LESIONS CERVICALES CYTOLOGIQUES DE BAS GRADE

LESIONS CERVICALES CYTOLOGIQUES DE BAS GRADE

Anatomie du col utérin 

Configuration externe 

Le col utérin est cylindrique et donne insertion au vagin qui le divise en 2 parties: supra vaginale et vaginale. L’insertion vaginale très oblique en bas et en avant est située en arrière sur le tiers supérieur et en avant sur le tiers inférieur du col. L’insertion supra-vaginale se continue avec le corps. La partie vaginale rose pâle est percée à son sommet d’un orifice, l’orifice externe du col qui donne accès au canal cervical et délimite la lèvre antérieure et postérieure du col de l’utérus. Cet orifice est punctiforme chez la nullipare, allongé chez la primipare, large et irrégulière chez la multipare. Il est visible au spéculum et accessible au doigt par le toucher vaginal. 6 Figure 1 : Vue antérieure de l’utérus et la vessie

 

Configuration interne

 La configuration interne est constituée par le canal cervical qui est un conduit circulaire avec un orifice externe et un autre interne. 

 Vascularisation et innervation  Artères 

Le réseau artériel du col est constitué par les branches cervicales et vaginales des artères utérines dérivées des artères iliaques internes (Figure 1). Les branches cervicales des artères utérines descendent latéralement sur le col.  Veines Les veines du col cheminent parallèlement aux artères pour se jeter dans le plexus veineux hypogastrique.  Drainage lymphatique Les vaisseaux lymphatiques du col se jettent dans les ganglions iliaques externes et internes, les ganglions obturateurs et paramétriaux. 

Innervation 

Un réseau nerveux issu du plexus hypogastrique assure l’innervation du col. L’endocol possède des terminaisons nerveuses sensitives étendues. En revanche, celles-ci sont peu nombreuses au niveau de l’exocol, si bien qu’à ce niveau les biopsies ou les traitements par électrocoagulation et cryothérapie sont bien tolérés par la plupart des femmes sans anesthésie locale préalable. Il existe au niveau de l’endocol des fibres sympathiques et parasympathiques, qui sont parfois à l’origine d’une réaction vasovagale lors de la dilatation et du curetage de l’endocol. 2. Histologie du col de l’utérus .Le col de l’utérus est constitué de 3 entités : exocol, canal endocervical et zone de jonction. 

Exocol

C’est la portion du col visible à la partie haute du vagin (Figure 2). Il est revêtu d’un épithélium malpighien (épithélium pavimenteux stratifié) non kératinisé qui est constitué de cinq couches cellulaires : – couche basale avec une seule assise de petites cellules cubiques agencées contre la membrane basale qui les sépare du tissu conjonctif sous-jacent ; – couche parabasale avec 2 à 3 assises de cellules rondes à cytoplasme plus abondant ; – couche intermédiaire comportant 5 à 10 assises de cellules à cytoplasme de forme ovalaire (cellules petites intermédiaires) puis polygonales (cellules grandes intermédiaires) ; le grand axe de ces cellules est horizontal ; – couche intra-épithéliale composée de cellules très chargées en glycogène ; les ponts cellulaires commencent à disparaître ; 8 – couche superficielle avec 3 à 4 couches de cellules aplaties dites pavimenteuses à noyaux pycnotiques. Cet épithélium est identique et en continuité avec l’épithélium de revêtement du vagin. L’exocol comporte à sa partie centrale l’orifice externe. 

Endocol ou canal endocervical 

Il relie l’orifice externe à l’isthme utérin. Il est revêtu d’un épithélium glandulaire de type cylindrique simple, composé de cellules à mucus et de cellules ciliées entre lesquelles s’intercalent par place des cellules bi- potentielles dites « cellules de réserves ». Cet épithélium s’invagine dans le chorion sous-jacent réalisant les glandes endocervicales. 

Zone de jonction 

C’est la zone de transition entre l’épithélium malpighien exo-cervical et l’épithélium glandulaire endocervical. Cette transition se fait de manière abrupte. Elle se situe à l’orifice externe (Figure 2). Figure 2 : Epithélium pavimenteux et glandulaire du col utérin . 

