Les sources de l‟innovation

Les sources de l‟innovation

Les entreprises font appel à différentes sources pour élaborer des stratégies d‟innovation. Ces sources peuvent être des sources internes : les services de R&D, de production, de gestion et de commercialisation sont tous des sources potentielles de nouvelles idées, ou des ressources externes : les fournisseurs, les clients et les concurrents contribuent tous à l‟apport de connaissances nécessaires à la démarche d‟innovation. Les fournisseurs peuvent influer sur la façon d‟innover d‟une entreprise en produisant eux même des produits innovants. Plus proche de nos préoccupations, les clients, par l’expression de leurs besoins peuvent influer sur l‟offre de nouveaux produits ou de modification des produits existants. a. La veille technologique désigne les recherches ayant trait aux acquis scientifiques et techniques, aux produits, aux procédés de fabrications ou aux matériaux. Elle permet de préparer un transfert de technologies et peut devenir un levier pour l‟innovation. b. La veille concurrentielle vise à surveiller les concurrents directs et indirects, actuels et potentiels, de l‟entreprise, afin d‟ajuster son argumentation commerciale et de mettre en place des stratégies plus efficaces. Le rapport « Les pratiques de la veille en France » réalisé en Elle consiste à surveiller : la stratégie des concurrents, leur politique tarifaire, leurs nouveaux produits ou services, leurs résultats financiers, leurs recrutements, leurs clients, leurs nouveaux contrats, leurs communiqués ou articles de presse, leurs accords, partenariats, rachats, alliances, l’arrivée de nouveaux concurrents.

Considérés comme les quatre principaux types de veille, les veilles technologique, concurrentielle, commerciale et sociétale peuvent être complétées par trois autres domaines de surveillance non négligeable : Quels que soient les secteurs d‟activités et les types de veille qu‟ils pratiquent, les acteurs se distinguent par leur degré d‟expertise et leur niveau d‟activité. Daniel Rouach (Rouach 2004) dresse ainsi cinq profils de veilleurs technologiques : dormeur, réactif, actif, offensif et guerrier. Véritables experts, ces derniers ne se contentent pas de réagir, ils inscrivent leur travail de surveillance dans la durée. Ils ne sont malheureusement que peu représentés dans les entreprises françaises. La veille est un processus mettant en œuvre des dispositifs récurrents et méthodiques pour collecter, traiter et diffuser l’information en vue de son exploitation. Activité systématique, elle peut donc être assimilée à une surveillance active de l‟environnement, visant à pérenniser la croissance de l‟entreprise. La question de la valeur de l‟information est donc cruciale, puisqu‟elle joue un rôle prédominant dans la prise de décision. Pour Bruno Martinet et Yves- Michel Marti (Martinet et Marti 2001), la justesse de l‟étude des besoins, la pertinence des sources, la qualité de l‟analyse, sa diffusion et sa sécurisation sont donc autant de critères à examiner. L‟« information intelligente » découle donc d‟un processus rigoureux et séquentiel découpé en 3 étapes :

Le processus de veille

La veille est un processus mettant en œuvre des dispositifs récurrents et méthodiques pour collecter, traiter et diffuser l’information en vue de son exploitation. Activité systématique, elle peut donc être assimilée à une surveillance active de l‟environnement, visant à pérenniser la croissance de l‟entreprise. La question de la valeur de l‟information est donc cruciale, puisqu‟elle joue un rôle prédominant dans la prise de décision. Pour Bruno Martinet et Yves- Michel Marti (Martinet et Marti 2001), la justesse de l‟étude des besoins, la pertinence des sources, la qualité de l‟analyse, sa diffusion et sa sécurisation sont donc autant de critères à examiner. L‟« information intelligente » découle donc d‟un processus rigoureux et séquentiel découpé en 3 étapes : La collecte s‟articule généralement autour d‟informations « formelles », rédigées et diffusées sur un support et d‟informations « informelles », transmises oralement. Le rapport « Les pratiques de la veille en France » montre que la presse en ligne représente la première source d‟information des entreprises (87 %). Si la plupart des informations dont ont besoin les entreprises sont déjà publiées dans la presse, les livres, études ou brevets, Alain Bloch (Bloch 1999) constate que la majeure partie des informations jugées utiles pour l’entreprise provient de sources informelles. Les salons professionnels, congrès ou clubs sont en effet des lieux privilégiés, qui confirment l‟importance des réseaux personnels dans la collecte d‟informations souvent inaccessibles sans informateurs privilégiés. Phase cruciale dans le processus de veille, le traitement de l‟information vise à synthétiser l‟ensemble des données recueillies. Il s‟agit d‟un travail d‟interprétation, guidé par les objectifs fixés au moment de l‟identification des besoins. Il n‟est donc pas question de traiter toute l‟information collectée, mais bien d‟analyser les données permettant de répondre au but à atteindre. Il est d‟usage d‟analyser de manière continue la valeur des sources afin d‟évaluer leur fiabilité et leur richesse.

 

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