optiques passifs PON (Passive Optical Network)
1.3.1 APON
1.3.2 BPON
1.3.3 EPON
1.3.4 GPON
1.4 Les méthodes d’accès multiples
1.4.1 FDMA (Frequency Division Multiple Access)
1.4.2 TDMA (Time Division Multiple Access)
1.4.3 Multiplexage par longueur d’onde WDM
1.4.4 CDMA (Code Division Multiple Access)
1.5 La technique CDMA dans les systèmes optiques
1.5.1 Les modes de fonctionnement de l’OCDMAμ
1.5.2 Les catégories de l’OCDMAμ
1.5.2.1 OCDMA temporel
1.5.2.2 OCDMA spectral
1.5.2.3 OCDMA hybrides et 2D
1.6 Les différentes techniques OCDMA
1.6.1 Direct SequenceOCDMA:
1.6.2 Frequency Hopping CDMA (FH-CDMA):
1.6.3 Time Hopping CDMA (TH-CDMA):
Conclusion
Chapitre 02 : Système DS-OCDMA.
Introduction
2.1 Architecture générale d’un système DS-OCDMA
2.2 La partie d’émissionμ
2.2.1 Le codage
2.2.2 Les différentes familles de codes optiques unipolaires
2.2.2.1 Les codes optiques orthogonaux:
2.2.2.2 Les codes premiers ou ‘Prime Code’μ
2.2.3 Exemple d’un code OOC de poids pairμ
2.2.4 Exemple d’un code de poids impair
2.3 La partie de réception
2.3.1 Récepteur conventionnel par corrélation:
2.3.2 Récepteur conventionnel avec limiteur:
2.3.3 Double Hard limiter
2.4 Probabilité d’erreurs théorique
2.4.1 Récepteur conventionnelle CCR
2.4.2 Récepteur conventionnelle avec limiteur (HL-CCR)
Conclusion
Chapitre 03: Simulations et résultats
Introduction
3.1 Les performances d’une liaison DS-OCDMA
3.1.1 Les performances du récepteur conventionnel avec corrélation ‘CCR’μ
3.1.1.1 Influence du seuil de détection
3.1.1.2 Influence de la longueur du code ‘L’μ
3.1.1.3 Influence du poids de code
3.1.1.5 La relation entre le poids de code et la longueur de code
3.1.1.6 La probabilité d’erreur en fonction de poids de codeμ
3.1.2 Les performances du récepteur conventionnel avec limiteur optique ‘HL-CCR’μ
3.1.2.1 Influence du seuil de détection
3.1.2.2 Influence de la longueur du code ‘L’μ
3.1.2.3 Influence du poid de code
3.1.2.4 Influence du nombre d’utilisateur N
Conclusion
Conclusion générale
Glossaire
Bibliographies

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