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES LESIONS CERVICALES DE BAS GRADE
I. DEFINITION
II. RAPPELS SUR L’ANATOMIE ET L’HISTOLOGIE DU COL DE L’UTERUS
1. Anatomie du col utérin
1.1. Configuration externe
1.2. Configuration interne
1.3. Vascularisation et innervation
2. Histologie du col de l’utérus
2.1. Exocol
2.2. Endocol ou canal endocervical
2.3. Zone de jonction
III. HISTOIRE NATURELLE DES LESIONS CERVICALES DE BAS GRADE
1. Rôle des papillomavirus humains (HPV)
2. Rôle des cofacteurs
2.1. Comportement sexuel
2.1.1. Age précoce des premiers rapports sexuels
2.1.2. Multiplicité des partenaires sexuels
2.2. Multiparité
2.3. Contraception orale
2.4. Tabagisme
2.5. Niveau socio-économique
2.6. Microbiome vaginal
2.7. Autres facteurs de risque
IV. MOYENS DE DIAGNOSTIC
1. Frottis cervico-vaginal
1.1. Conditions optimales du prélèvement du FCV
1.2. Techniques du FCV
1.2.1. Frottis conventionnel
1.2.2. Frottis en milieu liquide
1.3. Interprétation du FCV
1.4. Performance du FCV
2. Typage viral HPV (Test HPV)
3. Marqueurs biologiques
3.1. Protéine p16
3.2. Ki 67
3.3. ProEx C
4. Colposcopie des lésions de bas grade
4.1. Technique de la colposcopie
4.1.1. Matériel
4.1.2. Moment de l’examen
4.1.3. Déroulement de l’examen
4.2. Résultats de la colposcopie des lésions de bas grade
4.2.1. Transformations atypiques de grade I
4.2.2. Transformations atypiques de grade II (TAG II)
4.2.3. Lésions virales microscopiques
V. PRISE EN CHARGE DES LESIONS CERVICALES INTRA EPITHELIALES DE BAS GRADE
VI. PREVENTION PRIMAIRE DES LESIONS DE BAS GRADE
1. Vaccination
1.1. Types de vaccins
1.2. Manifestations indésirables
1.3. Population cible
2. Lutte contre les IST
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. OBJECTIFS
II. CADRE D’ETUDE
1. Infrastructures
2. Personnel
3. Activités
III. PATIENTES ET METHODES
1. Type et durée d’étude .
2. Population d’étude
3. Critères d’inclusion et procédure de la colposcopie
4. Critères de non inclusion
5. Taille de l’échantillon
6. Paramètres étudiés .
7. Analyse des données
IV. RESULTATS
1. Résultats descriptifs
1.1. Caractéristiques sociodémographiques
1.1.1. Age
1.1.2. Statut matrimonial
1.1.3. Régime matrimonial
1.1.4. Lieu de résidence
1.2. Motifs de consultation
1.2.1. Mode d’admission
1.2.2. Motifs de consultation
1.3. Antécédents et terrain
1.3.1. Climatère
1.3.2. Contraception
1.3.3. Gestité
1.3.4. Parité
1.3.5. Age à la première grossesse
1.3.6. Age au premier rapport sexuel
1.3.7. Age au mariage
1.3.8. Enfants vivants
1.3.9. Antécédents d’avortement
1.3.10. Antécédents d’enfants décédés
1.3.11. Césarienne
1.3.12. Sérologie rétrovirale
1.3.13. Antécédents médicaux
1.3.14. Antécédents chirurgical
1.3.15. Habitudes hygiéno-diététiques
1.4. Données colposcopiques
1.4.1. Vulvoscopie
1.4.2. Examen sans préparation
1.4.3. Examen après application d’acide acétique
1.4.4. Examen après application de lugol
1.4.5. Conclusion colposcopique
1.4.6. Données de la Biopsie
1.4.7. Résultats histologiques
1.5. Traitement et évolution
1.5.1. Abstention
1.5.2. Surveillance FCV
1.5.3. Référence
1.5.4. Conisation
1.5.5. Hystérectomie
1.5.6. Suites opératoires
1.5.7. Devenir
1.5.8. Concordance
1.6. Données histologiques des pièces opératoires
2. Résultats analytiques
2.1. Corrélation entre la conclusion colposcopique et les résultats de la biopsie
V. DISCUSSION
1. Limites de l’étude
2. Aspects sociodémographiques
2.1. Age des patientes
2.2. Situation matrimoniale
2.3. Période de la vie génitale
2.4. Gestité et parité
2.5. Zone de résidence
3. Aspects colposcopiques
4. Aspects histologiques
5. Aspects thérapeutiques
6. Aspects pronostiques
7. Sensibilité et spécificité de la colposcopie
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

 

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